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WRIGHT DÛNNING ' BEQUEST UiNlVERSlTY ofMICHIGAN i, GENERAL LIBRAR Y ^ dby Google dby Google dby Google ESSAI , CHRONOLOGIQUE 90011 SBRYIBA I.'SI8T0IRB DE TOURNAY, PAK Il HOVERLàKT DE BEAUWELAERE , propriétaire , ex-légîslateur. Orné du portrait de l'auteur. TOMB C. ■iminiiiCHiiiniin"" A TOURNAT, '' l'autbor, quai de l'Arientl. ^~^^yt. riost&d|i' Google ÉPIGRAPHE du volume ?ioo. Morîbiis anticfuis^ res stat romana, rvîrîsquc. pA*»d *• niMMik Hos,.dby Google ESSAI CHRONOLOGIQUE POUR . SERVIR A rmSTOlRE DETOURNAY* \ ] HostedbyGoOgk Trois exemplaires ayant été déposés , je poursuisfrai les coh* tref acteurs auprès la loi. Tourna/^ iSSa. dby Google 'M-ït^^ ^ ^. ^. f'i ?:. ^ o (^ «i ^ ^. ^ ^ Ç{^AM HISTOIRE DE TOURNAT. Nous donnerons «n ce. ToltUDtf riiistoire spéciale des terrés iiraD* ches du Tournësis. VILLAGE DE RMJGCHJaT. Nous ne repéterans pa^.ce^e lious avons 4ejà .dit de ^Qejril^ Tome loa. A dby Google % HiSTOiaE lage , dana Thistoire gënërale àe% terres franches da Tournésîs, au yolutne 65 de cet ouvrage, nous nous contenterons d'y renvoyer le lecteur. * Le village de Raucourt , qui tient du nord au village de Bras-» £- menil et du midi au bourg de ^ Péruwelz, est situé à trois quarts ~^ de lieues de la petite ville de Gondéi dans le Qainaut fran* J L'origine étimologique du vil* lage de Raucourt provient du [ mol celtique Vikn ^ qui signifie I 0ÊtU(fff sédition , tumulte , et # dby Google i)E TOUWfAT. a inot COURT, qui signifie fermée maison. Ce village f qui est un fief d^ la province el comte de la Flan- dre, fut effectivement long-temps disputé à mains armées par les comle»'de Flandres, qui en étaient les seigneurs suzerains. Ce fief , qui [relevait immé- diatement des vicomtes de Pa- mèle , lez-Âudenarde , en Flan- dre, fut réuni pour son sdmiiS ) nistration supérieure à celle des Étals de la province du Tour- nésis, par suite de Tédit du fa«is d'octobre 1686. dby Google i lISTOtRE le village de Hàocdurt con-- tient enviroQ deux cents ban- nière de terre, et sa population, en 1804, était de sept cent no- Oanle babitacs, iTn ruisseau poissonneux assez gros, nonamé la Vergue^ le se- pare de la seigneurie du Mes- Il y a ?ingt ans environ, on pêcHait dans ce ruisseau des écre- visses de rivière, qui y sont déve» Aues rares aujourd'hui* 0â a conservé dés traces ëcriteii dt TeJi^istenca de ceh village. dby Google DE TOURNàY. C En 1256, Ton voit d^jà um Baoduin de Raucourt contracter ayec Ârnoold, seigneur d^Aude» narde. En i364f un Jean de Rau- court était garde 8cel du duché de Bar, Précédemment \ un Brixe de Raucourt intervint à un juge-- ment arhitral entre Jean de Sois- sons , chanoine de Beaurais» et madame veuve de Raoul Sois- sons, pour acquitter leurs dettii. respectives. En 13^9, Jean, seigneur ds dby Google fiaucaart, fat chargé d^une pro* curaiiorï du comte de Hainaut, et le même Jean de Raucourt fut chargé d'assister ïivec plu- «ieur'àV. i3 jcaote^quinze tonneaux « cap^cttiS idem. Nonobstant ces fixations, Raii- court, ainsi que les autres terres franches du Tournéâis et du H^î- naut, sans égard aux défenses que leur faisaient les éiiis fsus*" rappelles, continuèrent de bras- ser, en exemption de droits, 4^yan- lage que les quotités y 6x6f9» Sur ce , Marie - Thërè^ç , sur plaintes réitënées des États; da Hainautet du Touroésîs^ (jéfendît expressément, par un édh en da- te du cinq mai lySS , de brasser et de distiller à RaucoQjej % ge-- Tomt 100. B dby Google ï4 HiSTOtRE nièçre, étnis, eau-de^vie , en ex~ emptioo de droits, et ordonna I^ %îénQolilion et destruction , des bra séries et distilleries de ces lu guëurâ. La population du village de Bâucotirt s^augmenta considéra'ir llement dès Tan 1759 , et le nomhre^ùs familles fut porté à ee0t quàlïcvingt#unp , Mafîe-Thérèse , par un édît ïîUérîeur, du 29 août 1759, y fii^a oliériearemeni la quotité d^exemptîon comcae suit: Mn bière forte , quatre cent Hostedby Google DE rOLîRWAY. i€ En petite bitre, trois cent soi- xante-cîrq lonneauXé Les extorsions qu'Alber^ Trî- bou, dîreclenr des terres fran- ches, y exerçait , forcèrent la loi et les liibilants de Raucourl i se joindre aux autres villages des ferres franclies, ï l'eflfet d'ob- lenir du souverain , un octroi qui le? autorise, pour pajerlejirt dettes , â asseoir sur les bièrei consommées dans ce village sa- voir : Vingt patards à ia tonne de bière forte cabaretière, dix pa- tards, sur la petite bière cubm^ dby Google i6 UISTOIRE retière, dix patards à la tonne de bière bourgeoise forte ^ et cinq palards à ta petite bière bour- geoise, L'edit d octroi, qlîi est du lo septembre 1769 , fit cesser IVffet de celui du 18 juslîet i^Sa , qui ëtaLlissait une imposhion d'un liard sur chaque pot de bière dé- bité aux cabarets de ce village , imposition établie pour subvenir aux frais de la restauration de son église paroissiale. '" En 1762, Charles Boël était receveur des tailles du village de Raucourti en 1759 Jean»Baptistç dby Google DE TOURNAT. 17 Cambien receveur des pauvre», et tn 1^54» J<'^«nbapiisteDénîs ëtait receveur dkin bietàS de Téglise. L'octroi du liard au pot « ci-» dessus mentionner ëtait perçu en 1765, par Jeanne Joseph Ergibot veuve Desruisseaux* En 1763, Je receveur Jeart- François Parfait rendit compte des trois années précédentea de sa recelle. L'an 1757, Marie-TIie'rèsc at trouvant en guerre aveô Sft Ma- jesté prussienne (qai voulait i*ëmà parer d*une partie de Vhént9%9 dby Google i8 HlStOIRE de ses pères et ayant besoin de fonds extraordinaires pour sou- tenir les frais e'normes de celte longue et sanglante guerre, celte princesse, dis-je, fit un emprunt de dix miJle cinq cents florins argent de change, à cours de rente à quatre pour cent, rem- boursable en dix années sur la généralité des lerres franches du Hâinaut et du Tourriësis. Raucourt fut cotisé dans cet em-» prfiut à la somme de trois cent ciàqiranre-quatre florins, et pour se part de frais dans ledit em» prunt à vingt 'fl)7rin8. dby Google DE rOUKNAY. i^ Ce viliage fait aujourd'hui ( i833) partie de la justice de paix de Pé- rtiVelz et est une recette à vie du village de Bury. Il a aujourd'hui une popula*^ tien de ceut quatrevîogt-deux habitants , ie régime français , ayant morcelé ce village, pour augmenter le terrein du ^ bourg de Péruwelz Le pied de Raucourt et ie même que celui du Hainaut, la verge de dix*neuf pieds et demi et le bonnierde quatre cents verges. Pour le hameau d'Arrondôau dbyGoogk u Risiomt dans Raûcourt^ la verge est pouf Jes jardias , de vingt pieds e' pour les terres /abourables dedfî%- sept pied9 et demi. La razièrey est de quatre \iot- teaux, mesure de Péruvelz, et la livre est du poîds de la vilîe d'Aih contenant seize once (l'once contient vingt grains.) LVglise paroîisîale y est soui riovocalion de Saint-Géry. Ce village a perdu pour le spirituel, le hameau depuis vil* lage de Brasmënil, nouvellement dirige en église succur&ale. dbyGoogk DE TOURNAT. ii Les babitans do hameau de Gromont , dans Rauconrt sont admis par rordinaîre , à rec'îvt)îp les sacremens à JVglise de Wî*» hers , sauf le sacrement ào m?i - riage et ia commumao pascale. Le tabac y est ()e la première classe, son lerrein est froid eo ^plusieurs endroits, aquatique et ferrugineux. Le sieur Debloîs , originaire d'Alh, est seigneur de ce village et du hameau d'Arrondeau, avec un gazon de cent bonniers de terre environ^ depuis Tan i^So* dby Google Si kisToiaÈ Affiches de Tourna/^ année iéio ,iV«>.573, page 7. Histoire de Tournaj article terres franôhe^ , N^. i à i5. Décret sur la nouvelle organi'^ àation du diocèse de Tourna/ , Mons^ j8o3 , page 86. Almanach du département de^ Jemmape, in-8\^ à Mans , chez Monjot ,1807 .pages 117 eti Zg. Tarif métrique par Renard, receveur des contributions du dé- partement ; à Mans, chez Monjot^ in- 12, 1806, pages S5, 21 5» 216, 4o3i 433, 454, 193 * 327, t3o. dby Google DE TOUR>iAÏ. ^i Droits primitifs du Hainaut , parle comte Joseph de Saint^Ge-r noix^ vol 2, page 1023. Voyez cet ouvrage ^ vol. Sa, page io3- GRVMETZ. Ce village est une terre franr ches Flandre , relevant de 1^ baronnie de Pamèle, lez-Âade. Trente-cinq ares de terre labourables situes au village de ChdpeUe»à-Wattines. 7**. El vingt-sept ares de terre labourable, situes au bameèu de Pbnencbe, village de firiffœil» dby Google :lB' tnStOÎRË Le chapitre de Lçuzc y élaîi |)atron de la cure ; Le même chapitre de Xeuze et les chapeilâins de hautes formes de la calhe'drale de Tournay y étaient co-dè'cîmateurs, à raison de neuf gerbes au cent. Le produit de cette dîme est évalué en taille, à huit bonniierà de terre. Aujourd'hui i83a, Téglise de Grametz est érigée en succursale, sous Tin vocation de St.-Michel. Le recteur , en ï8iï, était un tiommé Pierre-- Joseph Coupez. dby Google DE TOURNAY. 19 Ce TiUage possède un oratoire public » sous rÎDVOcahon de (a très Sainte-Vierge Marie , au ha- meau de Danieries ; LeshabitaQS de Grametz, de- meurant au hameau ile la Barba- rie, peuvent frqéuenterréglise suc cursale du village de Mcotroeuil au bois et y recevoir les sacrements , à Texception de celui de mariage et de la communion paschale, qu'ils doivent recevoir à Téglise paroissimle du dit Grametz. , La seigneurie et terrt à clo- cher de Grametz était possédée, au seizième siècle, par Monsieur dby Google 3o HISTOIRE Nicolas de ?aWœstine, ëcujer; qui y demeurait en son château, en iSsS. Monsieur Durieu, premier con- seiller pensionnaire de la ville et cité de Tournay, vers le mi- lieu du dix-septième siècle, était seigneur de Grametz. Cette terre passa ensuite, par alliance, dans la noble famille de Vanderbeckdemeurant à Tour- nay, paroisse de Saint-Jacques, d'où elle passa, en i685 , dans la famille Errembauit de Du- dzeele, par suite du mariage de mademoiselle Vanderbeck arec ,y Google DE TOURNA Y. iï Monsieur Louis Errembault de Dudzeele, alors conseiller d'Etat él président au parlement de Tournay. Le château de Gramelz fut construit à neuf, en 1760. La population de ce village est de huit cents habitans. Grametz est une recette à vie d'Houtaing et fait partie de la justice de paix de Leuze. Grametz tient du levant aux vil- lages de Moustier et Chapelle k Walines, du midi audit Gha- dby Google 3i HISTOIRE pelle-à-Wattines du nord audit MoustieFf du couchant au village de Thieulain. En 1755, Ja terre franche de Grarhetz payait annuelle- ment au directeur des terres franches, savoir : A titre de rations. 54o 10 o Entrelîen de laCour. i35 00 VioglièTie denier de re- mise au receveur et di- recteur des terres fr8nch».28 4 ^ TOTAL. fr. 703 i4 6 Ledit village de Grametz fut dby Google Dk TOURNAY. H tôtiié dans remprunt à cours de rente de Sa Majesté « en date du 22 octobre 1757, à la somme de huit cent vingt-six florins dix patards, quotient pour Gramel:^ d^un capital de neuf mille deux cent deux florins quatorze pa- tards trois deniers ; Cet emprunt à quatre pout^ cent/ fut alors demandé par Sa Majesté , sur la généralité des terres franches du Tournésis, à l'effet de contourner à soutenir l'établissement de la pauvre école de Bruxelles, y établie sous Tin- vacation de Saint^Michel et dé Sainûe-Gadule, dby Google «4 HÏSTOiRE Les habitans die Gramctz abu- sèrent comme- les autres terres franches ^ de «es exemptions, sur les consommations, en débitant le genièvre et ia bière qu'ils y bras- saientf dans les villages voisins du Hainaut et du Tournésis. v^ri; juAct dd cjuuiiic ue consom- mation par les ëdits sus rappelés, des huit octobrecjaoet 25 novem- bre 1735. Mais ces deux ëdits ëtant tombes en dësuëtude , Marie-Thérèse y pourvut par un édit du 29 avril 1741 > lequel flxa la quotité de ^exemption sur les consornma- dby Google , DETOURNAY. 35 lions du village de Gr^metz (y compris ksencldvemeDt de Brtfuck et Ferment) comme suit : JBière bourgeoise forte ^ cent trente-trots tonnes de cinquante lots. Petite bière bourgeoise , cin-^ quante-six tonnes. Bière caharetière forte ^ cent trente tonnes de quarante-huit lots. Petite bière cabaretière^ cin- quante-six tonnes. Mais la population de ce vil- dby Google 3g HISTOIRE idge s'étant augmentée et accrue jusqu'au nombre de qualrevîngt dix-sept familles, Marie-Thérèse, par son décret du ag août 1759, porta son exemption sur les con- sommations à trois cent soixante- cinq tonnes de hière forte et à pareille quantité de petite bière^ Ce village fut vexé comme les autres terres franches, par les extorsions du directeur , Albert Tribou'y qui sollicita et obtipt un octroi de Sa Majesté, en date du^dix septembre 1769, qui y établisait pour six ans, une in;« position de vingt palards à la tonne ipier timbré. Le 25 m^i lySS, înlerirînt un décrêt-roj^al , qui ordonna la de- nriolition des brasderies de geniè- vre. Le pied cU Gramelz est ceîuî du Hainaut, ta verge de dix«neu£ pieds six pouces , le bonniér de quatorze cents verges, la razière dé huit hoteaux, la mesure et la^lif re comme celles de Lettze% Affiches de Toumaf^ année i8ii ,N^. ^So, pages ^et&. Tome loa. 1> dby Google 38 HISTOIRE Tarif métrique par Renard, pages 85, 219, ^20 > -394, 4^3 et 462. Organisation du diocèse de Tour- najr , pages 77 et 78. Calendrier du département de Jemmape^ pages 118 e^ 119 Archi\^es pour Vhistoire de Tpurnaf^ terres franches , lettre F, quinze pièces* Droits primitifs dit Hainaut , parle comte Joseph de Saint-Ge-? noix^ vol. I, page 776. Foyez cet omrage , vol 3o, gtage 43; dby Google bB tournày. i§ Volume 73, page 4^^- PIPAIX, Pîpaîx est un yillage , terre franche Fiandre du TournësiS| enclavé dans le Hainaut, If relève du village de Maulde ien Hainaut, aussi terre franche Fiandre, relevant de Pamèle , lez- Audenarde. Un sieur Hannecart, origmaire de la petite ville d'Alh, en Haî- naot f parvenu à être greffier de la baronie de Leuze^ acheta celte terre ainsi que celtes da dby Google 4o mSTOIBE Briflbeil et de Wasmes , aa commencement du dix»huitième éiècle. Son pérîmèire est d'environ quatre cent vingt - trois Jbon- mers un quartier soixante verges de terre. Le pied y est celui du Hai^ ïiaut, ia verge de vingt pieds, le bonnîer de qualre cents verges^ la raz'ère, le pot et le poids comme ceux de la ville de Leoze^ Ce village a dans son péri- mètre les terres franches de GJîise-» |nies (Flandre) contenant environ dby Google b£ TOURNAT. il ioixante-cinq bonniers et demi et cinquanle*sept verges de terre. - Il a encore la seigneurie de Lîgoelle , terre franche Flan- dre, relevant du haut et bas don* jon y contenant environ quarante bonniers de terre. Enfin il possède ausâi lâ seig* neurie du haut et bas idobjon, contenant quarante bonniers de terre* Le chapitre de Leuze est déci<« mateur à Pipaix et à Ghise-s gnies. Le cnrë de Willanptiii m% dëcîmateur i Lignetle. Hostedby Google 42 EiISTOIK£ L'an 1766, Pipaix fat frappe d'une iaiposilion foncière de cinq livres au bonnier pour les ma- nans 'Je oe village, el de six livres au boniiîer , pour les forains y exploitant Urres. Cela produisît compris moalios, prairies ei dîmes assises pour c^tte taille , au double et au qua- druple , en monnaie d'Hainaui* 2372 iô o Sur cette somme, ce village pdjTâit au souverain, la même année ^ à titre de subsides et rations « au chevalier de Ren* forge» alors directeur des terres ,y Google DE TÔ0BISAT. 43 franches, compris entretien de la Cour. 2024 3 8 Pour une annëe de cours de rente IiérUière , à qu^^e pour cent, que la communauté de Pipaix doit à Monsieur Ducor- ron, négociant à Ath. 100 o o Pour les cours d^une autre rente Jiéritière , que ladite commu- uauië de Pipaix doit au seigneur dudil Pipaix. 84 o o L'an 1763, sous Tavide et escroc Tribou, alors directeur des terres franches, la. taille au bonnier, pour les manans, 'fut de six lirres dby Google 41 MISTOIRl dix sols et pour les forains^ de neuf livres, ce qui produisit celle QDDée. 3375 i3 o Sur celte somme, Pipaîx paya celte année (1763) à litre desub- sides et râlions à Sa Majesté , plus le qnstvl pour l'entretien de Jâ Cour» unesomme total de ^M^ o ^ L'année 1764 1 'a tnètne taille produisit. SsSo 16 o Ge village paya cette même an- née pour subsides, à titre de ra- tions, compris le quart pour Ten» trelieo de la Cour. 2126 5 D dby Google DE TOUENiT. 45 L^adminisIratioD et fa table des pauvres de Pipaix |ouissait, Tan 1765 , suivant le compte triennal qui en fut rendu le 23 juillet de ladite année« pour 1761, 1763 et 1763 : !*• En rentes hcrî- tières. 583 i 10 2*. En redevances Foncières et portant en grains , 32 razières cl un demi lioteau de blë, évalués alor^ pour trois années. 116 26 3*^. En terres dfieroiées, avec di- verses mai En modernes obits particu*- dby Google 48 HISTOIRE tiers , fondés aussi eo la dite pardiV se âe Pipaix. 353 i4 6 En droits de sépulture en la* dite paroisse. 6 o o De sorte qn^en Tannée 176$, le total des revenus de J'église de Pïpaix , donnant pour tro?» années une somme totale de douze cent quatrewigt'Sept Ihres six sols un denier^ le lîers donnait donc un revenu annuel de quu'^ tre cent vingt- neu/ livres. Le chapitre collégial de Leuze y était principal décimateur sur deux cents bonniers de terre el dby Google DE ^ifURNAY. 49 payait à ce titre une imposi- tion, évaluée à dix-huit bonniers de terre, portant en argent, cent huit livres. La dîme du chapitre|de Leuze ^Mtendait en sus sur le petit ha-? aieaa de Ghisegnies situé dans le- dit village de Pipaix et à ce litre le même chapitre payait ^ a rai-? son de sept honniers d'imposition. (|oarante-cin demearant à Les seigneurs de ce vil figuraient avec distinction, dès le m^yen âge , d'autant qu'eu rs74» Hu«, seigneur de Maulde, assista au contrat de mariage de Jean, seigneur d'Aodenarde, avec itoble. dame Isabelle Desfontaine 0esébourg. Eb^ i3i5% pfailîppe-lc-Bel, roi àe Fraa^ee; donoa à Jean d'Aves^nei^ comte d'Hainaut , Tbommage de UUerrédé^ Matildè^ enf Mainaut. L*^iic voi^«u'«ttf ptui d'Antoing , pour un fief à Gheraumeia (Ghëronte). 3**. L'hommage de Monseigneur Baud lin de Pierrewers (bourg de Përuwelz) pour un fief à Reaucourd (Raucourt. ) 4**. Lliommage de Monseigneur Hue. de Maulde, pour un fief à Mauide ; etc, etc. Dansce» fiefs , il est déclaré que que Ton suit partout les coutumei ^ ^ t de Flandre. En U97 , Philippe IV , Roi deFrajace, donne à Jean d'A- dby Google liE tdURRâï. « conte de Hainaot , les hommages de Mauldeet de Pottes qui étaient tenus du comle de Flandre, Gujr de Dampierre; En 1766, la taille du village de Maulde , donna un produit de 3870 liv. 3 sols o Cela faisait à raison de sept livres huit sols pour six jour- naux, Eaîsant unbonnieret demi, et qu'on marquait d'un point pour Jes terres labourables. Les bois , pâtures , lieux et manoirs étaient marqués d'us point au bonnier. dby Google % HKTGIWÎ Le moulin était|taxé à six poiii(9 on neuf bonniers et chaqiie cïie- va! à trois pain lé ou quatre bon- nierSf » Ùimpdit de Ja dîoifi levée sur ce village, était (en tailles) de VÎDgWun points ou trente bou- mers et uêiâi. La population du vilbge de Mmilde, en 1804, étail de onze, oeni^oixante-tFoiS' babitaqyv En 1466 ,. ce village payait^ k titre de ration; ou subside an- i^uèls à sa Majesté , y compris le quart en tus, pQut rentretien d^ 1% dby Google ^k tOVMÂl. H cour de leurs altesses royales les gOQYerneurs-gënéraaXf la sommé de 387e En 1766» Maulde payait diirérÉ cours de rentes, comme suit : Payé pour une année de cours ^ueàM.bubreuck, 1 Mons. 356 i3 • Idem à lademoi- 5e)le Herrîer de- meurant an village d'Anvaing. i35 0 • Idem a la ton4 A reporter. dby Google 66 nissmm Report. 49!^ i^ ^ da.tion pieuse par* licqiière , établie par le chanoine y9Dhar|iicjsq, à Ajiir l03ng> i^, o Q, Idem an sieur Michel, demeurant audit Antoing. 60 0 Q Idem aux église et table des pau- vres du village d'Ës- caoafiOles. 61 o ^ ^ |^éii^.à:Monsieur Huet, rentier de- meurant à Âtbi; 160 00 Hostedby Google DE TOUBHAiY. % Neuf années aiilérîeur\ecneDt « Sa Majesté, par décret du 22^ octobre 1757,, demanda audit village de Maulde^ un subside extraordinaire, durant la guerre qù^eile soutint contre la Prusse, de trois mille deux cent vingt- trois livres trois sols^ Celte quôle fut répartie par sa Majesté sur les villages de Mauldn Plonich , dans le capital de neuf mille deux cent deux florins qua- torze patards trois deniers dejuan-* dé par sa Majesté sur la généralité des terres franches , dans la pro- portion de quatre tiers du subsi- de ordinaire^ que payait alors dby Google ( 1767 ) chacune desdites teri^ei fraDches. Un décret postérieur de Marie- Thérèse, en date du ^5 octobre 1758, ordonna la levée d^une imposition exiraordinaire d'une somme de six mille neuf cent nonante-cinq florins onze pa- tards, danà laquelle Màulde fut cotisé à ^089 19 6g Marie-Thérèse, par un décret ultérieur, du trente octobre 1760, demanda pour Tan 1761 , un nouveau subside extraordinaire »ur les terres franches, dans le- ^ui:*] Mduldti fut cotisé a 11194 S 6 dby Google P^ le mêoie décret, Sa Ma*^^ jeeié* jCH*iionQ«v an emprurtf à quftire pour eeol , sur la géné- ralité des lerreà Iwnches^ por^-* tant en capital, la somme de buil mille huit cent nonante^ ûorins onze patarde liuU deniers argent de. change, remboursâmes en dix ans. Le village de Maulde fut côfiwî dans ce nouvel emprunt, à onze cent trente-huit florins huit pa-? tards, argent de change, faisant treize cent vingt Huit florins deux patards courant, ou 2656 4 ^ Maulde payait I9 i^me à ral>«^ dby Google '^^ JaiSTOIRE kaje de Saint-Martin de Toù>- nay* qui, à ce titre supportait vingt-un points assioailésà trente* un bonniérs et demi de jouis- sance territoriale et en consé-^ quence frappe?e en taille pour Ifl somme annuelle décent cînquan- te'^cinq livres huit sols. Cela fait prësumer , que la dîmô de ce village rapportait annuellement à cette abbaye > trois mille livres Hainaut. Uabbaye de Saint Martin avait obtenu cette dîme de là munifi* bence de Basbold XI, évêque de t'ournay I en 1093, donation ^ dby Google DE TOORKAY. yj qui lui fat confirmée par une bul» le du pape Innocent 11^ eu ii3f , Le couvent du noviciat des révérends pères jésuites de Tour-, najr possédait audit Maulde, sept bonniers et un quartier de terre labourable. Le village de Maulde avait des enclavements relevant de )ui et soumis à sa |urisdiction dans le^ villages de : Obigies ^ Pottcs ^ Barjr , HerqQe|[tfi » dbyGoogk f ï HÎSTOlâE Lignettes, ( bameau ) Gailaix^ Fermoût, (hameau*)- Bdrisoeil ^ et Popuelici Le village de Mauld^ atratt encore un enclavement jusque» dans te miiieii de 2a tilh d€ Ley^e. Cela est si vrai , . que le sie^ir Parfait, receveur des vingtièmes de ladite ville de Leu^^ i^anC fait commandement à Jeau-^J^ap^ tisteRibeaucourtf cabaretier jd^Q^ renciavement de Maulde^ audil dby Google t)É lOURWifcT. 73 Leuze » Je seigneur et la loi clé Maulde adjoints intervinrent ea caube, par requête présentée au conseil du Touroësis, le 26 dé- cembre 1786, k Teffet d'y ob« tenir surséance d'exécution ea nantissant la somme injustement exigée par ledit Parfait « sursé- ance «fut futaccordée^ moyennant nantissement le tnême jour pat ieJit conseih J'avais présenté bdite requête en aurséance po^>^ te seigneur et la loi ducfit Mauide« Le fo janvier 178^ , te pa- yeur dadit Leoz? vint ttbez moi TMaa fda. G dby Google 74 HISTOIRE eoosentir li mes conclusions et me paya tous les frais de la procédure. Fojrez mon registre d'honorai- res, page 347» Ces enclavemens étaient de ia consistance suivante , savoir : Leuzeî 2 bonniers et demi. Pottes, 18 idem idem. Popoellei 5 iclem 200 verg. Pétrieu^r, 4 idem 800 verg. Ghisegaies» (hameau.) 3 bon. 3/4 Barisœil , o 347 ^^^S* Caillais , 9 bonniers 3/4 dby Google liÈ tOURMAT. f 5 Herquegies, la bon, 347 ^*'g* Lignette , (hameau) 2 bon» Bary, la bonniers 3/4* Le total des enclavemens re- levant ds ia seigneurie terre fran- che Flandre du village de Maulde, en Hainaut, situés dans divers ville , villages ec hameaux de ladite province , se monte à sep^ tante bonniers huit cent nouante^ quatre verges. La seigneurie de Fromenteau , située dans Maulde» relève de cette seigneurie et elle contient cent quatorze bonniers cent septfiitt* quatre verges. dby Google v6 BS^nHltE La seigneurie de Mamart « si^ înée ëgdiemeot audit Matilde et qui en r^lèf^e^ contient nonaote-«- êix Bonniers cinq cent nonante vèrgéa, L^c^giise paroîs^idle de Maulde possédait Jes terre*» , qu'eîle fut «utorisée de vendre, à charge de remploi des deniers en acliats de rienies hérilières, par oclroi de Marie-TMrèse, dû quinze sep- tembre 1753. Elle s^acquit dhrèrses rentes de cette espèce avec le produit de li| vente /q ai produisit en reve- nus ponr les trais atiqéès 1758^ dby Google bE TOURNAT. ^^ 1^59 et 1760, la somme de trois cent soixafite-quatre floriDSi fai- sant par conséquent chaqae an- nëe un revenu de cent vîngt-un florins six patards hait denier, ce qui fait présumer qae la partie de terre vendue était de petite cqd- aistance. Les biens de la tabla des pau- vres de ce village consistaient en rentes et immeubles. Il résulte du cotnpte ^ui en fut rendu pour le8 années 176a 1761 et 1762, que les revenus étaient régi es comme suit; savoir : En menues rentes foncièreë. I28 i5 6 1 reporter. 128 i5 6 dbyGoogk 7S Bistômï lleport» 128 i5 6 £d rentes foncières pjos grandes* 34p 17 G \[ Eorederances fon- cières et abnueUed '^ en natare, six raziè- tes dVvoine , estimées pour trois années à 117 o 0 Eo rcderanciîs fon- cières et iannueiles de quatre cIiapoDs estimés poar troia années à fi l3 o TroU quartiers de Uî î<' !=f!M)urabIe , plt;î» ai verses rentes A reporter» SgS â • Hostedby Google DE TOtRNAT. 7J Be^port. 598 3 o heVitîères pour reve-* BUS desdtles trois an» oées ont produit la tomme de 62? 1 1 0 Total. 1221 f4 6 Le total des retenus des biens de la tahie des pauvres de M lulde, durant (rois années , porte la somme de douze cent vingt-une livres quatorze sols six deniers. Le tiers donnait donc annuel- lement , un revenu de quatre cent sept livres cinq sols Hainaut. Le curé de ce village^ en 181 1 , était Monsiear Henri Stsumont. dby Google !• HISTOIRE Leshabitans deCaumont, situe audit Mâulde , peuvent fréquenter l'église paroissiale dudit Gallaixt 9auf pour les sacremens de maria" ge et la communion paschale , qu'ils doivent recevoir à J'e'gliae dudit Mâulde. Les soeurs de Tinstitulion Scho- laîre de Sainl-Prançois de Sales, avaient dans ce village un cou- vent pour instruire la jeunesse €l y poîsédaîent six quartiers de terre. Cette seigneurie fut achetée , vers le commenceraient du di%î^ huitJè.Tie siècle , par Monaîeur dbyGoogk DB TOVAITâT. 8i Go83ée, issa, d*une tiicieoDe fa* mille patricienne de la TÎIte d'Ath. M aulde relève, cporoie on. Ta de|a dit, de ia haroouie de Pa- mêle lez-Âudenarde, L*oD y suit, noîir ta disposî-* lion et raliéoalion des fiefs, la coutume 03Q homologuée et ma- nuscrite de la baronnie^^et 8ul>» sidiairement celle ho.uologuéeet împrime'e du Perron dlAddeoarde pour les biens de nature, Qiaia<^ fermes et non féodales. L'on suit à Maolde la coqtu^ 19e du chef-tiéa de Vateficiennes dby Google èi HISTOIRE - t - ■ ' et pour les actions personnelles, les Chartres générales da Hai- haut. Ce yillage fut cotisé, pour Tu- 6àge de son exemption sur les consouiDGiations, par les décrets de Charles VI , des 8 octobre 1720 et 25 novembre iySS, et de Marie-Thérèse, du 29 avril 174^, annueilement comme suit : A quatre cents tonnes /^oe^r /tz forte bière bourgeoise. A deux cents tonnes pour la bière bourgeoise. - En même quantité , pour la èièrê cabaretière. dby Google DE TOURNAI. 84 Un décret du 5 mai 1755 , ordonna la démolition des brasse- ries de genièvre, existant à M'ésulde, et un dulre décret , en date du dix septembre 1*^59, lui concéda pour six ans un octroi dy asseoir une in:po8Îtion de vingt patard^ à la tonne de bière cabaretière ^t six patards à U tonne de petite bière cabaretière et la moitié de ces droits sur la bière bourgeoise forte et petite. £n 181 1 ce village payait à titre d'imppatioos foncières et personnelles, la somme de onz$ piille sept cent quatre francs soifk xante^trois centimes. dby Google B4 Histoire SapopulalioD^ à la mêfne ^po** que, était de douze cent vingt- cinq habitans. Ce village est de Tarrondisse- toent de la justice de paix de Leuze et de ta recette à vie de fiamecroiz. Receveur, MesploD fila, luarf en i8i5, maire, M. Kensier g adjoint, M. BatiJdrjr« Lepied de Mauldeest leinême que celui du Hainaut, la verge, de vingt pieds , le bonnier de quatre cents verges, la razîère ^ le et pot le poids, Its méiiles que ceux de Leuzer dby Google Droits primitifs du Hainaut , parle comte Joseph de Saint- Ge- noix, in folio^ vol. a, pages 590, 617, 681, 696.869,9156^916. Mes archis^es pour. Vhistmre de Tournajr » case Toumêsis , terres Jr anches ^ article Maulde eo Hai- naut, seize pièces. Organisation du diocèse de Tour- nay ^ pages 'j^ et 79. Calendrier du département de Jemmape^ pour 1807, pages 1 19 et i38. Taiif métrique pur ^nard^ dby Google p^ês^B, ^27, a3o, 3^4, 4a3 0t 462. Fûjrez cet ouvrage ^ vol. 3^ jM^e 160. Volume :iQ, page 67. MELLEL Le Tillage de Melie, en Hai- DAUt , t«rré franche Flandre , tient du levant au village de Velainea et du midi à celui de Mour» •ôurt et au Bois de Breuze. Le village de Melle a un péri- mètre d'environ Irob cent cin^ f uanle*sis boûaiera de terre. dby Google DE m^tMk\. *f €e ?îlliige ftttrëi^i^î è f ft^k nistration générale des Était dtt Touroésis» par édit de Litre cathédral de Tourfta| en devint le seigneur et il j commettait un bail ii et des ma» yeur échevins. V ;* Ce village avait irpênatt le titre de principautë, âÎDsi qu'il cpnste des comptes rendus des biens appartenant à la table des pau« très de ce vills^le. Le cliapîtrey jouissait des droits i.i.' - ;h^ ut S -J}^2^^ £ t moyt un s ' u s^* ticje, droit ^de chasse et même droit de jambage,, plus un droit asse2i considérable en rentes fon- cières seigneuriales. Ledit chapitre cathëdral y peié- dby Google 8t9 puisse être , doivent contribuer » sans obstacle, Jcor côte et ra-^ » tion auxquelles lesdites terres » franches ont été taxées, rate » et prorata des biens qu'ils » y possèdent» » Le rapport susënoncé porte , que le chapitre cathédral de Tour- nay , jouissait, en 1749, des trois quarts des revenus du vil- lage de iMelle, sans y comprend dre la dîme et le terrage. dby Google lia HISTOIRI, L'an TQit au surplus: du met moire de Monsieur Feuillant Vin- chent;, reviseur des compte** d'AI^ hj^ri Tribou, mort en 1766, cjue jusqu'à Tannée 1757, le village de Meile payait annuellement , à titre d'impositions, 4^6 9 8 SouçTadministration duditrrif bou, ce subside annuel fut por- té k 5o6 3 o Monsieur Viochent observe en sus que dans, l^s huit subsides^ extraordinaires deniandés aux ter- res franchesj, durant la guerre dite de sept ans {l'jSô, à 176:2) la cote du viUage de M^Ilp^fi),^ dbyOoogle De TOtIRNAY. n3 constamment de la somme de 557 0 3 Dans les autres subsides ex- traordinaires, celte côte ne fut que de 4^2 3 e Ledit Albert Tribou troura pre» texte de s'attribuer, à ce titre de révision des comptes dô ce village, Thonoraire de soixante-^ trois florins neuf patards. D'un autre côte, l'on roit d^on tableau des terres franches Tour- n^sis , (dressé en 156/ # p^^ Wé le chevalier de Neuforgc qui snc* GBda â Tribou, dans la place de dby Google |!4 HîSTOlBB ^irecl^ur desdites terres franches) qu'originairement, Melle ne pa- yait à titre de subside annuel , que la somme de 4^5 o o Pour l'entretion de la cour, celle de 8i 9 8 Antérieij^rement àTrîbou, les terres franches Tournésis, d'a- près i'e'dit de 1686 susrappellé, payaient leurs rations ou sub- fiides h M. le conseiller Jacques. Par uu décret sipéçiai de Marie- Thérèse, da ai ja^vier i75o^ i( fut demapdé pour une foiât seulement un s^ubside extraordi- dby Google DE TOURN.a. »^* naire poar l'enlretiea de la Cour . et dans lequel Melle fui côusé 1^ 576 o o pour Q.ian» aux exemptions sur les conso.imialions, allribuées à Melle comme terre franche, elles fu- rent déterminées p*r décret de Marie -Thérèse, en date du 7 juin 174» .comme suit: (Ce village contenait alors soi- xante-:;inq familles) Bière Jorte, deux cent vingji-'^ neuf tonnes. /' ■ / Fin, une pièce et un I i 1 i il Hostedby Google f •'« HISTOIRE I r F f f lois. Genièvre, cent quarante - six lots. ^^^^0 à fumer, cent cîaq^.rMe^ "ne livres Tahace^ poudre, cent qua. ranifl-jix livres. ^ Quant aux dépendances dé - Mel Je, enclavées dans d'autres vil- \'' ^"'^°"«o'n*ations furent \ ainsi qu'il ^a être dit. ^/fendance de Melle , si- [ \ L L fH^^ c^ 4|ot^i!spôi«i?t (eiiclt^emeot dit Borgies) composée de sS^fian- milIeSf fut cotisée comme suit: pn^ tic^Pïne^. Petite bière , cent cînquantee? quatre tontieSi. Fin, une pièce et demi. Eau de-'Vie de vin , quatre^r iriogUcinq. loû|^ Genièvre^ quatre?ingUcinq lofs. Tabac à fumer , deux ceiit iripgt-lirre^. dby Google tit HISTOIRE Tabac en poudre, cio(|uaiite livres. a**. Autre dépendance de Mette, enclavée dans le village dObi- gies et composée de cinq familles, fut cotisée comme suit : Bonne bière cinquante tonnes. Petite bière, quarante tonnes. jEau-de-çie de vin^ vingt lots.' JSau^de-'Vie de genièvre , • vingt lots. Tabac à fumer ^ soixante li- tres. 3*. Dépendance dudit village dby Google DE TOURWAY. i'9 de Melles, enclavëtf dans le viU lage de Velaines ^ composée de douze familles et connue sous la dénominalion de ruelle Bor^ gies, fut cotisée comme suit ; Bonne bière ^ cin(|uante*deux tonnes. Petite bière f trente-huit tonnes, Vin^ douze lots» EaU'-de^vi^ de vin , vîngt-^trois lots. Genièvre^ trente-neuf lots. Tabac à fiimer,cent cln^uantf lÎFre», dbyLjOogle i 10 HlSTèlftÈ Tabac en poudré^ dix litréé; 4**. Dépendance de Melle, en- clavée dans le village Je lu Tri- nité, composée de deux faDailles, fut cotisé comme suit : Bonne bière , trenle-sîx tannes. Petite bière ^ dix-huit tonnes; Eau*de-vie de vin, yiogt-iiuiC lots. Eau-de^vie de genièvre, vingt-^ huit lots*^ Tabac à fumer ^ clinquante li- tres. Tabac en poudre^ iiuit livres. dby Google bk touliiSAlr. m 5<>. Dépendance de Melle, en- clavée dans le TÎllage de Kain^ Composée de Irois familles, fut cotisée comme isuit : Bonne bière , quarante tonneâ tel demie. Petite bière , vingt^une toimes» Vin^ sept lots. Eau- de-vie de vin , quinze lots. EaU'de^vie de genièvre , ringt^ huit lots. Tabac à fumer , trente - six lirrest Ttfiae 100. K Hostedby Google ids HiSTOIKE 6*. Dépendance de Mette ^ en-, clarée dans le y'iWd^gQ d*Ha\^ines^ composée de deux familles , fut côiUée comme suit ; Bonne bière ^ trente tonnes. Petite bière ^ dix-huit tonnes. Eau-de-vie de vin, vingt lots. Eau-dc-^ie de geniès^re , vingt loti. Jf^in, vingt-cinq lots. Tabac àJUmer^ quarante li^- ^IftëaG en poudre^ huit livres* dby Google DE TOÙRifÀt. t>l »70. Dépendance de Mette, en- clavée dans le village de Gau^ rain, composëe de cinq familles, fut cotisée comme suit t Sonne bière ^ cinquante tonnes. Petite bière, quarante tonnes/ Eaii^de-^vie de vin, vingt lois. EaU'de^vie^ de genièvre p vingt lois. Tabac à fumer , soixante li- vres. 8«. Dépendance dudit Mette » enclavée dans le village de Po^- tes^ composée de trois familles, fut cotisée comme suit : dby Google pI histoire Bcffine bière ^ quatre toiines el ^Êmîe. Petite bière , dix^-neuf tonnea. ÊaU'dc'-vie de genièvre , deux lots et demi. Tabac à fumer', cinquante li^ vrei. Tabac en poudre^ deux li- Rëâumë des enclavemens du yillage de Melle. 1^ Mourcourt dit Borgies , {sontie&t a3 familles. 5?T Qbï|΀s^. Jî faipillej. dby Google BS TOtJKMlY. t^i 12 familles. 2 familles. 3 familles, a familles. 3*^. Velaines , 4^ Trinité, 5*. Kain, 6*. Havîne&, 'j^. Gaurain, 8». Polies, 5 familles. 3 familles. L% population da village àe Melle, eni8ii| était de quatre cent trente-six habitins» Maire, M. Leduc, adjoint^ M. Delcroix. m Mellfi est de rarrdndissemeat dby Google |)6 MlSTOlRfi de Tournaj, fait partie de U justice de paix de Celles et de lu recette à ne de Thimougies. $on église paroissiale y est 60US rinvocatipa de la très S^^. Vierge- Marie. Le pied y est celui du Hai«r liauty le boonier de quatre cents rerges, la rapière comme celle de Touraay^ le pot et le poids les inémes qa'â Tournay. Fojez cet ousnage ♦ i>oL 7 , p^^es i5o et i56. Volume ^ , pages i55 et i56. Volume 9, page i5» dby Google Volume 23 , pages 192 e^ 197. Item^ pages 289 e^ 298. Volume 23, /lagr^f 8x e^ 83. Item^ pages 162, 168, igS» 194 1 322, 228 e^ 280. Volume 24, />«g^6 36. Volume 25 , jà/^^e^ 80, 81 , 82 e^ I i3« Volume 65, pages 128 e? 49 ^ article terres franches. Fo/ez /we^ archives, concernant l'histoire de Tourna/ , armoire fiu Tournésis , c^^e ^fei* /er/es franches , /e^^re M, arric/e Melle, M*. I e^ 3i. Organisation du diocèse de Tour- mjr . page Sg. dbyGoogk ï%i HISTOIRE Tarif métrique par Renard l pages 35, 227, :23i, 4^6\ 436 et 474. Calendrier du] département de Jemmape, pour 180^]^ pages 119, î38 et 307. Recueil des mémoires impri-^ mes pour servir à Vhistoire de Tournaj , J or mat in- 1 2 ♦ volume 17, page 6 et i\, HERQUEGIES. Ce vidage est ime terre fran- che FlaipJre, encla?ëe dans le dby Google OB toxmtkt. lui Son përiinèlre eat (Tèiiviroii deux c^dU bonniers de terre. Herqu^^és fail partie rfc^s qaà*. rainté-uQ TiHages de ta châte!|** lenre d'Alh, que Louis XIV réil. nit à ladmioistration générale di| Touroésia, en i6Ôô« Le chapitre cathedra! de Tour* nay eo était seigneur , dinsi qu'il appert de la chartre de Guil- laume comte de Hainaut» en date du premier drril iZZê. Le village d^Herquegîes pajait pfrimittreaient, k titre de ratioui fMabii4wtkiSaMtt|e8të, i^ o 0 dby Google !•# mSTOIRÈ Quar^ en sus pour ^entretien de ia Cour, 3i o o Ce village |ouissait ^ comme Tune dea terres franches^ de Texemp» tioa sur les consommations. En' conséquence les brasseries de bière et genièvre n'y étaient pas assu|etties au contrôle. « ' ^"' *"' Cependant les ëdits susrappellës de 1720 et de 1785 , lui fixè- rent sa quotité d'exemption ^ mais il tombèrent en désue'tude. L'ordonnanGj^ du 7 juin l'jiif assigna les exemptions d'impo- iitioos de consommations aux ha- dby Google ©1 TOURNAY. i3| bilans d'Herquegies , alors com- posé de cent huit familles, com* me suit : Vin rouge et blanc , cinq piè« ces. Forte bière ^ six cent vîngt-^ sept tonnes. Petite bière ^ sept cent vingt-» sept tonnes. Eau^dàivie de vin , trois cent quarante pots. Eau^de^vie de geniè\>re^ neuf etnt nonante^^quatre lots^ HostedbyGoOgk- ï3a klSTÔiRB Tabac ^ dii-huît cent cinq lî^ ¥res. L'on voit du rapport fait au gouvernernent, par ledit Feuil- lant Vinclient, que le directeur des terres franches^ Tribou, avait {usquen Tan 1755, porté le sub- side annuel d'Herquegies à la 6omme Je i68 i5 ô Les dons gratuits à 171 18 d Lé don gratuit de Tdn 17601 h i33 19 ç^ Dant remprunt décrétée par Marie-Thérèse sur la généralité dby Google des terres franclies, (emprunt dool nous arons déjà perlé) le fillage d'Herquegîes fut cotisé À la somme de cent soixante^sept florins qoar lorze palards six 4^merÊf Ce village fut frappé ensuite par décret de son excellence le paînislrelpIénîpoleniîaîredesPajrs- Bas, en date du trente octobre 1761 , d'un subside extualPTdînaire de ii|ï o 9 '^ '• • ••*■ Plus d^uii emprunt j^ (|ilfttl^ pour cent, rèmJbaurôaj^Ie ejpr"^$p ans. Ii|6/Ç^ \ - . ' . : . ■ •-•' l-r-^ - i Berqaeçie» fat pr€ssi|ré«|^8r|f dby Google ii| HISTÔkS directeur TriboQ, de sorte que' les habitant de ce Ttllage, pour subvenir à leurs cliarges, obtin* rent de Sa Majesté un octroy , en date du dix septembre 1759, qui y établit pour le ternie de six années, une imposition de vingt patarda^ à la tonne de forte bière cabare- tière et dix patards âur la tonné de petite bière cabaretièré. La bière bourgeoise forte eï petite fut frappée alors de la moitié de ces droits par ledit octroi, qui y établissait encore pour le même terme un papier fimibré sur les actes qui s y pas- j^nient , droit auquel ses babitawr dby Google sctreot se ^ttlrnir^ de mfinîèf^ qu'en Tanaëe 1760, il oe pro* duisil que la modique somniyB de «ix livres huti sol^. L'ëglîse paroissiale ^d'Herqoe*» gies est értgëe sous l'invocatipii de SaînlerAnne. Ce yiHage est de rarrondisserneiit de Tournajp^f ijuslice de paît d^ Frasne. Le chapitre cathédral Ae Tour* nay y élsit déoimateur, à titre de son office du cellier. Çeltelhi^ye, adjoint, M. Betez. Ce village est chef-lieu de re* cette à vie et avait ci ^ devant pour receveur M. Boël. Le pied y est celiii du Hainaat» la verge de vingt pieds, le bpn^ nier de quatre cents verges, lart- zière, le pot et le poids les mêmes qu'à Leuze. L'on suivait k Herqaegîes la coutume du chef-liea de Valen- cieDWes poot- les actidiis réelles et les chaTtlr€fs ût fîaitiaift pour îe* ^ciioGiB prrftotiDèlleSt dby Google -^'^- ' '\-'-*'ir^-'- '- '*■■•■ ^ '■■ ^'-à '1 t frofez cpt ouvrage^ vol. ta, ^ngés i%o et i4i. . ; ï; ' '. Volume :à3, />flrg^c 280. Volume 2iS , pag-e^ 2ag et 286 . Volume 66 j^. pages 240 cif 244- 2ar// métrique par Renard^ Calendrier du département de Jemmape^ en iSqj^ pages liS et i38. Organisation du diocèse deTour^ najr , page 67. Voyez mon recueil de mémoires imprimés de tous genres , pour yserçir à P histoire de Tourna/ \ jfermat inS'^^ ^volume 17. 3^""' . ■ ,y.-i_^-0^'^ ^ày •. -■ .. ' -•■'.■Mmt'^^MB^' :i^^*i?. . ■ . . .;;■••- f:«W., ;,^,^^^«,s< - Hosted ïîédby' Google f Foxeit rhes . nrchwes coricer^ 4^^kféant l histoire: de Tourna/, Tour- %é^is, cmétsrres franches, lettre M^ pièces M«. I et 36. - 'ASSLJjP^^. ( BOORG. ) Le bourg d'Aqtbiiig exUtaii dès le lY^ri^maie , ainsi c^n'oùrV^ va en c**t oiikvrB^ê volume^i'^ pagâls *»'§B <ïéri4iiiflfcaiion étîmôlîgîque, provient des^ mots celtiques aîst, qui signifie proche et oingt , qui signi6e ôoi^, c'est-à-dire proclie ÙB feow , ce qui est vrai et existe encore aujourd'hui xS3^. dby Google /-' i^t HISTOIRE £o 74o, Gérard de Roussi Don euit setg0«ur d'An! oing. Il élaît comte de Bourgogne et du Burbant (ebâtellenie d'Ach) et fondra h Anloîng , en ladite année 74^ » ^^ chapitre colleV gial, sous rinvQcation de la trè$ Sairtle- Vierge. Il est fâil mentioQ dudil bourg d^Anf oing , aq .sièclesuivant , dans une cliartre du roi d'Austrasie^ tolhaire, de Tan 868 1 donnée par ce monarque à Fabbaye de Lob- bes située au pajs de Uège, et qui contient le dénombrenaent àes hku6 Je'pendançe^ et patronats» ap<; dby Google ^aMeoaDt à ce monastère etdont ce monarque lui sanctionna lemaid- tien et la jouissance à perpétuité. Le chapitre collégial d'A^»^nîng y est dédgné » sous la dénomi- nation de cÉlla ou petit mona^i- tère^ sous le patronat et dépen- dance de ladite abbaye de Lob- tes. Jean, alors é?êque de Cail-» bray , sotis le diocèse duquel était Antoing, avait fait le dénombré* ment des bieàs de ladite abbaye de Lobbes , par ordonnance àû ce prince. ! Depuis^ te rayanme de LotbaiVt dby Google l4% HIST&IM /41I .partage .( huit «oût 8^0 ) entre Tempereur Louis, dit le ger^ man^^tl le rqi Cliarles4e-C]ida- Le bourg et le chapitre d*Ân- tping , passèrent ^dus Id domi- joatlon de ce dernier roii JI est très probable , que leç jchanoines réguliers d'Ântoing fu^ rent disperses et leur monastère |>il]é ^ d^mnt Tinyasion des nor- inandsà Tourna^, en 880 et 881, jcarFon voit que postérieuremeni;, ^ ^88 y les chanoines du ch^ar pitre collégial d^\ntoing étaient I jécularisé$ , sous Tagréation et dby Google DE TérURNAY, i|t iiâtronat de Francon, abb• Que leur candidat se prë-^ àeoterait audit abbé de Lobbes; ^oi f instituerait et lui conoëde«s rait la possession de son^eancypi^^ cat. , ^ ^ i^ Que ledit abbë de Ll^Bliè,^^ dé réservait te droit âèddunér eÉ CQStodie, le canoiilidàt "^oM c&sf-^ Hostedby Google HS HISTOIRE pitre d'Antoîngà qui bon luisem^: •emblerait (*) , 3^ Que ledit abbé de Lobbes se rëservait aussi la nommination du chanoine écolatre pour un an , à celui que le chapitre d'Antolog lui aurair à cet eflfetdésigné com- me le plus idoine, parmi que le (*) Les custodies étaient en usage m îàoyen âge. LesJ chapitres et abbayes donnaient à ce. titre des canonicats et des bé- néfices à des grands seigneurs dont ï^ï» ^l'acquéraient ainsi la protection ; ^ôttç ctlStodie expirait à leur de'cês. dby Google DE TOURNAT. l4y préteoté en fasse hommage audit abbé de Lobbes. 4* Que les abbés de Lobbes fai-« sant aDDuellement leur visite ca- nonique du chapiXre d'Ântoing, en leur qualité de supérieur im^ inédîat et patron dudit chapitre, seraient défrayés de leurs frais de Qaelques-ans cependant devinrent héréditaires et relevaient y à titre féo- dal , da chapitre on monastère qui les avaient originairement concédé audit titjre de custodieê Dans certains chapitres, tels qu^- Antoing, Saint*Omer> Lyon et Stras* dby Google l43 HISTOIRE >éjpor cturaqt leur visite , aiter- natirement par le chanoine trëso* fier et ensuite par ledit chapitre. S. Que lés fruits des ^jrëbendes vacantes seraient appliqués , d'a- près l'aveu des abbés de LoLbes, au profit de Tégliie collégiaie 4'A«tping, Les âbJbés dié Lobbes, mëcon-! tens de cet arrangemiejiit auqiiel bourg , se trouvait un chanoine cus- tode ou trésorier ^ !(^\ avait là direc^ tion du ç' >cher , des cloclies, dela- sacristîe , des linges et orneinens da îîéglise. '- dbyGoogk DB TOURNAY i5t cence égalait la piété , accordai à perpétuité , par une chartre solemoelie de i ao i225, au cha- pitre cathédral de Touriiay et à Tabbaye de Marchieooea , ] ex- emption de tous droits de tfaon«i lieu, winage et péage, qu'il per- cevait sur le fleuve de TËscauti çomœe seigueur d'Antoiog. Hugues , fils d'ÂUard et qui fut également seigneur d'Antoing, après la mort de son père, Tirnita daos sa pieuse générosité. Par une chartre de Tannée I23f I il donna à VabbayQ d'An- Xièye, au pays de Liège, une dby Google iSfl llïSTOIRË partie de onze bonniers et une demt«'maccaudée de terre. Ledit Hugues (il hommage et relief. Tan i235 , du tiers des coupes du bois de V^îzon, près d'Antoîng, qu'il tenait en fief de Tabbayede St-Am^ind, enPevèle* (Tournésis ) Voici les ëpîlaphes de quel^ qnes seigneurs d'Anloing et que Ton trouve dans' une chapelle de TéglibC cotlëgiâledudit bourg. l^^ ÉPITAPHE CMY GÏST Jsaheau dame d'Antoino' , dby Google t)Ë ÎOtJRNÀY. 14) Us a?aient forcément compuisé le mëtropoHuÎQ de Rheims, cher» chèrent à s'y soustraire* Ils obiiDrent, le 2 décembre I i5o f une balle du Pape Eugène III y qui leur confirmeU la dîme d'Antoing et J«HlroU de nommer Voyez répertoire universel de juris*^ prudence y volume 16, pag^ 64* ^^ 343. Glossaire de Ducange , volume 2 > ^ pages 1274 à 1282. Dictionnaire de Trévoux y volume l ^ page 70. dby Google )So HiSTOIRE à toutes les prébendes vacanlei^ dans ledit chapitre d'Antoiog. Gela fut confirmé :.^xdits abbés de LobbeSf par une bulle pos* térieure de Notre Saint-Père le Pape, Lucius III, en date du treize novembre -^i85>. En 1207 , AUard, seîgntur d^Antoing, donna une partie de terre à Tabbaye de Gantimpré k Gambray, et en 12199 le même seigneur donna une autre partie de terre au chapitre collégial de Condé. Ce seigneur, dont la munifi- dby Google DE TOURWAY. tt$ fïJSspirio}' Sotkenghien , châtel- faÎTie de Gand ^ jadis femme e( espeuse (épousé) à Henri de Lou- vain ^ après (en secondes uyctis) à M. Alphonse d Espagne et après {en troisièmes ïiQti^s) à Monsieur le vicomte de Melun Cami^err- iengh , chambellan de France , seigrkar dèiBldridy^.et de Mous- teael, qui trépassa le jour de St.^ Nicolas en ivier , (en hiver 6 dé- cembre) Tan 1354. Priezpour son s'ame {son âme.) 2me. TÊPITAPHE. yêàtp Uç'-'^M^eun , chevaliêi' dby Google tti aiSTOIRÉ seigneur d'dntoing < SottenghieH delà Beaumetz^ Waissencouture Salylti et Winghe y connétable de Flandre et m^omte de Gand et ahâieUain de "^Bapa^me , qui trépas sa Van 1 484 J%^- /^^^ ^^ fémer. Priez Dieu pour s com-«> Hém de Flandre , par laquelle celte dernière homologue et re- i^onsiâll; les droits q^i se perçoi^^ vent tmr i'Eseaut, par les seig- neurs d'Antaing. En 1274, Wailîer , seigneur d'Ântoing, figure au contrat de niariage de Jean, seigneur d'Au* denarde, avec noble dame Isa- belle de Fontaine de Sebourg. On le voit figurer en 12771e premier à un acte célèbre, par lequel Jean d'Avesnes, Damoi- seau d'Hainaut» approuve, comme sire héritier d'Hainaut, les I^ttfes! dby Google DE TOURNJLY. i6i de Jean de ChâUIlon, comte de Blois , sire crAvesnes el par les- quelles il iioune à son ùh ^ Guy de CiiâtiiloQ» comte de St.-Pôl, en Artois , toute sa terre du Bur- bant , (châtellenie d'Ath) qui re* levait des comtes d^Hâinaut^ com« prenant Ath , Leuze, Gondë et EscanafHes, avec dépendances^ Cinq années pestérîeurement , c'est-à-dire en Tannée 1279, ledit messire Wattier, chevalier seig- neur d'Antoing et de Bielonne, figure le premier dans un acte par lequel ,îl appert., qu'il a payé la somme de trois cenlg quarante livres à compte lie celle dby Google #e doWiB cents Iivre$ ^ qu'il derail à Florent de Waranne, sire de FQî^ce?îIie. L:ann^e «ui^afiie, (i2@o) Mes- sine AJIard, seigneur d'Antoing , déclare Unir des fiefs situes à Àmougi.es, rel«?ant de Jean, sire d'Aiidenarde. V^m 12S2, Gilles d'Antoiog , (*) Gilles ëtait fils de Wattier seig- neur d'Ântoipg. C'est pour cela quUl se qualifiait de Gilles d'Antoiog) selon Tasage au moyen âge, potu* les fils du seigneur d'une terre, d'en porter le nom^ dby Google fut ^réseot à la veole faite par Wal^ier ^ seigneur d'Anioîng , chevalier sire de Boulogue, par laquelle il aliène et déshérite a prix d'argent, au profit de Té- glîse cathédrale de Toornay, \^. De dix-rsept bonnrers six cents verges de terre, situés au Tillage de Camphain (Tournésis) et relevant de Uellin, seigneur de Cisoing. 2®. De treize bonniers de terre, situés à Grnson. J2n 1284 /Hue (Hugues) , sîr6^ d'Epinoy et d'Auioing, fait saa dby Google ië4 HISTOIRE testament arec Isabelle, sa femme^ dame d'Antoing et d'Happonlieu. Par ce testament, ils^ ordon- nent l'acquît de leur dettes, la réparation des torts qu'ils pour- ront avoir faits et. le payement des aumônes qu'ils lèguent. Ils donnent aussi trente livres à partager entre leurs domesti- ques et font quelques legs pieux. Les ]egs acquittés, les testa^^ leurs ordonnent que le restant de leurs biens sera partagé, entre Huon (Hugues) d'Antoing et Ro- bert, lleilin.et Colart, ses frcres, dby Google pS lOBRlIAT. f#5 jtoos quatr<0 fiU de Mon^eigMW Huon d'Ânloiiag et de danie Isa- belk de Wàriia» sa femme. Au cas do prëdëcèN du tes- tateur, ladite Isabelle de War- rÎD , «on époti^e, eJie devra hé- riter du tiers de tods les meu- bles et ses enfans les deux tiers reslani sauf ies meubles gisant dans les tpaisoDS et hàlimena existant au village et seigneurie d'Êpinoy et qiii appartiendront au seigneur de ce lieu» Les testateurs ordoonent que leur testament , fait pardévant le magistrat de Douajr, soit fidèle^ inent execiitë selon sa teneur , dby Google iée HISTOIRE défendant h ses héritiers d'y met- tre aucun enripêchement et don-^ nent mille livres à leurs exécu-'- teurs testamentaires, pour en dé^ fendre Taccomplissement. Ces exécuteurs étaient. i«. Monseigneur Jean d'An-^ toihg, seigneur de Bury. 2^. Monseigneur Jean d'An- toing , chanoine de Çambray , archidiacre d^Anvers alors diocèse de Cambray; 3**. Monseigneur Arnould d'An- toîng, archidiacre de Valencîennes ai chanoine de Cambray. dby Google DE TOURMAY. ifiy 4°. Monseigneur Gilles d'An- toing. 5**. Monseigneur Jean de Rumes,^ son n«veu. Les lestaleurs prient leur très Iiaul seigneur suzerain, le comte de Saînt-Pôl, en Arlois,. d'obliger, con:me bon sire, ceux de leurs hoirs qui voudraient s^opposer h Texëculion de leur prédit tes- tament. En 1 286, Gillion (Gilles) d'AoT ioing fut présent ,0 la vente faîte de la seigneurie de Peleghem ^ gros yilLige de la Fiacdfe, hiip dby Google J)ar Arnould de Cisong, à Guy^ comte de Flandres. L'ao 1287, Wattier, seigneur a Antoing signe une déclarâlioo^ comme pair du Haioaut ^ par laquelle Florent d'Hainaut, re- connait que son frère Jean d'A- vestie , comte du Hainaat^tui a donné pour son partage les Villes et terres appendantes dû Brarîfie-le**Comte4 Halles, Ëstrueu^ plus les bois de la Saine et dé Sartj relevant du seigneur d'A* vesne et h charge de retour de cesdites terres audit comte d'Haï- tiaut, si ledit Florent d'Hainaut viéût à mourir dans ênfànyV dby Google DE TOUII9AY. . 1% Vsm 128g ,. Allard, seigneur d'Antoing, fat présent à Tacte par lequel le comte de Nevers s'oblige de payer à la vilie de Tournay la somme de neuf mille livres, lors du mariage de sa fille} Nous avons parle do droit de péage et i^nnage que les seig« neurs d'Antoing percevaient sur les bateaux navigant sur r£d-^ caut. Les tournai^iens ont prétendu en être exempts an mo^^» Âge. Vm 13804, ^^^^ ^QgU€f)9l?e d'4nto^ng ^, ^m^^^'é^f^ Tome 100^ 0 dby Google i?a tttSfÔIRË exigé dei bateaux tournâisiens qut traversaient Antoing, la Frande déclara que les bateaux tournai^ Mens n jr étaient pas assu jetlis. Mais cette déclaration était nulle, puisque ce droit de péage relevait de la bafdnme de Pamèle \el^A.n* deaardé* Ce drdit de péage fut eticore contesté par les tournaisiens , èé- années x3i8, i342 et i345. tift tiaiîU de Saint-Quentin , en l^idàfdie, arait reçu du roi de Fan«ieit Tan i3ia, Tordre de ré-^ pme ç les exactions que , par rap- dby Google DE TOURUâY. 171 port II la perception de et droit , les seigneurs d'Antoiog exerçaient 6ur les bateaux tQuroabiens. Claude Lanfioral prince de Lig? ne, seigneur d'Antoing, fit le re- lief et dënoiphrenient du trou d'Antping stir TEscaut » le 37 joiU let 17^1 f à (a cour féadale de M Larqfinie de Pamèle lezi»Auç|enfir« Les seigneurs d^Antoing ont toujours joui de ce droit jusqoVn 1796, que la France rërolutrice Ta supprimé. Mais revenonf aux seigneuri ^' * "itoing« dby Google 17» BISTOIRE En i3i8, cette terre tippar-» téliâit à GujOD de Flandre , ainsi qnll résulte d^uhe seotence ren» due par le comte d'Hainaqt ^ au s*4jei des seigneurs d'£ogbien, •^ L'an i327, Henri» chevalier et seigneur d'Antoing et de Bu- ghenhoc, figure comme deuxième eignataire^ à Vacte de dèsiiéri- tance dei viviers de la Wause de SiernUf de Renardial et du grand vivier des Desrues , tenus en pairie du Hainaut. En 1 333» le même Henri fi* gure comme signataire (en qua- lité df Fun des|protecteurs desdits ,y Google DE TOURNAT. lyî princea ëvêques de Liège ^ dan» un traité passé entre le prince éf êque de Liège , d'uAe part, et le comte d*Haiaaut de secoac(ct part. En i334> ledit Henri intervint comme signataire, dans un accord * entre Jean , duc de Brabant et Guillaume , comte d'Hainaut. L on voit des lettres de Guilr laume , comte d'Hainaut , que celui-ci ) pour dédommager son cher et féal Henri ^ d'Antoing , chevalier , sire de Bughenhoc, de (a perte qu'il faisait de ses terres en France, de la râleur dby Google Î74 HISTOïBE fïariroa de douze cent cinquante livrées de terre, mesure royale, lesquelles terres il jsiTail aban- donne pour serrir ledit comte, que celui-ci, dis-je, lui rend : i**. Hea maisons et terres de lioke et de Marpent^ apparie» ntnt au sire de Ghaumont* 2^ La rente à vie que Chartes de Viller, ârait sur la cour de Horh, 3^ La terre de Brugkelettes^ dont le châtelain de Raisse jouis- sait pour !e douaire de sa fem- me. dby Google BE TOURNAI. 1^5 4^. Les terres de Bauffe et de Tongres » appartenant à HtUob (Gilles )Duchaflteler. 5**» La terre qoe Meitire de Tlia- pigni dirait au bois de Lessines. 6**. La terre que Joffrois de Saint Dealer avait près Kiés^raing au lieu dit Poilmusart. •j°. La t^rre de Simon de Chau. montf près Kiërraing. 8**. La terre de hausse de Lou- v/, i Acrennea. 9®. Et la terre de leglîgc de dby Google ijix HISTOIRE Siâinl-Thiérry de Rheirus^ à El^ iezieile». Pour, par ledit sieur flenrii^ seigueur d'Aatoing, }ouir des re- venus ^e ces terres, ainsi que le comte d'Haioâut pourrait faire. Quatre année» poite'rieurewîent (i344) '^ même Henri d'Antoing se rendit caution pour Guillaume comte dHainaut d'une somme dé mille nouante- im florins rojaux d'or faisant de no^ jours septmif» le six cent quatrevingt florins» comme qu^il avait empruntée de» exécuteurs testamentaires deMes* dby Google fiE TOURNAT. if7 aire Sàutet , cheTalier, seigneur de Boussail. L-an 1373, Hae (Hagu^s) de Meieua ^ seigneur d'ÂntoÎDg et d'Épînoy, inter?iÉit à un acte de libération et quittance donnë^ par le sieur d'Esclaibes , de ee qui lui était dû par le duc Al- bert de Bayière, gouverneur du Hainaut. L*an 1392, Hue (Hugues) de Melun, seigneur d'Ântoing, as- sit! à on acte de Guillaume de Flandre , comte de Namar, avec Jean son frère^ seigneur de Re- &aix. dby Google 178 MiSTOIRË hà baronnie d'Aotoiog , reçut deb acGroisâemens à diverses épor ques, qui consistaient en plu- sieurs beaux domaines , tels par exemple que le village et comté de Fontenoy ^ qui vers i'ao i6to, appaitenait à Yolenie de Ligue, coiiilesse de SaintfGeuoix. Celte teVre donnait alors un re- venu annu«l de cinq mille florins. Depuis, les terres de Fermés et de Farbus furent réunies à Ut dite baronnie d'Antoiog, par suite d-acquisition faite par Hélène de Melun» comtesse de Berlemont et d^e k la princesse de Ligne ' dby Google ta Ifansaclion faîte entre le comte de Berlayraont en 1590, avec Mademoifelle de Noyelle, et à èharge de rentes. Ces deux terreë de Wertni et de Farbus donnaient , en 1620 . nn revenn annuel de deux raille trois cents livreîî artésiennes. Dès i6i3 , Antoing était, pour Se« impositions de consommation, sous la jnrisdiction des magis^ trats de Tournajr, Cela subsista jusqu'à la loi de la grande nation, du 9 ven(jlé- iniaire an 4» (^'"'- octobre 1795) dby Google si» HISTOIRE époque à iagnelle Antoiog fut érigé eo^chef- lieu de canton» Le bourg (l\4ntomg formait une double seigneurie, dont une partie Haînaut , relevait de la baronnie de Leuze et Taulre par* tie , avec le trou ou écluses d'Antoiog » relevait de la baron» nie de Pamèie lez-Âudenarde. Ce bourg Flandre et à ce titre terre franche, fut cotisé, en rerivL du décret, en date du a2 octo» bre'^1757, dans Tenaprunt sur la généralité des terres franches Tournésis, portant un capital de neuf mille deux cent deux flo- dby Google DE toURWÀY. ]8r fins quatorze patards trois deniers de change, Tut cotisé dis-je, à raU son de quatre tiers de subside an- tiuel et ordinaire , lesdits quatre tiepk formant une somnie de i328 8 6 Antérieurement, ( 1754) An- loing né payait 4 litre de subside ordinaire que la somme dé 2^7 10 10 Bo4tërieurement,squii^la dî^f- tioD Ijranique du pajrsan deKw^ Albert Tribou , celui-ci porta en 176a, le 6absid« àoimel d*Ân- toiDg Hainàut à 990 o Tavic 100. ". P dby Google tel HI^IOIRÀ Lentretieiid^ la cour^ Anioing Flandre à 100 o 6 Èatretieû de la cour, d5 0 o TOTAL flo. 2li3 o o Dans le subside ordinaire ,. fixé en vertu du décret de son excel- lence le ministre plénipotentiaire comte de Gobeozl, en date du 3o oetobre 1760, le bourg d' Anioing fiit cotise comme suit : AtttOÎBg HMoaut, à la sommé 4, io32 a5i/a dby Google DE TOURHàT. i8I Dans Temprunt remboursable en lo ans à quatre pour cent^ ordonné par le inême décret , à 1349 5 4 Antoing Flandre/ dans letob-r aide en 1760 à, io4 3 5ip Dans ledit emprunt à f 26 o t On suivait il Antoing la cou- tume du chef lieu de Valen- ciennes pour les actions réelles, alleu et main- ferme, et pour les fiefs Haînaut, {a coutume et lea Chartres générales de ce p^ja» ainsi que pour les actions personnel- les. dby Google ^«4 HISTOIKE QuàDt aux fiefs Flandre re)^« yant du trou d'Ântoing et quant au trou d\\Dtoing lui-même^ on suivait les coutumes de Pamèie et subsidiairement celle do Per- rou d'Âudenarde. Le pied d'Antoing est celui de Tournaj^ la verge, de dix-neuf pieds, le bonnier, de quatre cents verges, la razière le pot et le poids comme ceux de Tournay. Le prince de Ligne ^ seigneur de la baronnie d'Ântoing , y possède les bois de Glanchon et de Fonagé , le premier conte- liant quatrevingt^sisc bpnniers de dby Google DETOUaWÀY. ,85 terre el le second soixante bop- niers. Ces deux bois étaienl des fiefs relevsfoi de l'abbaye de Saiol- Anidfid, en Pévèle , dontsooai- fesse Claude Lamoral , prioce d« Ligne lui fit relief et déDor^*? brement , le 17 juillet 1751. Les chanoines du chapitre col- légial de Notre Dame à Antoiug, y levaient la dîme à la onzième gerbe, et cette même quotité sur les fruits des vergerj?. La fondation du pain manuel de la cathédrale de Touniajr V pos&èdtt cina quartiers de terre dby Google ,$6 H^STQlllf La population du bourg 4'Ân~ toiug, en i8o4f était de quinze cent soixante-sept habitans , et en 1813, de dix-^huit cent treize habitans. Le bourg d'Ântoing, en 1810, était imposé comme suit : Impositions foncières . 5743 49 PersonnefJes et mobilières. nZ'-jS 2 Portes et fenêtres. io33 70 Patentes. 958 37 Tetal. 1 0, 1 1 0 58 Le mafc ie firano était alors à 38 francs C8 centimes. dbyGoogk Antoing possédait quatre c^nt qualre maisons , un moalÎD sur TEscaut, UD moulin à feni , un château « deux cent trente-sept l^onnier» de terre labourable , trois bonniers de vergers , un bon- nier de bosquet , cinq bonniers de marais , deux bonniers de pâ-' turcs , treize bonniers de prairies et dix bpnniers de bois nation- naux. Total deux cent septante-un bonniers , mesurant trois cent quarante-six hectares quarante- huit ares, non compris les rues places publiques et batimens. Tout compris , le périmètre du dby Google f|8 HISTOIRE bourg d'Antoiog était de quatre cent vingt-trois hectares cin- (|aante-UD ares» Le bonnîer, à la verge de diX-neuf pieds de Tournay, y r^e§ure un hectare vingUsept ares nonante-cinq ' centiares. Voyez droits primitifs du Hai* nqut, par le comte Joseph de Saint- Genoix , pages 26, 4^ 72» 92, l4l » 203, 212, 222 , 238, 332; 342,384» 4^^i 4*^8, 480, 535, 655, 669, 682, 709, 725.744,772,916,1018, 1019, io34 et (062. dbyGoogk DE XOU&MAt, 189 Beçueil des historiens de Franc^^ iri'jfoUo^ vqL 9, page 567. Vo/ez mon recueil de r.iémo^res imprimés pour servir à Vhistoire de Toumajr ^ format in*i2^ volume 1 7 , pièce N*". 6 , page 1 2* Fo/ez mes archives^ concernant l'histoire de Tournay , article et case , terres franches , lettre A, ^^^ I à 36. Tarif métrique par Renard, inr-in . pages 192, 196, 333 , 406, 436 et 474* Trophées du Braàant , par: dby Google i9« it^OIBI Butkens, in-Jolio^ voL premier , page 323 , édition de La Hàjre^ 1724. Le mausolée de la toison d'or, page 24. Sanderus historiœ Tomacenr- sium , in-'/olia j pages B^g et56o. Auherti Mirœi diplomatum , nova collectiOf in-folio ^ volume 2, page 1169. Volume 3 ^ pages 713 et 715. Forez cet ouvrage, vol. ii, pages 189 et 149. f^pki^nte 12, page i3o. dby Google hk TOilKNAY. ij^i Volume 25 , page 1 1 o. Volume 7 , /^^gc 1 09. Volume 10 t pages 255 e^ 25G. Volume \ ^ ^ page 207. Volume i 5 , />«g*a 1 56 . Volume 3 1 , /?tfg^ex i e^ 8 1 . Volume 34 • p^S"^^ I ^^ 104 Volume 3g ^ pages i e^ 177. Répéribiré Universel de juris^ prudence, in-S^y çoL 16 pages 6, 4^ et 643» Dictionnaire de Trévoux^ in- folio , vol. S, page 70. - Glossaire de Ducange , ro/ 2 , pages 1274^^ 1282. dby Google IÔ4 HISTOIRE Affiches de Tournajr , année i8i2,iVo. 85o, page 6. Annales du Hainàut, in-folio par Finchent, page 107. Spicilegium Dachery , édition in-^^.y volume 2, pages 7 35 et 75^. Gallià Chris tianà , 1)0/. 3 ^pagè 87. Thésaurus riovus anecdoioruni^ volume 3, colonne 1424. VAUX. Le rillage terre et seigneurie dby Google Dt TClBfiAÏ. 194 de Vaux est situé , ainsi qui le bourg d'Antoîog , sur Urîv^e drou te de TEscaut. C'est une terre fraoche Flandre et Hainaut* Ce village titfot du levant au fleuve de TEscaut , du midi au Lourg d'ÂDtoiog» du couchant au village de Gaurain et du nord au village et hameau d'Hallaio. Il contient dans son périmètre :209 bonniers de t9rre , meittr£Uit 336 hectares 427 arcs. Le prince de Ligne en était Toœ» 100. Q Hostedby Google » i^i m&toïBiÈ seignear et Tayait annexé à sa bai* fonnie d'Aniôing. L*abbaye de SainUMédart de Tournay y possédait une, seig- neurie qui s'étendait dans une notable partie de ce village. Elle la rendit au prince de LU gne, en rertu d'autorisation du gourernemént en date du :20 dé- cembre 1782 f pour la somme dé deux mille florins. Cette abbaye y possédait en ou-» tre p en biens fonds quarante- deux bonmers quatorze cent cin-^ .yGoogle^. . DE TOUIUIAY. 194 qQaote quatre - verges de terre labourable et boia^ loués en 178a» douze-cent quarante- deux florina treize patarcla troia déniera. L'hôpital noble dea religteuaea hospitalières^ de Tournay^ y pos- sède ringt-cinq bqaniers troia cent soixante-six verges de terre labourable, affermés à divera par- ticuliers. L'hôpital de Marris audit Tour» nay jpossède un bonnier de ter- re. Le Béguinage de Tonrnay y possède un bon •*•**• '^^ terre. dby Google fgS HISTOIRE La fondation dite veui^é Saint Br'ix , àTournay, y possède un demi bonnier de terre , occupé par le sieur Dumortier-Derasse , chaufournier au faubourg de Va- lenciennes. Comme terre franche Flandre , ce village jouissait de l'exemption d'impositions sur les consomma- tions , mais , ainsi que les autres terres franches, il en fit un usage abusif. Lps e'dîts de Charles VI , de 1720 et 1735, fixèrent les consomma- tions de ses habitans , i titre d'ex- emption. dbyGOQgk DB TOURNAT. 196 "Mais comme ilsëidiccil tom^ bë& en dësuétode, \Jurie-Therese, fille de Charles VI , y pourvut par son ëdit du 7 juin 1740. Parcetédit, les exemptions sur les consommations de ce yiliage ( comprenant alors dix-huit me'* nages ) furent déterminées eom< me suit : Bière forte , cent quatre -tingt tonnes. Petite bière , deux cent^^treize tonnes. Vin , une demi pièce et 18 lois. dbyGoogk îgy HISTOIRE Eau- de-vie de vin^ deux cent onze lot?. Èau^de-vie degenih're ^ cçnt qua- tre*vfngl-sîx lots. Tabac , deux»cent-troi» livres. Dans ce calcul, était compris radjonction provisoire de trois occupeurs de terre fesant par» tîe de la censé Deltaque , audit Vaux 9n vertu d'une liste formée par les gens de loi dudil village de Vaux, sous la date du :24^^P^^'^* hre 1738. y A celte e'poque , les occupeurs dby Google DE TOURKAY. tgg ëtaieoi le« nommés Dominiqoe Labjr , Jean-Chartes Masure et Antoine-Joseph Devaux. Le village de Vaux, autrefois fesant partie de la chatelleoie roy- ale d'Âth , fat rëuni à la banlieue de fournay, par farlicle 6 de Të- dit donné par Louis XIV , au château royal de Chambord, le i6 octobre 1669, avec le bourg d'An- toingf Gauraîn-Ramecroix , Bé- thonré ( à Havines ) Constantin ( à Kain ) et le Gef du Paradis ( à Kain. ) Le magistrat de Tourpay achc- * ta le droi t de juridiction admi- dby Google Î99 HISTOIRE BbtrtttÎTe de et monirque dans lesdiU lieux parmi la somme de cent vingt mille florins payes comp- tant et qui furent employés alors aux travaux cEe construction de la nouvelle cUadeile de Tournay, article 20 dudit édit. Par les articles dix et onse dudtt ëdit , les magistrats susdits obtin- rent d'y lever des contributions et dy exercer la juridiction ^ mais selon les lois et usages établis «o» lërieurement dans ces endroits , article treize ibidem. Par décret de Marie -Thérèse dby Google DB IPOCAMàT. 200 en Jate do aS jasTier 1750, Vaux, Flandre , payait au sourerain , à titre de ration etsubside annuel ia somme de ^ 4^9 ^ ^ Entretien de la conr 70 6 2 Total £1. 5og 6 2 Dans la rëpartition des frais de sollieitationa pour les terres fran- ches et payés au procureur Hev^ rier , portant en totalité six cent neuf florins trois patardi on de- nier 9 Vaux y fut cotisé à la som- me de cinquante florins neuf pa- tards. Eu 1757, Vaux, Flandre, en Haï- dby Google %%i nasmïsm naol» payait à iiitm de subside ordioaire compris rentrexieii de la eour* 4^ 6 n En 1765 /Vaux en Hainaut payait 523 i5 o Vaux Flandre payait 25 o o Don gratuit, en 1758, 676 5 6 En 1759, don gratuit. 435 U 3 Don gratui{L d^in^i^idé par dé- cret du 23 octobre 1760, 436 10 5 i/i Ideip , à tilre d'emprunt à^uaf dby Google I)È TOURNAT. ioî tr€ pour ceât, remboursable en dix ans* 45^ i8 o Vaux, Flandre, subside cxtraor- dînaire 20 i6 o ' Dans rempruni k quatre pour ceot , remboursabie eu dix an- nées, en rerlu du décret rojal du 22 octobre 17S7 , Vaux flalnaul fut cotisé à 644 la 6 Vaux Flandres à 3o 14 m Cet emprunt portait sur la généralité des terres franches, Toarnésia sur celles situées dans le pajs d*«ntre Meuse et Sambre, ^ . Hostedby Google ao3 HISTOIRK et sur celles situées dans la Guel- dre et le pays de Liëge. Cet empruntconsistait en tota- lité en un capital de neuf mille deux cent deux florins quatorze patards trois deniers de change. L'on voit d'un état des terres franches, dressé en 1760, par le directeur Tribôu, que le village de Vaux ne payait lors pour 6ubsi. Huit cents verges de terre, occupées par Pierre Faiders. I3^ Soixante-deux perches de dby Google ^1% HISTOIRE terre , occupées par George Që- rand. i4°. Huit cent verges de ierre, occupées par Isidore La verge de terre labourable y est de 19 pieds de Tournaj, la vef- ge des bois y est de seize pieds mesure de Liège ^ la razière de Chimay et le pot de Warecq: Vaux confine k TEscaut, àTen» 4roit du château Gaillard , où Tarmée française établit un pon en 1745 , sur lequel expira le duc de Grammont colonel des gar- des françaises , par suite de se dby Google DETOUhMY. %ii blessures, à la bataille de Fonte* noy , onze mai 1745. Tarif métrique par Renœd , p(iges 2^Qt :27jS, 2S0, 3SiJ,/;3S, 460 , 267 , 366, 348 , 367 , 4^^ » 436 et 4-4. Affiches de Tournaj , année i8ii , iV^. 227 , pages 4 et S. Recueil d'édits enregistrés au parlement de Toumaj^in-/!Ç^voU i^^'% pO'ges 705 , 706 et 707. Organisation du çliocèse de Tournaj^ pagç go. Calendrier du département ,4 HISTOIRE Voyez Recueil d- ordonnances et jnénioires ^ concernant Vhistoire de Tournaj ^ Jormat m-ia, vol. dix^sept, pièce N\ 6, pages met Voyez cet ouvrage, vol. t' pages 59. Volume 6 , pages 265 , 161 , 167. Volume 3i, pages 129, 176, ?77 ^^ *7^* Volume 39 , /î^g-e^ 86 e^ 77. .- Volumç go, pages 894 à 8oï, ^atailh de Fontenoj. Vo/ezmesarchii^es^ concernant l'histoire de Tournaj ^ article 41: Btedby Google im TouiofAY. ^is terres franches ^ lettre V , arti^ clé Vaux , ^^K I à 36. MAULBRAY Le village de Maulbray, terre' franche du To!irné8is,»est enclaré dans le Hainaut. L^on Toit d^unè hnlle du Pape innocent II» de l'an iiSg^quecc suprême pontife, en appronvant rétablissement et fondation de Tibbayc de St.-Médart , près der Tournay, que ce monastère posr sëdait à Manlbraj un domaine considérable et la dîme des hes'^ tiaux dans ledit domaine, q^u'el- dby Google 3i6 fllSTOIÉÈ le avait racheté à cens perpétuel du chapitre d'Ântoing , qui était décimateur, parmi une redevance annuelle et perpétuelle de sept ,sols d'alors faisant de nos jours six livres quatorze sols. L'an i5i5, Arnould de Cordes était seigneur de Mauibrdy. Le domaine de Tabbaye de St.- Âmand , en ce village , consis- tait : " I®. En la ferme de Bouche- nies^ contenant soixante bonniers^ vendue en 1798 à . • . . 2^ Et en une partie de cinq dby Google i)È ToxmNAî. âif bonnièrs quatre ceht sejplante'^ trois verges dé terre à labour Ten- dus en 1798 k . . . . I/àdite abbaye de 'SainNMe- dard y possédait arec le chapi- tre d^Ântoing, nhe seigneurie, qui a'ëtendait sur soixante bon* hiers de terre, qui en relevaient ' et devaient leur p^yer annueli^ iement diverses rentes seigneu- riales ) qui ensemble donnaient une fedetanÈe annuelle d'onze razières et tin demi bottéau d'a-^ voine, quarante-tù chapons .et demi, deui pàifis et ôn^e livi'és six sola onze deniers etï argent; Tome îoô. * S dby Google 2ï8 HISTOIRE La fondation ërigëe en la cà-. llîédrale de Tournay, en 1 635, par Messîre Gilles Dutilleul , cha- noine d'icelle, y possédait cinq bonniers onze cent septante-trois rerges de terre labourable. Les biens communaux de Maul- bray furent rendus en i8i3 , en verto de la loi spoliatrice de Tannée précédente, faite et fabriquée à Lutèce, en Badau* dois, par les trois cents muets deBuonaparte qui, outre la solde annuelle de dix mille frr.ncs , avaient un bel habit et Tépée au côté. dby Google DB TOUBNAÏ. aig Le prince de Ligne, qui était seigneur deMaulbray , Tavail an- nexé à sa baronnie d^Ântoing. Le chapitre d'Ântoiog était décîmatear audit Maulbray. L'église y est sous Tinvocation de Saint-^Amandi Maulbray est chef-lieu de la recette à yie de ce' nom. Sa population, en 1810; était de neuf cent soixante-neuf ha- bilans et en 181 3 de neuf cent septaute-cinq. Ce ?i]Iage était sous la juris- dby Google tî^Q HISTOIRE diction royale irunqiédiate de I^ phâtellenîe d^Atli. Il fut réuLÎ à radministratioa ^générale des États du Tourne'^ siS) par Tarticle 6 de Tédit de Louis Xiy, donné au château de Chambord , le i6 octobre 1669^ et par celui du 2 mars Çomn^e terre franclie Flandre, Maulbray ressortissait au conseil proYinctal de Flandre , séant à Gand, et par arrêt, au grand conseil de Sa Majesté séant à M^iinç?' dby Google DE TOURNAY. aai Maulbray , pour la justice , ressortit ( par Tëdit docnë à Fontainebleau , au mois d oc- tobre 1686 ) au baillage royal du Tournésîs et par arrêt» au parlement de Tournay, où cet édit fut enregistre le sept norem^^ bre suivant. Comme terre franche le viî-^ lage de Maulbray payait, en 1750, un subside de |2k 5 o Entretien de la cour , 3o 6 3 Total. fl. i5i II 3 En 1756, ce subside fut porté k 4o5 o o A reporter, 4o5 o o dby Google laa HISTOIRE Report. 4^5 q q |latretiende lacour» lOf 5 o Total. 5o6 5 o Dans Temprunt décrété par pa Majesté, ^e 22 octobre 1757, sur Ja généralité des terres fraq- clies, Maulbray fut cotisé à la comme dç 65o i5 9 Un décret ultérieur de Sa Ma- jesté^ du vingt-cinq octobre 1758, y établit, kt;ause de la guerre, un subside extraordinaire de 481 4 9 Par un autre décret du 5o octobre 1760 , il fut établi un autre subside extraordinaire de 5o5 5 ip dby Google DE ÏOURNAY. ^^^ Il fut décrété en même tems un emprunt à quatre pour cent, rejcnboursable en dix années , dans lequel Maulbraj fut co- tisé d 5a4 5 o Après le décès du directeur Tribou, Tan 1766, Maulbraj pay- ait à son successeur f Monsieur le chevalier de Neuforge^ pour sub- side ordinaire annuel 435 o o Entretien de la CQur 9' 7 o Total. 58o 7 o Sous le bon vieux tem9 du ré- gime de la grande nation révo- lutrice de Lutèce , en Badaudoisi dby Google y^ 324 HISTOIRE Mâulbray payait en impositions les sommés ci--*après , en i8io. Foncières. 9048 55 Personnelles et mobilières. 699:^8 Portes et fenêtres. 217 33 Patentes. 57 6 TOTAL. II. 10,022 22 Quoique Mdulbray, comme terre franche, payait ses impositions foncières au directeur de Neu- forge , û n'était pas exempt des impositions sur les consomma- tions, (ju'il payait aux Étals du Tournésîs, outre rimposition des dby Google DE TOURNAT. 22$ feux et çbemiuëes eo usage dan^ le Hainaut j A ce titre , il payait aux /Ht s États, en 1789, pour 4^ che- minées , à treqte patards cha- cune, 72 i5 p Pour 66 feqx, à 20 patards chacun» 66 0 q En rerlu d-une rëaolution des Ëtats du Tournevis , en datp du 5 juin 1779, ^® village payait deux patards au lot de vin^ vingt» sept patards à la tonne de bière forte encavëe chez les habîtans , hqit patards à la tonne de pç- dby Google Q26 HÎSTOIBE tile bière , quinze patards sur chaque tête de cheval âgé de plus deuic am, sept panards six deniers sur toute bêle à cornes de même âge ; Mauîbray payait encore sur le bétail assommé, savoir : Bœuf, quarante patards. Taureau, vache, ou génisse, vingt patards. Mouton ou porc , huit patards. Veau , brebis ou agneau , quatre patards. Ces droits furent affermés en dby Google DE ÏOURNAt. 227 1789 à Jean-Baptiste Aubcrt pour les villages de Maulbray et Gal- lenelle et pour les hameaux de Vergue à Wihers , moyennant la somme de six cents florins. Le pe'rimètre de Maulbray nst de six cent quatrevingt-quatre bonniers de terre. Suivant le cadastre de i8io, il contient cent quatorze mai- sons, un moulin/ quatre cent GÎnquante^six bonniers de terre labourable, quarante»hurt bon- niers de bois particuliers , cent âoixante bonniers de bois natio- naux et vingt deux bonniers de prairie. dby Google SiS ÏIISTOIRÈ Total six cent guatrevïngt" quatre bonniers , mesurant sept cent trente^quatre hectafes qua- rante-trois ares. Le marc le franc en î8fo , y était à quatrevingt*sept francs deux centimes; Le pied est le même que ce- lui de Tournay, la rerge de dix- neuf pieds, le bonnier dèqua-^^ tre cents verges, la razière, le pot et le poids comme ceux de Tournay, Voyez cet owrage, vol. S , page aSg- dby Google DE TOURKAY. aa^ Volume 6 , page 265. Volume 7 , page ^5 2. Droits primitifs du Hainaut , parle comte Joseph'de Saint-Ge^ nois ^ in-folio^ vol. a, pages 10 éit 27. Ticzr//' métrique par Menard ^ pages 333, 336, 367, ^06 , 436 et 474' Calendrier dil département de: Jemmape^eniSo'jj pages iig et 13^. Recueil in^4^. des édits enre- gistrés au parlement de Tour- nûj^ vol. I , pages 63 à 80. tome ioQ. t dbyGoogk liZé HISTOIRE Comptes des États du Tour- nésis pour 1789/ Fqjrez mes archives pour ser- vir à Vhistoire de Tournajr, terres Jranchesy lettre M, N®, i à 4^» BRUYELLES. Ce village est une terre fran« die Flandre, qui est situé dans la province du Tournësis. Il tient du levant au village de Péronne lez-Antoing^ séparé par TEscaut, du midi au vil- lage de Jollain , du nord au vil- lage de Gafonne , du couchant dby Google DE TOURNAY. a3i à ]â rive ganche de TEscanl ^ vis-à-?is Përoûoe lez-Antoing. Son périmètre est de deux cent cinq bonniers huit cents verges de terre. • Cette seigneurie appartenait à la fin du t7^ siècle à Monsieur Gorguelle, gentil-homme de Lille« en Flandre, qui la conserva jus^ qu'en 1748, époque it laquelle sa fille unique épousa Monsieur Piesback, seigneur de la Suisse, alors colonel d'un régiment suisse portant son nom, au service de France. fi'on voit qu'antérieurement au dby Google ^^ HÏSTOIÎIP i7«. siècle, cette terre appar- tenait k M. Débonnaires. Le cadastre de i8ïo porte le périmètre de Bruyelles, tîonitB^ suit : Maisons , cinquante -quatre , terres à labour, cent cinquan- te-six bonniers , prés, quinze bonniers , pâturage , dix ben* niers, le reste en chemins. Total cent quatrevingt-un bon* niers, mesurant deux cent douze hectares vingt-un ares. La verge^ est de dix-sept pied? dby Google DE TOORNAY. .^3 dix pouces et le bonnier y me- sure un hectare treize ares soi- xante-huit centiares. Le produit moyen de Thec- tare y est éralué à cinquante-* cinq francs* Le marc le franc, en 181 o, y était è nouante -huit francs huit centimes. Vingt-cinq bonniers et demi de terre , situes ^ Bruy elles , ra- ieraient de Tabbaye de Saint- Amand. Broyeîlc*, terre franche, fut dby Google |I4 HISTOIRE r^unî h radminislration gêné- raie des États du Tourne'sîs, par divers décrets du gouvernement général des Pays-Bas, ès-années i653, 1659» x663 et 1666^ en inaintenant ses habitans dans la jouissaQce 4^ }eurs exemptions sur les coBSOjpmjations et don| ils reclapièrent Texécution en 1760, avec froito Sa consommation fut ùxée d'après Tédit afférent de Marie- Thérèse, du sept juîn 174^* ^"^ ces termes. « Broyelles, terre franche, cÇ » enclavemens du Tournésis, à dbyGoogk >> cette communauté , composée >> de nonante-deux familles sao^ >> comprendre celle du seigneur, » (le comte Diesback) du sîeur p Desenfants Delannoy, du sieur p de Mouchin ni celle do curé, » nous réglons pour sa côte : Bonne bière ^ quatre cent rîngt tonnes. Petite bière , cinquante-cinq tonnes. Fï« 5 quatre pièces. Eau^de-vie , deux cent cin- guante lots. Genièçre, trois cent cinquante lots. dby Google a36 HISTOIRE TabaCf six cents livres. Bruyclies payait au Tourné» 3is en 1774 pour tailles , la somme de io33 16 7 Il payait en sus pour imposi- tions de consommation , excé- dant la quotité d'exemption à lui assignée par décret du sept juin 174I9 a^ec 1^ village d'Hol- lain^pour moitié, 38o o o Dîmes, évaluées à 1200 o o Rentes seigneuriales à 5o 00 Terrage à 5o o o Détail des dépenses internes fixées a 90 17 6 dby Google Dp TOURNAY. iZf Au baillî pour sa présence à la pétition d'aide , 3 o p Au magister 4<^ ^ Q Al) père missionnaire 3 o o Gig'^ du sergent 7100 Asspnihlees extraordinaires des gens de loT, compris deux visites des ruisseaux, dans les prairies situées le long de TEscaut, cha- que assemblée a la fétrîbutîon de quatre florins dix patards clia- cune, lesquelles sont au nom- bre de six chaque année» font la somme de 27 o o Entretien de Thorloge r2 o p dby Google ^38 MSTOIRE Entretien des chemins et construction des ponts 12 00 Gages annuels de Téclusier, la sonj^e de 4 o o Entretien des maîtresses rîgofr^s, celle de 7$ o o Réception des placards, celle de 3 18 a Remise et forme des certificats r ■ de publications des placards, ex* traits des naissances» mariages , morts et autres vacations esLtraor- dinaire du greffier :î7 o o Secours aux pauvres du vil- )age ;oo Q p dby Google JÀ TOtRNAÏ. :ii^ Poudre à tirer h la proces- sion de la dédicace du village et à deui aotred grandes fêtes là somme de 9 o O' Sonnerie des cloches à la Tous* saint et durant les rogations , celle dé 3 o o Denier de remise au collec- teur de la taille» 68 10 o Le total des impositions, charges dépenses communales, dîmes du yilldgede Bruyelles, Tannée 1774» portait la somme de trois mille deux cent sept florins douze pa- tards sioc deniers faisant cinq mille dby Google V afo UISTOIRE huit cent dix^hi^it francs sep- tante--neuf centimes. £a 1810, sous ie régime rëvo^ luteur des parisiens , Bruyelles payait à titre d'impositions les sommes suivantes : Impositions fon- . bières. 3ii3 5i Personnelles et mobilières. 836 86 Portes et fenêtres. i4o 2' Patentes. 958 37 Consommations. 3oo 00 Timbres enrégis-' A reporter. 5348 n& dby Google DE TOURNAT. ^4i Report, 5348 76 trementéi et droits de succession. 4^o 00 Total. i2o5o 76 Les biens communaux consis- taient en sept bonniers un quar-; tfer de prairies médiocres, qui en i774f frais d'administration de-: duits y donnaient un f evenu an- nue) de cent cinquante florins. L'église paroissiale y est dé- diée à Sainte»Rictrude. L^abbé de St.-Pierre, à Gand, y était patron de la cure. Tdîme 100. U N dby Google 42i HISTOIRE Les dëcloiateurs y ëtaîeni le chapitre d'Antoîng pour un tiers, le curé da village voisin , d'Hoi- lain , pour le deuxième tiers et le curé dudit Bruyelies pour le troisième lîcr«# L*an 1774, les curés d'HoUaîn et de Bruyelies ont fibandonné foiontàirementi pour la restau» ration de Téglise de Bruyelies^ UD tiers de leur dîme durant sfi années» Le chapitre d'Ântoing ayant refusé d'y contribuer pour son tiers, les gens de loi de Bruy^ elles le firent atlrafrô âu con- dby Google DE TOURÎ^AY. 243 seil du Tournésî^, aûn de le» y contrdiadre« Les seigneurs de Bruyelies y araient autrefois on agréable cliâ« leau, situé près di ia rire gau che de TEscaut, qui tombait en ruine, Tan .1811. Monsieur Lesart de Moucbin y avait coostrait un château à gauche de la chaussée altant de Tournay trers Saint- Amand, Ce château , qu'on nommait la haute appartenance^ conle-^ nant environ quatre bonnier» de terre, fut rendu en 1791 , à MVi, dby Google Hi HISTOIRE Bouvier, frères et sœurs, fermiers à Galonné, qui y ont construit des fours à chaux, de société avec M, Pauwels-Holl, propriétaire et maire de Galonné. Bruyelles est rempli de belles carrières calcaires et à tailler. Il est traversé de plusieurs ruisseaux et fertile en bleds et en colzats. Le village de Bruyelles est de l'arrondissement de Tournaj , fait partie de la justice de paix d'Antoing, et est une recette |f yie dudit bourg; edby Google TOURNAI. ».4'. En 1810 • M-é, M. Jacques- François T) •■■'-{e. Maire, M. GouHau. Adjoint f M. Verrier, Receveur à vk, M» Delwarl, depuis M. Neve, et «ujourd^hui ï832, M, Piiiîîpport, audit At!-- toing. L*aD 1720, Bruyell^ avait trois cents habitans, en 1789, scp^ cent onze» en i8o4, s^pt ceots, en 1807, huit cent virsgt-r»sîx, en ï8i3, huit cent c\n(\n^^xX^ ha- bilans L'on suivait \^ coutume du dby Google ^4^ msToiBB Î3ailUge de Tournë&ià , à Bru-» Le pied y est celui de Tour* pBy, la grande verge de dix»liuit pieds deu:i^ poiiçes^ la moyenne verge ancienne, 4e dix«sept pieds dix pouces, le bonnier de qua- tre cents verges, la razière, le pot et le poids comme ceux de Tournay. Voyez Recueil d'ordonnances et mémoires f concernant Vhistoire de Tournay ^ format in-XT.^ vol. diûc^sept^ pièce iV". g, pages i3 et >4. dby Google DE TOUKKAY. 2/i^ Voyez me$ archis>es pour ïhis' toire de Tournajr^ case^ terres fran- ches lettre B, iV<»«. \ et 12. Dictionnaire géographique des Pdys-Bas^ par Oudielte^ volume i, page 64$ 1/2- 8^, page 54' Carte du diocèse de Tournay^ par Bouge. Voyez droits primitifs par le comte Joseph de Saifit-Genois , volume 2, page ioe6. Tarif métrique par Renard, pages 494 ^^ 542. Carte des PayswBas^ par le gé- néral Ferari^ feuille douzième. dby Google ^48 HISTOIRE Coutumes du baillage du Tour- nésiSf injolio^ page 86» Organisation du diocèse de Tournaj, page 47 Calendrier du département de Jemmape^ pages îi6 et i3g. Carte de Tourna/ et des enn- ronSf par Jailliot^ ^745* Vojez cet oui^rage^ vol. ï5, page 126. VERONE. ue lumeau de Vergoe est une terre franche Flandre^ enclaVée dby Google PE rOURWAY. 7 ^^r^^' 1x4^ dans le village de Wihers, HaU naul, contenant environ cent bonniers do terre. Celte seigneurie franche ap- parteudil en 1740, à Monsieur Faiiligan , écuyer , seigneur d'HoiirdUies, qui y avait un châ- teau. Il en fît extraire du charbon de terre, mais les ouvriers qu'il y employa, gagnés par les pro- pritairesdes fosses h bouille de Gondé, du mont d'Anzin et du Borrinage, firent échouer cettç utile entreprise. dby Google %5e HISTOIRE Les enfans de M. Faiiigan la vendirent , en 1 790 , à M^, Bar- bîeux, propriétaire domicilié en la petite ville de Saint-Âmandf dans la province du Tournésis français. tê^ seigneur de Vergne y était patron et collateur d'un béné- ficier , qu^on appeilaii fe béné- ficier de Vergne^ et qui, à ce ftitre^ y possédait une maison de campagne, avec environ dix bon» niers de terre, plus diverses ren* tes foncières et seîgneuriaies. ^ Monsieur Druon^ chanoine de dby Google DETODRNAY. aSs Coodé, qui ëtait titulaire de ce bénéfice, mourut en 1791* Vergue, comme terre franche, fut fixé dans là quotité de son exemption sur les consommations» par édît de MarîeoThérèse du ig octobre 1756, comme suit: Aux habitans de la seigneurie de Vergïie , composée alors de TÎngt-une familles « Une pièce et demie de vin^ T Soixante- deux pots d'eau^de'-' vie de vin, Deus cent soixante^hiui pol5 d'eau- de^vie de genièvre t. dby Google aSz HIStdiRB Quatre cent trente livres de tabac. Cent qaatreTingt'neuf tonnes de forte bière* ^ Deux cent quarante tonnes de petite bièreS En lySo, cette même seigneu- rie payait au souverain, à titre de rations et subsides, la somme de 4 ^ ^ En 1753, pour l'emprunt, la sommie de i85 lo a En If 755, ceile dé 22 10 o dby Google 0Ë TOORKAT. a33 £a 1753, celle de 38 8 o £d 1759, celle de 38 f4 o Cette même année, qaart en 808, ponr Tentretien de la coar, g i3 6 Pour fe subside extraordinaire, décrété le22 octobre 175734 3 o Pour le subside, décj^été le 3o octobre 1760, 4o î 7 ïp Pour remprunta 4i 17 o Pour le subside de 1766, y compris le quart en sus, 43 7 ^ Tome loo» y dby Google 254 HISTOIRE ÂYdnt redit donne à Pontainè» I)leàu, au mois d'octobre de Fan î686 , Vergne faisait partie dé la cliàtellenie royale d'Atli et res» sortissaît, en dernier ressort^ au conseil souverain du Hainaut^ à Mons; L'édit de ï686 le fit ressortir au baiilage royal du Tournésis €t en deriiier ressort au parle- ment de Tottrnay. Vergue est aujourdliut i83â, annexé au village de Flines, lez- Mortagne» L'on y suivait la coutume dé dby Google DE TOURNAY. a55 Mortagne et 8ubsî<^iaî^eraenl celle du fourne'sis, pour les maio- fermes. Les traités des limites entre l'Autriche et la France, en date des i5 juillet 1769, article 6 , et 18 novembre 1779, article 3^ laissèrent la franche seigneurie de V^rgne sous ia domination ^îilricl|ienne, sauf Ourse} ^udit Vergne. Voyez recueil des édits enre- gistrés au parlement de Tour- naj^vol I, pages 66 et 706. Volume Tapages 3ï4 et 3i5. dby Google îi56 HISTOIRE Volume 8 , page 345. Voyez mes archives^ concernant l'histoire de Touimay^ article^ terres franche% ^ lettre V, iV«»». i à 36. Voyez cet ouvrage ^ histoire de Wihers^ vol. lo , pages i8o et Volume 63 , page 84. DUPLOUIG « 0BIGIE8. La seignearie Duplonjck , à ObigieSi est une terre franche Flandre, contenant environ treize i>Q|inier9 de terre. dbyGoogk m TOURNA.Y. 2S7 * Elle apparlenîiii aociennement à la cathédrale de Tournay. Le décret de Sa Majesté, du 19 octobre 1756, fixe la con- sommatioa des habitans de cette seigneurie, en exemption de con- sommatioDS, comme suit, pour le contingent des deux famille» qui y demeuraient. Une pièce de vin. Trente-quatre tonnes de farta bière. Cinquante-huit tonnes de pe* tite bière. dby Google %%B HISTOIRE Douze pots d*eau»de " vie de France. Trente-un pots de geniès^re. Soixante livres de tabac. Ayant cette époque et même postérieurement « M'^. le cheva*^ lier de Neufprge assure que cette seigneurie avait conservé sa bras* série et ses cabarets qui bras- saient et débitaient les bières en exemption dlmpositipns , d'une manière illiiEitée. Celte seigneurie fut cotisée dans l'emprunt du a2 octobre 1757 ji» 29 3 o dby Google DE TOURWAY. %5g Dans le subside extraordioaire du, 26 octobre 1758 1 pour 1759, à a6 16 o Dana le subside extraordinaire du 3o octobre 1760, à 28 :i 9 SoQ subside ordioairei en 1 7641 ëtaiti avec le quftrt en sus, de 33 i5 9 Le pied y est celui du Hai- naut, la rerge de vingt pieds, le bonnièr de quatre cents verges et le poids de Tournajr. yo/ez mes archives pour Vhis^ toire de Tournaj , case terres franches, lettre P, iV«». i et lo. dby Google '^6q HiSlOIRB RlBEAUPLANCQaE, à DOTTIGN^ES. Cette seigûeuriei située dans le village de Dottignies, est uoe terre franche Flandre relevant de la chàteilenie de Lille et contient environ vingt bonniers de terre. Elle ressortissait originaire- ment an conseil provincial dé Flandre séant à Gand el par arrêt et révision, au grand con- seil de da Majesté séant à Ma- lines. Looîs XIV, maître de Tour- n-iy Cl du Tournesis d«puis 1667^ dby Google DE TOURNA Y. 261 changea cet ordre de choses , par son ëdti doonë à Fontaine- bleau , au mois d^octobre de Tan r686, et en attribua la j ïrî«dîc- tion au baillage royal di- lour- nesis et en dernier resîiort, au parlement de Toum^iy. Son exemption sur les con^ souirriations fut fixée, par décret royal du 7 |uin 174 ^ comme suit : Aux habitans de la seigneurie de Ribeauplanque ^ à Dottigniesp contenant vingt-une familles. Bonne bière^ cent quatrevingt- six tonnes. dby Google Q.62 HISTOIRE Petite hlhe, deux cents tonne?. Eau-de''vie , cent vîngt-neuf lots. Genièvre , cinquante - quatre lois Tahac , trois cent quinze li- yres. Cette seigneurie payait, dès Taq ï-ySo, pour ses rations ou subsides avec la franche taverne^ à Es- taiaihonrg, la somme de 17 i5 o Depuis, sous la direction d'Aï- b^rtTribou, Ribeauplanque pa- yait seul pour subsides, 4^ ^ ^ A porter. 4^ o 0 dby Google DE tÔUR*NAY. îiès' Report. 4^ o o Entretieo de la cour, lo lo o Total. 52 lo o Quelqaes années postérieure- ment, Ribeauplanqup payait de» reçhef ses subsides, ^n commun avec la franche taverne à Estaim* bourg , savoir : Subsides , 69 o o Entretien de }a cour, 17 5 o Total. 86 5 o Ribeauplanque paya seul , à titre de subside extraordinaire, demande par décret du vingt- dby Google 264 HISTOIBE cinq octobre 1758 4' ^^ 3 Quart en sus 10 8 o TOTAL. 52 o 3 Dans Temprunt dëcrété par Sa Môjest^ le 32 octobre 1755 ^ sur la gënér alité des terres fraochea , le hameau fat cotisé, j compris la franche taverne à Etaimbourg, à ia somme de 92 1 1 4 Ribeauplanqae paya seul , k titre de subside extraordinaire en vertu du décret du 3 octobre de Tan 1760, la somme de 4^ i3 <^ Et par le même décret, à titre d'emprunt à quatre pour cent, celle de ^S 6 o dby Google DE TOURSAY. iGS Après la mort de Tribou, sous là direction du chevalier de Neo-* forge, U seigneurie de Bil>eau~ planque paya de recbef, dès J'aa 1767, pour son subside ordinaire» en commun avec la franche ta'- cerne, h Estaimbourg» la somme de ^9 0 o Pour entretien de la somme de la cour i3 17 S TOTix. 82 17 8 Aujourd'hui i832 , Ribeau-^ planque^ ainsi que Dottignies sont de Tarrondissement de Courtray^ Flandre occideiit«l9« Tome 100* W dby Google a^5 HiSTOIRE Fojrezmon reaieilde mémoires imprimés pour servir à r histoire de Tourna/ f format iri'i^^ volume 17 , pièce N^. 9 ^page i5. JBecueU des édits enregistrés au parlement de Toumajy vol. 1 9 page 706. Volume 7, pages 3i4 et 3i5. Fobime^ page 34 u Vqjrez mes archives^ pour ser- çir à Vhistoire de Toumaj, case , terres franches^ lettre R, iV^», i e^ a. FRANCHE TÀTERNB, k ESTÀIMBOURG' La franche taverne est une dbyGoogk DE ïOtJRlf AY. sSf terre Tf^aoehe Flandre, Mltsëe da&i ie village d'EUtaimbourg, To&r^ néâis ^ relevant du château d« Courtray. Ce hameau est coono AiMat sous le nom deseigneurie delà barre^ et contient environ vingt- cinq bonbiers de terre, 4^»i i^uj, ta aenjoiseiie barbe Delcambe, dite gantois^ qui ëponsa Charles Descordes« écujer » 8ei§g neur de Gbisegnies, âait daoïe^ de cette aeigoeurie. En 1619, M^ Deapiennea , ëctt- yer, était seigneur de la barre. dby Google aS» HISTOIRE qui resaortissait an conseil pro- vincial de Flandre, séant à Gand, et par arrêt au grand conseil séant à Matines. Louis XIV, par édit donné h Fontainebleau, au mois d'oc- tobre 1686, en attribua la jurîs- diction au baillage royal du Tour- aéM*^ et i>ar annel àu carlement de Tournay. Son exemption d'impositions sur les consommations, fut fixée par édît de Marie-Thérèse, du sept fuin 174^ pour dix-buit familles c[ui y demeuraient, savoir : dby Google DE TOUWIAY. îi6» Bonne bière, cent cinqusntc- neaf lonnes. Petite bière, noDanle lonnei. F'in^ Soixante-qaatre lots. Eau-de-vie ^ TÎngt-«cpt lots. Tabac^ deux cent quatrevingt livres. Cette seigneurie payait, en 1740 f à titre de subside avec Ribeao- planqoe, dix-sept florins quinze patards. En 1750, seule, \27 00 Entr^ien de la cour, 6 1 5 o Total. 33 i5 o dby Google %Y9 HISTOIRE En 1756, avec Ribeauplanque Ja somme de 69 o 0 Entretien de la cour^ iS 5 0 TotlL. 84 5 o Emprunt, en vertu du décret du 22 octobre 1757, avec Ri- beauplanqae, 92 11 9 Seule, pour le subside extraor- dinaire, d'après le décret du vingt- huit octobre i658, 26 i5 o Subside extraordinaire, en vertu du décret du trente octobre 1760, seule, 28 I 9 dby Google toE TOURNAY, 171 Emprunt, en vertu du décret du trente octobre 1760, la som- me de V 29 2 o En 1767, subside ordinaire avec Ribeauplanqûe, 69 o o Entretien de la cour , i3 17 o TOTAx. 82 17 o Droits primitifs du Hainaut , parle comte Joseph de Saint^Ge-- nois , in-Jblio^ vol. 2 , pages ioo3 ^et ioo5. Recueil des édits enregiUrés au parlement de Toumaj , vol. i , page 706. dby Google ±*}t FîfSlCiRB Faf^es recueil d'ordonnances et ménoims , emcernant Vhistoire ih To^eenaJ^f.^ormat m-12, vol. dix^sept, pièce N\' 9, page 16. , Vojez mes archives pour this:- toirede Tourna/^ case, terres fran- ches^, lettre B, N»K i à 4. f^qyez cet ouvrage ♦ histoire particulière du village d'Eslaim- bourg, vol, 58 , pages 166 à i85. DELTAL, A CHIN<»KAM£GNIES . Delval, terre franche Flandre» relevaM du château de Cour-^ tray; dby Google DE TOURNAY. 273 É!le appartenait, en 1770, à M. Lebrun d'Ostregoies, deMons. Ses rentes foDGières, dius seig- neuriales, rapportaient en 1772, au seigneur de celte terré, qua- trevingt-huit florins onze patard» dix deniers. Son exemption sur les con- sommations^ fut fixée par décret du sept juin 174^1 comme suit, pour les cinq ménages qui occu- pent cet enclavement ; Bonne bière , cinquante ton- nes. Petite bière^ cinquante ton- nes. dby Google 274 HISTOIRE Eaa-Je vie et genièifre ^ qua- rante Jols. Fin, une'pïèce et demie* : Tabac, soixante livres. En 1750, cette seigneurie pa-- y ait, à titre de ration, la somme de 600 Entretien de là cour, i 10 o TOTAL. 7 10 o En 1752, au même titre la somme de 18 o o Entretien de la cour^ 4 ^^ ^ Total. 22 10 p dby Google DE TOURNAT. %f5 Subside extraordinaire, en vertu du décret du 25 octobre 1758, 5 18 9 Idem d'après décriât du trente octobre 1760, 6 4 3 ip Par le même déorét, emprunt à quatre pour cent, en argent de change, 609 Elle était soumise au consélî de Flandre aéant 2k Gand et le fut depuis au bailiage rcrjràl dû Toumésis, par édît de Louis XIY, donné à Ghambord, au mois d'oc* tobre 16861 avec appel au par«- lement de Tourna^. dby Google 176 HISTOIRE Voyez cet ouvrage ^ vol. cin- quante-neu/f page i47# histoire de Chin, Voyez recueil imprimé pour servir à l'histoire de Tournaj , format in» 12^ volume 17, nu-- ^^0 9» page i^. Voyez recueil des édits enre- gistrés au parlement de Tour- najr, vol. i, page 706. Voyez mes archives pour Vhis» toire de lournay , case terres franches, lettre B, iV<>». i à 22. FOBEVLiL-ROTERE ET SOLRUI), A lŒCHIN ET BAILLEUL. Fobel-U-royere , situe à Né- dby Google DE TOURKAY. ^77 chin et Bailleul^ est une terre franche Flandre , reterant arec ses appendances, de la châtellerr; nie de Lille. Elles contiennent ensemble trois cent soixante-quatre bon- niers huit cents verges de terre labourable^ dont deux cent soi- xante-deux de première classe^ cent deux bonniers quatre cent eeptante-cinq rerges et demie de terre labourable médiocre et trois cents verges de mauvaise terre. Cette terre appartenait, en ï549, à Sénéchal, du Hainaut. Tome XOO. Hoste..yGSogle a^S HISTOIRE L*an i549, ^^'® payait pour ses impositions foncières auxËtats de la cliàtellenie de Lille, la somme de 27 florins 8 patards^ faisant de nos jours 91 florins onze patards. La terre de la Royere, sUuée à Néchin et Bailieul, contient 82 bonniers 5o6 yei^ges de terre. Elle ressortissait anciennement au conseil provincial de Flandre séant à Gand et par arrêt au graoid conseil de Sa Majesté séant à Malines» Mais , par édit du mois d'oc-» Hostedby Google DE TOURNAY 279 lobre 1686, donné à Fontaine- bleau, elle ressortit au baillage royai du rournësis et par arrêt au parlement de Touruay. D'après Tarticle 4 ^" traité des limiteSi entre TAutriche et la France, conclu à Versailles, le 16 mai 1769, lesdites terres de la Royere, deFobel et de Solrud, furent cédées a la maison d^Au- triche. Elles payèrent dès lors, à titre d'impositions foncières, aux états du Tournais, 5i2 i3 3 Leur exemption sur les con- dby Google 280 HISTOIRE sommations fut fix^e^ par l'ëdit du 7 juin 1741» comme suit» pour les quatre familles qui corn* posent cette communauté. Bonne bière ^ cinquante ton- nes. Petite bière ^ cinquante-six ton- nes. EaU'de*vie , soixante lots. Genièvre , cinquante lots. Tabac ^ deux cent vingt lirres. En ce, était comprise la terre franche Flandre, relevant de Lille, dby Google DE TOURNAY. iSt seigdeurie vicoaitière , située à Bailleui, conienantavec une belle fibrine, quarante bonniers vingt- neuf verges» mesure de Lille, fatsaot , mesare du Tournésis , quaraate-.huit bonniers cinq cent septante^deux rerges , occupés en octobre 1763, par Nicolas Del- rue^ au fermage annuel de 1 45G florins courant de Brabant. Cette seigneurie vicomtière , arait haute , basse et moyqnuQ justice, droit de chasse de thon» lieu et de winage, qui sont pré- levés sur les chariots qui ta ira- versent* dby Google aSa HISTOIRE Elle possédait encore diverses rentes seigneuriales, consistant annuellement» en argent, à vingt* trois livres cinq sois six deniers; plus en dix-sept chapons un tiers, dix poulets, deux oies, deux 11* vres et demie de cire, dix pots et demi de vin ^ trois razières de golnëe, deux razières de fro- ment, onze razières deux hot» teaux et huit bassinets d'afoine. Ces rentes se percevaient sur neuf bonniers environ de ma- zroîrs et terres labourables, tenus en coterie de ladite seigneurie, qui en outre, arait trois fiefs qui en relevaient. ^d'fcyGoog^ Î)Ë TOURNAÏ. 283 Cette seigneurie possédait en sus toute la dî^ne inféodée du riliage de BaiileuL Monsieur Obert» de Lille ^ la vendit, en 1763, à M. le mar- quis de Yiiiegas, seigneur d'£s- taimbourg , qui s'en dessaisit, en 1800, au profit de ; . ; . • Voyez cetous^rage; volume 58, page 1%']^ article Bailleul. Volume ^Z ^ page 189, article Néchin. Volume 5^, page :285. , Vojreznj^s archives^ concernant ^1, HostedbyGoOgk i84 HISTOIRE Vhistoire de Tourna/^ case ter* res franches , lettre F, iV^s. i à 12. Recueil des édits enregistrés au parlement de Tournaj, vol. I, pages 706 dt 707. V(yyez mon recueil (fe mémoires imprimés pour servir à Vhistoire de Tournaj, Jormat m-13, vol. 17» pièce N"*. 9, pages 10 et 11. BEàOUE0, k HEIiCHlN ET A SAINT- GENOIX. Beaulteu est une terre fran- clie Flandre, contenant environ trente Bontiie^rs de Iwre. dbyGoQfîle DE TOURNAY. a85 Beaulieu payait ses subsides en commun avec les trois terres franches dont sera parle ci-après. Par décret de Màrîe-fhërèse, son exemption sur les consom- mations fut fixée comme suit , pour les neuf familles y demeu- rant. Bonne bières cénl quatre ton- nes. Petite bière ^ cent TÎngt ton- nes. Eau-^de-vie , soixante lots. Genièvre^ quarante lots. dby Google i86 HISTOIRE Tabac , deux cent qaatrevingl livres. Par édît du 19 oclobre 1756^ la cotisation d'exenoption fut dé- terminée en ces termes : ce BoQvries, Aatriveset Moene; » enctarées dans les villages du » Tournésis , d'Helchin, St.-Ge- )» noix^ Bossuyt et Saint-Léger. c< Aux habitans de ces différen- y> tes seigneuries, composant en* » semble seize familles , nous y y% réglons et assignons^ en sup-' » primant ce qui leur avait été 7> accordé sous la dénomination dbyGoogk DB TOURNAT. ^87 » de seigneurie de Beaulieu , I» à Helchin, par le règlement » du 7 juin 1741 1 saroir : Vin 9 une pièce. Bière forte ^ cent quatrevingt'- deux tonnes. Bière petite f cent nonante-deox tonnes* EaU'^e^vie » cent huit pots.^ Genièvre^ quatreringt pots. Tahâc I cinq cent vingt livres. Vojez droits primitifs par le Hostedby Google ^88 HISTOIRE comte Joseph de Saint-Génois g ^volume 2» pages ioo5 et io48. Archis^es pour sernr à Vhis- toire de Tournaj , terres franm elles, lettre F^ iV^^ i à 4i. BO0VRIE8 , A S'.-GENOIX ET BOSSUT. La seignearie et ferme de Bou- vries , situëe dans les villages de Saint-Genoix et Bossut, Tour- nésîsi est une terre franche Flan- dre^ relevant de Courir aj* Elle contient trente bonniers de terre ; Cette seignearie franche ap<} Hostedby Google DE TOURHAÏ. aSg parlenait, en i432i à Jeanne Delbouyries , qui épousa^ à ceUe époque» Jacques Waction dit le Saucke. En 1616, cette terre franche appartenait à Jacquelines de la Bouvries » qui épousa noble liom^ me Hugues de Tbonars. Elle passa depuis dans la fa- mille noble de Messieurs de Jucco^ de la yiiie de Tirlemont , en Brabant, qui possédèrent cette terre jusqu'au commencement du 19 siècle. En lySo, elle payait, à titre Tome 100^ Y dby Google ^ !l§o HfêTOIRB de subside aûnuel aree aotre seigneurie franche , 20 o o Entretien de la cour, 5 0 o Total. 25 o o £n 1756, sous Tribou, pour subside, 4g 10 o Entretien de h cour, la 7 o TOTAt. 61 17 o Dans i^emprunt sur la génë*> ralité des terres franches, auto- risé par décret du 20 octobre 17^7, son subside extraordinaire fat)fixé, avec Beaulieu , Ter* pighem^ Autrîye tt Moene à la somme de 83 0 o dby Google DE TOtJRWAY. a^i Pour subside extra^i Unairc , levé par décret du 25 octobre 1758, 49 « 9 Pour subside extraordinaire demandé par décret du trente octobre 1760, 3i lO lo Dana Tcroproot h quajtre paur cent, fait en fertu du Hi^e dé* cret sur la généralité des terres frauches^ ces cinq seigneuries y furent cotisées k 53 9 o iSÈTÊLOPOlàZ I>€ CAMÉRA Y^ A ÉAtff. Là mé^opi^e dé Cambrwf c»t une terre franche Flandre « rele» dby Google àgoi ItOlRÊ tant de ]a chàtellemô de Lillé^ appartenant au chapitre de la métropole de Garabray. Elle contenait vîngt-quatre bon- niers et un quart. Quelques unes de ces terreâ et appandances étaient situées au hameau de la Tombe et au fau- bourg Morel. . Celte terre franche avait jurîs«» diction et loi particulière , que Marie-Thérèse organisa par un décret particulier, en date du 17 janvier 174^, article deux. En 1758, on y levait dix pa^ dby Google - DE TOURNA Y. agi tards de lailie au bonnier , 8ur cétti; apparlenaotou loues par Un habitans de cette .seigneorie et le double, tar les locataire» fo- rains. Cette aeigdeurie est sitoëe sur la rive droite de FEscàot et fai- sait anctenoement partie de la chàtellenie d'Ath, dont elle fut distraite et ensuite rëanie à U [arisdiction et administration su- périeures du magistrat de Tour- i^^Jf psi" ^dit de Louis XIV, donné a Ghambord^ le seize oc- tobre 1669. Depuis elle ressortit au baii« dby Google i^i aistoîftË lage royal du Tournësîs et par arrêt au parlement de Tournay, par nouvel édit de ce prince, donne h Fontainebleau^ au mois d'octobre 1686. ' Cette terre franche payait, à titre de subside^ en 1750^ cin- quante florins» En 1752, 49 ïo o Entretien de la cour, 12 79 Total. 61 17 9 Subside extraordinaire, en vertu du décret da 25 octobre 1758, la somme de 22 5 9 dby Google ÎÎÉ rOURNAÏ. igS Aide extraordinaire» en vertu du décret du 3o octobre 1760^ la somme de js3 8 ip Pour Temprunt à quatre pour cent , d'après le même de'cret, la somme de 24 5 o En 1758, po»e? aîjfhiiûe ordî» naire et quart en sus, 29 11 3 Cette terre franche fut auto- risée, en 1759, à établir une imposition extraordinaire , pour un an , de vingt patards au Bonnier et le double sur l^ fo« rains, afin de faire face h ces demandes extraordinaires. dby Google 196 HISTOIRE Gertii^ commuDautë fut réglée pour BOIT exemption sur les con- somosPBticNàB, par édh du 7 juin i'j4i, comme suit : léit communauté du chapitre de la métropole de Cambray, à Kain, composée de sept familles, non compris celle du cui^é, aura pour sa qoote* Bonne bière ^ cinquante-cinq tonne». Petite bière^ trente-trois ton- nes. Eau-'de vie, trente lots. Geniè^re^ vingt-huit lots. db^Googk DE TouaruY, %^ Vin^ vingt-cinq lois. Tabac, quatrevingt livres* Dans ces exemplîoiis ti'eat pas comprise la maison du curé de Kain, ni un terrein sur lequel sont bâtis les Jeux cabarets ap- partenant au sieur Flament ; Ils notaient pas soumis aux impositions sur les consonama-^ lions, mais bien à une recon-*- naissance envers les États du Tournësis, pour y jouir de cette exemption pendant la vie dudit Flament, brasseur, et de sa fem^* me. dbyGôOgk âg» HISlOlHÊ iNoUzquc (e iBagislrat de Tour- day doit se contenter des cabarets francs du sieur Flament, et ce^ suivant les réclamations ancien- nement faites et à diverses ëpo^ q^^ues^ parcequ'ils sont les seuls non soumis aux impositions et qu) ont autorisé les abus dont l'on se plaint^ en les soumettant aux mêmes taxes pour le débit, ainsi que les autres cabarets* Sur leâ neuf cabarets qui exis- taient à Kain , en 1760 , trois avaient * leur emplacement vers les limites de la banlieue de Toiiroay^ sur des terreins pré- tendus francs. dby Google DE TODBWAY. 299 Deux de ces cabarets appar- tenaient andit sieur Flament^ le premier Bommé rouge cauche » le êeconà nomme la place de Kain. Qaant au troÎMème ^ appar- tenant à (a dame Dumortier , nomme le vert lion ^ jonissait par provision (sans aucun droit ni titre) de la franchise indétermi- née des impositions sur les con<» sommations* Un seul de ces €al)arets dé- bitait plus de bière et eàu-dé* rie qae les six ^lotres de Kain* dby Google 3oo HISTOIRE Les trois cabarets, ci -dessus s'étaient attribués ces exemptions» en y bâtissant leurs tavernes sur des terreins qu'ils avaient pris en arrentement du chapitre mé- tropolitain de Cambrajr et de rabbsje de Sainl-^Martin de Tour* najr. Vojez cet ouvrage » histoire particulière du village de Kain, vol. 62 y page i5i. Recueil des édits enregistrés au parlement de Tournajr , vok i t pages 64 à 80, Voyez recueil d'ordonnances et dby Google DE TÔURNàY. 3oi mémoires j concernant Vhistoire de Tournajr ^ jormàt iVi-ia, voU dix^sept, pièce N\ g, page it\ Voyez mes archives pour Vhis^ toire de 2ournaj , case terres franches, lettre M, iV". i à 20. BEIGNECRIB DE hA COLLÉGULE DE ST.-PIERBE DE LILLE, A ESTAIOIPUIS. C'est une terre franche Flàn» dre, rekvant de la châteilenie de Lille 9 cbàtedant quàtreriogt-' sept bonnien on^e ceoU vergés de terre. On y suivait la coctamé de la châtellenie de Lille. Tome (00. Z Hostedby Google 3n HISTOIRE Elle ressor tissait au conseil pro^ vincial de la Flandre , séant à Gand, et par arrêti au grand con*> aèil de Sa Majesté, séant à Ma» Unes* Gett^ jarisdîction royalq^fut attribuée an baillage du Tour- nésis et par arrêt au parlement de Tournaj, par édit donné à FontaineBleau, au mois d'octobre 1686; GeUa terre fut cotisée par édit du 7 juin i74if dans ses exemp» tiens, comme suit; Pour la seigneurie de la col- dby Google DE TOURNAT. 3eS légiale de SaiulPierre de Lille, à Ëstaimpuîs » composée de cent Dçuf familles , nous réglons et assignons , savoir : Bonne bière^ trois cent douze tonnes. Petite bière t trois cents ton- nes. Fin^ cent dis:«b ait lots. Genièvre^ deux cent cidqatnte lots« Tabac i sept cents livrés. Son sabaide , en 1750» était de 166 o o A reporter. 7©6 oHô dby Google 4. HISTOIRE Report. ï6G 0 o Quart en sus , 4ï 10 0 TOTAL. 207 16 ô lues impositions foncières qu'elle payait aux Étals du fouméj^is » s'éle?aieDt^ en 1789, à 176 76 Voyez cet ouvrage, vol. cîn^ quante-huit ^ pages 73 à 96, ar- tiçle, Estaimpuis... Fo/ez mon recueil de mémoires imprimés pour servir à V histoire de Tourna/ 1 format in- ix^ ^volume dby Google DE TOURNAY. 3#5 Recueil iks cdits enregistrés au parlement de Tournoya vol, I , pages 706 et 707. yoj'ez mes archives^ pour ser- vir à thistoire de Toumaj, case terres franches^ lettre E , iV<>«. 1 à 16. ARCHIVES DE TOURNAT. Nous aroDs plusieurs fois parle en cet ouvrage, que les ar- chives de Fournay existaient dans une tour vaste et solide , au milieu du local de rhotel^de- ville , démoli par les vendliilet do 19®. siècle. Hostedby Google ' âoâ HISTOIftE Cette tour, qui contenait nos archives municipales, s^appelait la tour des six. On rappelait ainsi, parcequ^ rentrée en était fermée par trois portes à deux serrures chacune/ ce qui formait le nombre des six clefs, qui étaient sous la garde de six magi^rats, savoir : Le grand prévôt en avait une, le grand majeur ui)e, le.premier juré une, le premier échevin une, le premier conseiller pensionnaire une, le premier fiscal une. Total six clefs , qui étaieai dé* Hostedby Google DB TOCRNA.!. îoy posées dans un coffre fort, fermé à clef, qui était confié- au gref- fier en citef des conaanx. On De pouvait ouvrir les ar- chives sans une résolution préa^^ labié et motivée des six consaux, qui alors se faisaient ouvrir le* . dit coffre par leur greffier* De là, les consaux se rendaient è l'instant aux archives dontila ouvraient ainsi les trois portes^ Ils ne pouvaient y entrer que sans canne, sans chapeau et sans épée. Les mesures de précaution et Hostedby Google 3id8 histoire la solidUé de cette tour Toot mis à Tabrî du pillage et des des- tructions des calvinistes , vers le milieu du 16^. siècle. En 1745 , L0UÎ3 XV s'e'tant emparé de Tournay^ établit bien- tôt y comme on Ta dit en cet ouvrage, un conitrii^f.sion spéciale» présidée par un conseiller au parlement de Besançon, qui était conseiller d'Ëlat, d'un membre de la chambre des comptes de Bruxelles et du greffier des con^ saux, Depestre. Le travail occupa cette com- mission et les écrivains qui en dby Google DE TOIRNAY. Soj furent chargés , f?oi3s son ins- pection îniroédiate, jusqu'an mois de février i']4g% époque à laquelle les français durent évacuer Tour- nay, en verlu du traité d'Aix-- La-Chapelle, ooociu en l'^^L Cette opëralion donna un pro- duit de iiy volumes in-fotio , manuscrit, collectijon adtiitrable qub j'ai lue, vue et consultée durant trois années, lorsque j'ét^ir législateur à Paris , ès-années «797 1 ^798 e« 1799 J'en ai fait usage opportun eir cet ouvrag^^ et en ai uiéme donné* quelques «titrait». dby Google 3iio MfSTOIRË J'ai remarqué avec admiration les exlrêoies précautions qu'on avait prises pour en constater la texture avec une scrupuleuse exactitude, puisque chaque page y estcoliationnée par lesdils trois commissaires spéciaux* Ce dépôt précieux existe à la bibliothèque royale à Paris, dans les appartemens dits des manus^ L*an 1794* un marchand mon* tois» demeurant alors à Tour- nay , rue des puitsleau , fut nom- me membre du magistrat de Tournay, par les représentant du peuple français. dbyGoogk DB fOXmHkJ. 3it Il 86 fît ouvrir par la force lesdits archives 9 où il prit toat ce qu'il voulut, s'empara de plu^ aieura registres précieux et causa lui et ses énfaus qu'il y avait introduits, an désordre, une con« fusion y une lacération et une dilapidation quHl est impossible tout à la fois de concevoir et d'exprimer. A la démolition de cette tour, dans le commencement da 19^. siècle, le désordre fut porté à son comble. L'on y jettait par les fenêtres les titres , Chartres et registres les plus préeieax. dby Google 3ca . HISTôIftE Uû homme aussi précieux jpar son amour pour le bien pu*- blic que par ses grands talent, Monsieur Hennebert, créé archi- ?îsle de Tournaj, répara ce dé* sordre autant qu'il le put, et ron est parvenu à j conserver la chartre donnée par Philippe- Auguste aux (ournaisiens , Vsn 1180, mais qui ne leiur fut réet^ lement envoyée, que Tan 12^1* Il serait à désirer que la ré^ gence de Tournajr , qui a fait tààt de dépenses inutiles en démôlt- tions, telles que celles de Thô» tel-de-villè et dépeùdan«:é5 , du pODt»à«i'arche , cotame i\xsêi pit dby Google DE TOURHAY. 3i3 l'érection d'un parc acëole/ d'une salle de danse et de concert, que l'on a appelé avec raison, le temple de la folie ^ il serait à désirer, disons- nous » que la régence de Tonrnay, après tant d'actes deran- dalisme et de constructions aussi sottement conçues qo'exécutées , en reviennent enfin an sens comn mun et yeuillent supplier le rot d'employer les écrivains ou com-: mis de légation belge à Parts ,d'ob-; tenir du roi de France la permis- sion de copier ii la bibliothèque royale ledits 117 roi. in-folio, en mannscrit, dont Tauthenticitë est irrécusable, et ce, moyennant un salaire modéré, dont la ville de Tome 100. dby Google 3f4 HISTOIIUS Tottrnajr supporterait la moitié 6t le gouvernement royal de la Belgique Teutre moitié; AtHSI 80IT-IL ! dby Google DE TOURNAY. Si5 CONJECTURES Sur Vorigine reculée des Urreà franches dans le Tournésis , fe Hainaut, le Brabant et le pays de Liège. L'on a vu dans cet ouvrage et spécialement dans mon mé- moire couronné sur la servitude aux Pajd^Bas, que les terres fran- ches ^ ou pour mieux dire des JrancSy étaient franches, quittes libres, c'est-à-dire affranchies dé toute espèce de contributions, par un privilège spécial que Giotis, roi des francs, accorda aux terrifs qu'il co^ncéda k perpétuité ^^t% compagnons d'armés , co - par- dby Google 3i6 HISTOIRE clîonnîfrs de ses conquêtes et victoires daos les Gaules. Celte concession privilégie'e fut pcfrpëtuëe d'âge en âge, jusqu'en Tannée 1794, e'poque à laquelle les français s'emparèrent de la Belgique. L'on voit, au 8*. siècle , que Pepîn de TEristal et Pepîn de Landen,(*)son ifîls, ayeuldeCliar- leiiiagne , possédaient», comme (*) PHilippe-Je-Bon, duc de Borbon, qui était souverain de la plus grande province des Pays-Bas, (depuis la mort tragique de Jean, son père, arrivée ^ dby Google DETOURNAY. 817 terres ft anches, les terres de TE ristai et de Landeti. L'on conjecture d'après ceci, que ce privilège, fruit d'une con- cession rojralei à titre d'exploits en i349y jusqu^à son décès en i/^oj), fat celai qui le premier entretint des troupes réglées en temps de paix et assigna le logement et la nourritore de ses troupes dans les boargs , yillàges et bameaut des terres francbés^ dans Tétendae de sa domination aux Pays- Bas. Il en fixa lé' fairc^ sous la déno- mination dfe ràdàn de fourrage et nourriture , qu'on étàlu^ par homme, savoir : dby Google Sï* HISTOIKE jmililaires, fut respectée par tes rois meroviogieDS , carloriogiens eK capeciens. Il D^appartenait donc qu'a une Dation révolutrice, qui depuis 43 Pour cbaque fantassin, dix patards et pour chaque cavalier, le double. Dans chaque village des terres fran- ches, le magistrat et les bourgmestre et ëchevins d'icelai en faisaient la répartition sur chaque bonnier de terre. Mais lorsque les guerres des i6«. et i7». siècles, dont les Pays-Bas fu- rent le the'àtre, eurent nécessité le dby Google DE TÔUBNAY. Stg ans n'a cessé de bouleverser et d'anéantir les institutions civiles et religieuses de la France et des pays que les révolutionnaires ont conquis, il n'appartenait, diVje, qn*à elle de frapper du marteau logement des troupes dans les cita- delles et les cazernes des villes fortes, les souverains àes Pays-Bas ne main- tinrent les privilèges desdites terres franches , qu'à cliarge de payer k leur prince lesdites rations en ar- gent, selon Tévalnation avant dite et à cliarge aussi de supporter, comme les États des provinces^ dans les ca- lamités de guerre, les emprunts et subsides extraordinaires, que lés États dby Google^ 3ad HISTOIRE de ranëantbsiemeni cette glorieuse prérogative, frait de la valeur et de la victoire» concédée aux com- pagnons de Ciovis. C'est un malheur assurément, qu'aucun historien n'ait traité desditea provinces de la Belgique payaient , alors à leur souverain. C'est ce que j'ai évidemment dé- montré daâB le ccrurs dé cet ouvrage , spëciàl^iûi^nt a. l'histoire souveraine des terres franclies^ et c'est aux con- ditions siasdîtes cj[ue ces terres fran- ches se maintinrent dans lèrfrs fyan- cliîses, pnvilèges et exemptions d'im- dby Google DE rOLRNAY. Sai jusqu'ici d'une manière callié- gorique et spéciale, pour la va- leureuse nation des francs. Le savant abbe? Dubosse, d;;ns son hislofre critique de l'élablîs- positions , sp^cialeraent dans celles de consommatious, telles que bîere, vin, eau-de-vîe , genièvre, anis et vinaigre. Mais comme tonte exemption a ses abus, les seigneurs des terres fran- elles faisaient de leur exemption un calcul de finances et établirent dans leurs seigneuries àes brasseries de ^ bière, de genièvre et de vinaigre , qu'ils exportaient frauduleusement dans les provinces BelgiquesT, qui les «ntouraient de tous côte's. . dby Google 322 HISTOIBE sèment de la monarchie fran-- çaise dans les Gaules, seul y a répandu de grandes lumières. Il faut le dire avec rétiié\ ce savant abbë du siècle de Louis XIV était un des écrivains qui Les États des provinces en por- tèrent lears justes plaintes au sou- verain de la Belgique, ce, qui obli- gea rémpereur Charles VI, en 1720, de porter an édit qui fixa la quotité de chaque habitant des dites terres franches , pour la consommation de son ménage, tant en vin, qu'en bière, genièvre et eau-de-vie, à charge que cette quotité épuisée, rhabitaiit qui voulait consommer davantage , de- dby Google DE TOURNA Y. Sa^ ont iilastré le règne de ce grand monarque. Cependant on doit en conve- nir, Louis XV et Louis XVI ^ ses successeurs, ont protégé les lettres est les sarans autant qu'ils Font pu. Il en était de même en Bel- vait en sapporter rimpositîon ordi« naire. llarie-XHérèse , fille dadit eiQpe- reor Charles yi f reno^yella, en ij^t% la fixation des consommations potir les exemptions d^impositions « dans Icsditci tejptc^s Craiififefiai ^uô h çovs dbyGoogk 32^ HISTOIRE gique^ mais il faut le dire avec douleur, .les Paquot^ (oiort en 1791) les Foliés, (miort en 1802) les Desroche», (mort en 1788) les Desgrares (mort en 1804) et les Ghesquierre (mort en 1792) ont fermé en Belgique, le chaî- non non interrompu des écri-; Tains de première classe, qui ont du temps et Tatigmentation de la population y avaient naturellement ne'- cessité. Mais il resta un inconvénient ra- dical provenant de Tabos des bras- series exemptes. Cette souyeraine y pourvut, [tm Hostedby Google DE rOURl^Ay. 32fi iUustrë ce pays depuis le 2®. siè» cle jusqu'en 1794- Il ne reste en Belgique qu'un savant et illuslre écrivain et de première classe , c'est Monsieur l'abbé Du vivier, né à Mons, e» Hainautf aujourd'hui i83:2 cha* noine > archidiacre de Tournay, daDs la 8i^« année de sa car- rière. 1750, par un édit spécial, qui or- donna la destruction immédiate de tou- tes lesdites brasseries seigneuriales des terres franches, (ce qui fut exécuté) en maintenant toutefois le taux d'exemption de consommations 1 assi« gné à chaque habitant, Torac 100. B a Hostedby Google 3)6 HISlOIRB li faut te dire a?ec sioce'rité, le règne des^ lettres eo Bel- gique unira avec ce savant écri* ▼aÎD. Il faut espërer qu'un nouvel ordre de choses renaîtra pour récompenser, non les Jrêlons, mais les savans , qui, toujours modestes f empiojent aujourd'hui Voyez cet omrage^ voL 65, pages 199 à 400. Volume 80, pages g8 à 102. Volume 85, page 387. Volume 86, page 3ia. Volume 90, deuxième partie , pages \ a65, 298, 377, 382, 5io et 5i2. Hostedby Google DE TÔtjUSiY. S%i léor fémp^r ïeurs vèillti etiéar fortune pour éclairer et être utiles à leur pays, malheurease- ment obscurci dans notre siècle à fapéutn.pûtiouJtf par ùoû petits grands papas^ hommes qiii, depuis 1794, ^. sdât éiùf^véé Hieé au- tant d'aodace que d'tnàpànitë, de la république des lettres. De la Btedby Google 3a» IBiStOIRË DE Ifi PIPI.01VIATIB EN BUKOFÉ , AO lt)«. SIÈCLE. RUSSIE. Le cabinet le plus sage comme le plus magnaniime de l'Europe, est incontestabiement celui de Saint-Pétersbourg. L'aatocrate Nicolas, qui seul à su vaincre et conquérir la Tur* quie, en i5 mois, et qui ^ eu la courageuse magnanimité de res- tituer toutes ses conquêtes au Divan, prouve à Tévidence qu'il est le plus grand monarque de Tunivers. Ce puissant potentat parait ap- pelé par la divine providence dby Google DE TOURHÀY. Sig pour rëtdbllr en Europe la légU t imité des dyfi&diies et le rëU- blissémeot de> saiots auUis. te prioce est fructueusement secondé par le pivs grand di* plomate de TËurope, après lui, le comte De Nesselrode , son ministre des affaires étrangères. PRUSSE. La Pruéifé est éridemment bien organisée dans son ministère comme dans son prince pour seconder les vnes 89ges et pro* fondes de la Rosaie. AUTRICHE. L'Autriche a dans le prince de dby Google I3« HISTOIRE Metternich , son premier ministre^ un diplomate qui sent le besoin de s'unir à la Russie el à la Prusse, pour ëtabUr en Europe une paix juste , ferme et durable et la légitimité des trônes, si la persuasion ne peut Teffectuer et. qu'il faille employer, pour y par- venir , la force de» armes qui est la dernière raisoa des rois. ANGLETERRE. L'Angleterre a dans son sein deux espèces de diplomaties. La première, qui. est lâ plus puissante, est le ministère réTo- îutionnaîre des wighs. dby Google . m tOtJR»AT. 33t La seconde, qui veat oaaio* tenir la coostitution de 1688 » connue sous le nom de lorrys , ne pourra se soutenir contre les dipiomates révolutionnaires, ce qui forcera la grande Bretagne h jouer un rôle de neutralité dans la lutte qui va éclater en Europe, entre l'autorité royale et légi- time d'un côté, et celle des révo-^ lutionnaires de Tautre. HOLLANDE. La Hollande a dans son sein pins de cinquante diplomates de première classe, et à Taide de ses marais , de ses fleuves, de ns for« dby Google iH «ÎSIOÏRÊ teresses et de son patriotisme , elle soutiendra avec courage la latte codtre la Belgique. BELGIQUE. La Belgique, il faut le dire, en vérité ne possède aucun di* plomate ni financier de première classe, et c^est ce qui la fera échouer dans la lutte qu'elle soutient jusquUci par le courage de ses armées avec, ta Hollande et avec les puissances du Nord qui, quoiqu'on en dise, soutien* neni sourdement Guillaume i^^* « roi des Pays-Bas: dbyGoogk DE TOURNAY. 533 FRANCE. Finalement la France, depuis la chûle du ministère Villèle, ne possède dans son cabinet ancun diplomate de première classe; Il est dirige aujourd'hui p^r un prélat boiteux, qui deouîs 42 ans, à joué comme minis- tre, le rôle successif de royaliste révolutionnaire^ de républicain ^ de consulaire^ d'impérialiste, de royaliste légitime, et finalement de royaliste des barricades. Ce protée diplomate s^est ac- quis par 668 manèges une for-» tune immense, et malgré son Âge dby Google 334 HISTOIRE presqu'oclogëraîre , ce brouillon diplomate finira par attirer sur la France les plus grandes cala* mites et le partage de cette puis* aante monarchie, malheur qu'elle ne pourra éviter qu'en relevant ses saints autels et la légitimité dc^s djnasties. ^ dbyGoogk BETOUKNiï. 3S5 ADDITIONS A la stratégie de Toumay \ vol. 10 1 , I". partie. RUE DES CHORRAUX. La maison des enfans de chœur ^ fut occupée jusqu'en 1828 , par les carmélites^ qui sont allées demeurer alors près de la pa- roisse Saint^ean^à Tourna/» Cette mataoQ est occopëe do- pais i83i par les demoiselles Lejeune qui y ODt établi ao pen- sionnat aussi instructif qu'atile €t bien suivi. dby Google 336 HISTOIRE En ladite rue des enfans de chœur et vîs-à-vis le pensiounat dont nous venons de parier^ se voit rëiablissement des frères de ]a doctrine chrétienne, que Guil- larne i®^ avait chassés de Tour- njy, quelques années antérieu- rement^ et qui y sont revenus en i83i » sous le règne tuté*- laire de Léopold, roi des Belges* Ces pieux frères continuent à y instruire gratuitement et fruc- tueusement» environ cent cin« quante garçons , dans le caté- chisme^ la lecture , l'écriture , la grammaire française » l'ariihm^^ dby Google lîqae, les règfe» de traîs et Tal^ gèbre* La munificence inépuisable et Vëritablemenl chrëlteane de M» le baron de Gazier, de Monsieur fioueher-PélilioB^ à Saint-Jeao^ et de qa^^ues autres personnes charitables, ponryoient à la sub- sistance de ces pieux frères chré- tiens et Gontribue ainsi à donner Tinstructibn aux enfans dont lea parens sont peu fortunés. Vol. loi, i^'. partie^ page 4o3m RUS8 DE XiA TÊTE D^OR ]5T 0S5 ŒAFEIXISRS. La grande boucherie qui aboii^ Tome ÏOQ. C :2 dbyGoogk 338 HISTOlHn Ut à ces deux rues, rient d^être rétablie sous une forme aussi agréable que profitable et saine. Deux parillons du côté de la rue de la tête d'or et deux pa- villons du côté de la rue des chapetliers y sont établis pour y renfermer /es chiens et les char» rettesdes bouchers, ce qui pour- voit ^ Tinconvéoient de les voir aboyer à chaque établi de bou» cher. Les bouchers ont chaque im caveau fermant à clef , où ils conserveront, vers le soir de cha- <|ue journée , la viande qu'ils dbyGoogk DE TOURNAY. SSg B^ont pas débitée, et ce« pour le leodemaio. En travaillant à ces utiles et ingéniecises coosiructions , Ton t/ouva dessous la boucherie^ des vestiges des anciennes fortifica- tions de Tournay , venant de l'aocienne porte des poteries , située autrefois rue de Paris. On trouva daos les souterains une immense quantité de rats qui furent tous exterminés sous les routes démolies de ces an^ ciennes fortifications. FoL loi, i*'. partie, page 'jSg. MARCHÉ AUX POISSONS. La régence do Tournày a sa- Hostedby Google i4o ffistêiRË gemènt résolu en 1882, que lé marclië aux légumes, qui se trou- vait a^ marché aux poissoes , lierait transféré s.ur la rive droite deTËscaut^ sur le quai Waterloo, dit des quatre bras. QUAI DE L'ARSENAL. La régence de Tournay a sa- gement résolu, en i832, que Tabatage des bestiaux se ferait \k Tavenir à Textrémité du quai de rarsena\ , à l'endroit où se trouvaient les douanes et leur entrepôt, ce qui fut exécuté ponc- tuellement. Cette mesure ianîl«îre a reçm dby Google Dé tOURNiï. 34 { Tapplaudiâsement universel et ont obvié à rinconvënient des aba* tages particuliers chez les bou-^ chers ^ ce qui était sujet non seulement à corrompre VbIp et à causer des maladies épidémi- ques, mais encore h ce que les bouchers ne puissent tuer des bêtes malades ok malsaiflês» JFIK DU VOLUME lOOé dby Google dby Google ERRATA du Tolume loo. ^Agc 9f ligne 8, au Heu do 1797, lisez 1697, 32, ligne i3, ûu lieu de /r. lisez /l. 93 , ligne 8 , an lieu de possëdait, lisez pos* sède. 100, ligne i5« lisez Z)az^5- que. iSg, ligne 7 i au lieu de i7«. siècle, lisez 7*. i5i, ligne i5, au lien de d^Apnaye, Ibez Annaye. i63» Kgne 4» lisez et se 4eshérite. P4- ■ Hosted byÇoOgle 184, lign^ tS» au lieu da Fonage, lisez Fouage. i2o5^ ligne S, au liea de Delaunoy, lisez />6« lannojr. 236| ligne t5, au Heu de fixées , Usez fixes. ^4? 9 l'g°^ 5* au lieu de Oudielte , lisez Ou^ - diettes. 277 , ligne i5 / lisez ae^ Sénéchal du Hai^ naut. 288, ligne .8 V au lieu de Tliohars , lipez 7%o« 3^4 f. ligne 3, au lieu de Foliés, lisez Feller, tm 0fi l'ereàta-* ♦ïjf. Host.edby Google ESSAI CHRONOLOGIQUE POUR SERVIRA L'HISTOIRE DETOURNAT. V Hosledby Google , j dby Google ESSAI CHRONOLOGIQUE POOR SERVIR A I.*HISTOI&K DE TOUftNAY ; PAR M. HOYEELàNT DE BEAUWËLAE&B « propriëlaîre , ex-législateur* Orné du portrait de fauteur. TOMB CI. STRATÉGIB DE TOD&NAT, l^^. Partie» A TOURNAY , evszL'AtJTfiua, g;aaide TArsenil. Hostedby Google Trois exemplaires, ajanù été déposés , je poursuivrai les con» trifactefirs ffaprès laloi. Tmamajr, i83ï. dby Google ÉPIGRAPHE. Le droit du plas fort appartient aux animaux, c'est le seul qu'ils connaissent ; mais l'Homme en con-i nait un autre : il peut et devrait toujours se conduire par le droit du plus juste. Foyez lettres et pensées] éTJptieus^ pagfi 24d f édition i/z-tsi , à Paris , chez J. M. Eberhart , imprimeur (bê collège royal de Fratice , rue du Jm Saint-Jmegues ,^ n^« X2 , mnée iBiS. «33 ■ dby Google dby Google AVERTISSEMENT. Je dois compte au lecteur âa motif qui me porte à faire irH^ primer le n)olume loi , qui con- tient la stratégie Intérieure de Tourna/ j et le volume 102^ qui Contient la stratégie de ses fau-* bourgs et banlieues anciennes et modernes ^ etce^^ antérieurement au volume 100 , qui comprend Vhistoire spéciale des terres fran- ches du Toumésis, et qui sera imprimé en dernier lieu. Ce motif est , que les rhanus^ crits des volumes loi et 102 étant remplis de ratures ^ il eUt été impossible de les livrer à ïimpression après ma mort. Vnejaiblesse d^yeux qui nêest mryenue depuis mi tin, dbyGoogk 'AVERTISSEMENT. à Vimpression de ladite stratégie de Toumajr^ antérieurement à celle du volume loo , qui com- prend^ comme on l'a dit , rhis" toîre des terres franches du Tour- nuisis. La seconde partie du volume loi comprendra Vhistoire des ponts et des portes de Toumaj^ plus celle des châtelains dudit Toumajr , de ses gous^erneurs et commandans, depuis le cinquième siècle jusqu'à nos jours ; ensem^ la liste des grands prévôts et présidens de la magistrature de- puis le douzième siècle jusqu'à ce jour ; enfin la liste des pre^ miers conseillers pensionnaires de cette ville , tels qu'on [a pu tes dé€ù PRÉVÔT DE ik cohmcne de todskat. ^oas ea av^ons parlé transi- toiremeot en cet purrage , toIu- me ^ Tome loi. A dby Google i HISTOIRE Le défaut de dpcumens pré- éis , ne nous a permis jusquHéî d'en traiter spécialement. Ces fiefs étaient en assez grand nombre / et consistaient en terres' labourables f maisons ^ fardins , moulins , rentes. L'on voit par le titre onze des fiefs de la coutume de Tournay , qu'ils étaient soumis au dixième dénier» à la rente ^ don, cession et transport, et à soixante sols louisiens pour relief et dénombre- ment, lors de Tadhéritance d'i- ûeux au profit de rhéritiér légal. dby Google BE TOURNAY. . 3 Quelques - ans dé ces fiefs tétaient seigneuriaux f avec justice vîconalîêre. Ils devaient tous fournir hom- me disponible » lors des reliefs , pour siëger, lorsqu'ils en seraient requis par le grand prévôt , comme pair et compagnon en sa cour féodale. Le ^and prévôt de Tournay. la présidait. Elle était compcsée de quatre k cinq féodaux qu il nommait , ainsi que le greffier d'icelle. Ils étaient convoqués à sa dbyGoogk 4 Hfi^TOIRE semonce par le chambellan d^<« celle cour féodale, non seule- ment pour adhérîter et deshériter lesdîts fiefs, maïs pour les hy- pothéquer , eclisser , saisir et les réunir à sa table féodale, à dé- faut de relief y en Tan du trépas du possesseur* Quoique Tournaj fut dès-avant ^lême le régime des romains ^ une cité nàunicipale, il paraif qu'elle suivit, ainsi que plusieurs autres cités des gaules anciennes, telles que Valenciennes , Arras et Rheîms, Hmpulsion du régi- me féodal, que les romains y dby Google Dp TQURNAÏ. 5 ëtablireui soui l'empereur Ale- isandre, sévère, au troisième siècle* ChildérÎG, père de Cioyis, fut investi au quatrième siècle, du bënëiîce militaire de Tournay extra muroSy par Ja puissance romaine, comme on le voit par la lettre deSaint-Bëmi » ëvêque de Rheims, (4^1) àCIpvis, fils de Childëric, lors du. décès Je son père. Vojez mon mémoire couronné^ sur la servitude aux Pays-Bas^ volume premier ^ pages 2& à 3i. Ce fief, selon la commune et dby Google 6 , HISTOIRE très probable opinion , expirait alors à la rive droite de res- caut, et le tombeau du père de Cloyis, trouvé près de l'é- glise de Sl.-Brioe , en i653, faiç présuiner qu'ils y avaient ^ieur demeure. » Voyiez cet ouvrage , vol. i , page 129. Vol. 72, pages 19 à 62. Quoiqu'il en soit , la commune de Tournay, qui, à travers les siècles et leurs bouleveisemens, avait sçu conserver ses drQits, dby Google DE TOURNAY. ^ et biens que les romains lui lais- sèrent, Tournay eut ausbi son régime féodal; Topt ce que j'ai pu déterrer de plus ancien en ce regard , est un registre, à ce servant , lire des archives de ïoiirnay , intitulé au dos :. Registre de fie fs , î456à 1621. L'introït est conçu en cea, termes : Déclaration des fiefs tenus et mous^ans de Monsieur le grand prévôt de la commune de cette mile et cité de Tourna/. dby Google 8 HJSXOmB. En voici quelques-uns: i456. Fief contre le cimetière de la paroisse de Saint-Piat ^ aTmir- nay, PRIMO. a Une maison ci-devant de )> plusieurs ménages , gardins et » habîlalions , héritages gisants » en la grande rue de Saint- » Piat , avec ses dépendances et )) appendaoces qui sont cognuej^ « » par-cidevant était occupée ^ en » un corps par ceux de Saint- )) Génois, et depuis de Villain, » par après des Bernard , e' dby Google 1 PE TOURNAY. g ^> depuis par Jacques Dennelîèreç » du nom de Famets Linorps , » des Williams , et par »près » des Bernard , et depuis u'ayaot » acquis p$r Jacques - François }) Deonetîères, seigneur de^ Uel- » hroi^cque, commis dçîb (inaiitf.'S >> de leurs lettres. » Ledit fief et maison fut vendu et depuis relevé, le 24 juillet 1762, pardevant le grand pré- vôt , Messire Louis - François - Joseph De Maisières, éçujer , seigneur de Templeuve, par le sieur Desruez, pour Messire Char- les-Antoine De Lattre, chevalier, comte de JSfeuvIlIe ^ seîgaeui; dby Google tq HISTOIRE d' \) t-tt'^ Oopchy , baron De Beau- f*>rt , deiûeurant à Neuville, à loi ëchu par le décès de Messîre Charles Valentïn ^ son père, et vpnrfu'par lui et son ëpouse , •dame Marie - Isabelle -Ghislaine De La Tour, Saînt-Quîntin» à Marie - Antoinette - Joséphine Pothîer » marchande de vins , tenant alors ledit fief d'un côte ^u cimetière de Téglise St.-Piat , d'autre à la demoiselle Duvîvier, à ladite Pothiez, et par derrière à Monsieur Verdure, pour lepri^ de deux cents louis. Relief en fut fait pardevant le grand prévpl , DeCaa^icr, le i4 dby Google juillet 1779, à cause de la mort d^Ântoine- Joseph Pothier, son frère, au profit de sa sœur , marchande de vin.s,' ^"i J décéda en 1809» Mons'. Grombé , propriétaire. Tacheta et en fit sa demeure jtts - qu'aujourd'hui i83f. SECONDO. L'on voit Tera là fin dudit manuscrit ; ce qui suit: Moulin de PEscaillé. « L'onzième jour du mois^ » d'avril 1620 , sire Louis De dby Google H UiSTOlRÈ » Galoirne , prévôt de la cprtiriiu* » ti^ de notre ville et cité de w Tournay , comparant parde- >> ^ant hommes de fiefs de la » prévôté de ladite ville, lels i) que : ^ î^ (c Hornorable homme ï^ierre >> de Polîrickoye, naguères juré; 2?, Ci Marc Dujard , greffier À criminet, 3^- lage, 4°. « Le C proçu- » reur fiscal , )> 5°. Doadrien VanderveU,gref- » fier criminel de lardite ville, « A remontré, que plusieurs dby Google ht TOilRNÀY. i3 a propriétaires des iieb tenus de >i ladite pirë^ôtë , sont en faute y^ et demeure d'avoir fait relief et » devoil*s accoutumés , suivant » la coutume de ladite [ville , » ,et particulièrement Jac<[ue^ petit (lis de h feu Nicolas f demeurant h » pour un fief à lui échu par » le trépas dit, et consistant eni 1^ vingt rasîères et trok hotteanx » et demi de bled, à prendre el 7) lever sur un moulin de U i> rivière de fj^cant, ent <:ette jà ville 9 Tulgairement appelé /• x> moulin de PEscaiHe^ apparte^i^ ï» nant au collège et corps ti Tome rat. j& dby Google î4 ÎIISTOIRE » métier des brasseurs de ladite » rille. ce Et comme à faute de ce )» devoir, et depuis qu'il a été » omis au terme porté , par » ladite coutume , jusqu'à ce y^ qu'il soit effectué, ledit seig- )) neur comparant, en sa dite » qualité de prétendant , en pré- » tend et soutient la puissance » lui appartenir ; « Pour y parvenir, il s'est s> fondé , en plainte sur ledit Tè fief, pardeyant lui seigneur , » et hommes de fiefs, une fois, » seconde et tierce, sans d'icelte » prétention vouloirdépartir jus- a qtt^Tanl; dby Google DE TOURNAY. iS » qu'il soit fait et mis en sa » tnaîoypoiir être régi et gou- » verné, comme sous la main )» de justice, et les fruits ap- » pHcqués à son seul et singu» » lier profit jusqu'à que ledit » devoir^ et relief, soit fait« » et que Tamende de soixante » sols louisiens lui soit aussi » adjugée , à reprendre ledit fief; ce Et au surplus , que les » saisies . . . différentes insinua* » tions , et autres exploits ordi- » naires furent faits ^ en manière » accoutumée , commenchant , v> et conjurant, par ledit sçig- dby Google > HISTOIRE » neur prévpt , et lesdits hommes » de fief de suite ... à sa dite > plainte, et ledit Jacques, les )) exploits il fesaît à recevoir , » lesquels unaDimement répoo-. V dirent qu'ouï; « Et «proclamons icelui seîg-^ » neur, avec lesdits hommes de » fiefs, assistés de Bauduio Papfr n fVemetz, chambellan de la^ » dite prévôté, présent, par eux >> transportés audit moulin de » r£sc9Îll«» icelui seigneur K} a mis verbalemient de $si >» main ; \> Cette pièce m'a paru assez pre'~ dby Google >hlODRHAY. 17 cieuse pour être trancrite « à quelques mots près qae |e n^ai pu déihtlIVer. Ledit moulin de TEscailles fut démoli en i683 , avec tous les autres , et estimé lors , six mille cinq cents florins. Il appartenait au sieur Pisse- tiier, prêtre, et coosors. Relief fut fait dudit moaitn de TEscailles, tenant à Fabliau, le :24 mai 1765, pardevant le grand prë?ôt , Messire Jean - Prançois-Thiéiy Joseph de Laha* dbyGoogk 1$ HISTOIRE maide , ëcuyer , seigneur de Sou- brechiea ^ par Jacques- Joseph Wattecamps , demeurant à Rou- en, comme he'iitier de Dénis- Léon , son père. Icelui fief, consistant depuis i683, en une rente héritière, au cours annuel de nonante- quatre florins, entremise d|es moulins , N®. 79. Depuis 1621, jusqu'en 1761, il y a lacune dans lesdits regisr très de fiefs. Je VOIS au surplus par les côte et étiquette F que porte ce dby Google DE TOURNAY . 19 dernier registre, que les regis- tres de fiefs f coDcernaut les re- liefs , en ladite prévôté, côtés B C D et £ manquent de 1621 à 1761 , le laps de cent qua- rante ans. Cette lacune est attribuée k un montois , nommé Ruelles ^ demeurant rue des puits Teau, à Tournay ^ et qnî, nommé offi- cier municipal de cette rille , en juillet 1794* P^^ ^^s repré* sentans du peuple français , se fît dès-lors ouvrir no9 arclii?e5 par la force des bayonnettes françaises I en emporta ce qu'il âby Google ao fiJSTOIIiK voulut , y mit un désordre af- freux , et puis s-en fuit , et sans dire gare^ en sa noble ville ça- îtale. L^dit registre F porte à son dos cette étiquette: Registre des fîefs rele\>ants de la prévôté de Tournaj, commencé le 24 décembre 1761 , et finis- sant en 1792. Nous donnons ici le premier et lé dernier des actes de reliefs de ce registre. Voici le premier. Du 22 décembre 1761. ^ do§t|d^by Googk DE TOUKIHAY. at Pardevanl Messîre Louis* Fran- çois-Joseph Demarzîères , écuyer^ seigneur d^ Tiempleuve , etc. , grand prévôt de la ville et cité de Tournay, et les hommes de fief de la cour féodale de la prévôté de Tournay, tels que ; 1. Philippes Gîlle^, premier çommisrrrjiiré des çotisau:^^ do sua» dit Tournay , 2. Ânloioe-Martin Frappé f 3. Pierre - Philippes - Joseph Mouchery, conamis-juré au greffe civil » 4. Et Alexandre -Fidel -Joseph lyiailHé ^ praticien ; dby Google aa HISTOIRE Est comparu Jean - Baptiste Marîssaî , fermier demeurant au viiidge de Btandain , lequel a présente certaines lettres d^achat, grossoyées et signées Desruez ^ d'un fief venu de ladite prévôté, dont Ja consistance sera ample- ment détaillée dans le<)dites lettres dont la teneur suit : À tous ceux qui ces présentes verront ou ouïront , Lambert-Joseph Desruez , éta- bli provisoirement à la déservi- tude de Foffîce héréditaire de la ville et cité de Tournay, par sa sacrée majesté Timpératrice reine dby Google DE TOtJRNAY, î3 apostolique de Hongrie et de Bohême, pour recevoir, garder et grossojer , signer et sceller du 8cel de siâdite majesté, tous contrats, obligations, testamens, et autres aetes qui se font et passent pardevant les notaires , et hommes de fiefs, de ladite ville et hanlieue de Tournaj, Tournésis , terres franches , et d'empire, tant en deçà , qu'en delà FEscaut , salut : Savoir faisons, que nous avons et tenons S0U8 notre garde, l'acte de vente en original dont la teneur suit : On fait savoir que Paul-Josej^ dby Google û4 HISTOI&È Parmentîer , marchaiid brasseur en cette ville, expose et met en Irenle volontairement , au plus of- frant et dernier enchérisseur , après qu'ajBSches notifiées de la- dite vente ont été mises ès-lieux ordinaires el accoutumés; tJri fief tenu de la prévôté dé cette ville , consistant en cinq quartiers dé près , oia environ , gisants aux prés des prebandes , dits de hautquoi^ hors la porté dès sept-fomaines ) près du rieu^ venant de maire à Tescaut ^ avec {>lusieur8 rentes foncières et seig- neuriales/ savoir :- dby Google DE ÏOURIfAY. a5 L'hôpital Notre-Dame ^ en cette ville, à cause d'une pièce de quatre cents de ferre à courtil- lage , située hors la porte des sept-footaines , tenant d'un côté au chemin Fresnojr, occupée par Jean-Philippe Preud'homme^ et Charles Bognies, doit onze sols six deniers artésiens ^ et un paré- sis , valables vingt-deux sols six deniers, Flandres, au terme de Noël. Item» Téglise on panvrttdeSt-* Piat, à caose de la moitié de quatre cents de terre, gisants hors ladite pointe, tenant audit Tome. ICI. C Dstedby Google a6 HISTOIRE cliemiq Fresnoyi au terme de Koël, cinq oboies artUiens , va- lables neuf sols, six denierSi FIan> dres. Item, Tabbaje de St.-Martio, audit Tournay , à cause aussi de quatre ceats de terre y gisants bord ladite porte ^ tenant audit chemin, occupés par Alaximi^ lien Prévost , doit au terme de Noël, cinq oboles artésiens, va- lables neuf sols dix deniers , Flandres. Item, les hoirs de Jean de Farracques» au lieu d'icelui, eq dby Google DE tOLRÎÏAt. ^i son vivant graissîer, el auparâ- Yinl sa feue mère, à cause d'ua demi bonnier trois, cents déterre laboorî^blc, situés hors ladiU |orle de sep.-fonlaÎDes, lenan^, aux terres de ladite abbaye , occupés par Jeatt î)^fontaînes, doit vingt-cîdq sois s^p» dçofcT?; arteViens, valables q4iâranle-iiuîl sols dix deniers , Flopdr^s , et un icbapon. Item, Téglise et abbsye des près porchains , hz celte ville ^ à cause de (tois parties déterre labourable, tenant au chemin ï3'-«*.r,nir et aux terres de ladite dby Google il HISTOIRE abBaje de Saint-Martin, gisant hors ladite porte d^ sepl~fon* taineSf à terme de Noël, qua- raiite*deux sois huit deniers ar- tésiens, valables quatre livres. quatre sols six deniers, Flan- dres , et quatre chapons par an , audit terme de Noël. Item, les hoirs et ajant causes de feu Guillaume Picon^ à cause d'un quartier et demi de terre labourable, tenant audit chemin Fresnoy, gisant hors ladite porte de sept-fontainés , occupe par Guillaume Beghin, an terme de Noël f huit sols , oboles artésiens, iy Google DE TOWNÀY. 19 valaJblesf quinze sols neuf ileoiers Flandres, tt trois chapons par an. Et (ioalement Jean Vifquin , Antoine Garin , au Heu de la Teuve Gérard Vanoost el autres, à cause de vingt-sept cents de terre labourable , gisant hors la dite porte de sept- fontaines , aboutenant audit chemin et au audit noëi , &oi- xante*six sols six deniers artési- ens, valables six livres , onze Fols UD denier , ( Flandres ) , et trois chapons par an ; Lesdits cinq quartiers de près i sont occupés par Fran<}ois Legroi^ dby Google 3o HBTOIBË laboureur demeurant en cette ville , au reudage annuel de 4^ florins, pour, par Taclieteur et dernier enchérisseur, entrer en |oulssance et possession dudit fief, ainsi qu'il s'extend , contient et comprend , sans le devoir livrer par corde ni mesure , avec toutes les rentes seigneuriales et foncières qui en sont dues » de même que des arrérages d'icelle , du jour de noël prochain, et delà en avant, propriétairement, héréditairement et à toujours , à charge du bail qu'en a roccu- peur ^ pour neuf ans fermes , dont la jouissance a com«iieiicé dbyGoogk DE TOtJRIfAT. 3r au jour de noël 1769 , à la charge aussi de soixante sols louisiens de relief à la mort de rhërilier, dixième denier à la rente, don, cession , transport et service en cour 9 le cas échéant. Devra , ledit acheteur, payer pour déniera Dieu et aux pauvres, ▼ingt patards ; Pour afHches et afficheurs , cinq florins ; Au vendeur, pour se rembour* ser des frais quUl a dû payer» au sujet da présent fief, tant pour la perception des renies dby Google Sa HlSÏOlRfi qu'^atremeut , la somme de ceâl florins , qui sera payée sitôt la demeurée. Au i^otâira stipulant , pour ses devoits et vacations, tant ordinaires qu'extraordinaires par lui faits et rendus au sujet de la présente vente ^ en ce compris la confection du présent «^cte , dix«^buît florins. Devra, ledit acheteur, payer le prix et hauteur de sa demeu* rée , en-déans les quinze jours 4e Tadjudication , ou le consig- ner dans le même terme , pour dby Google DE TOURNAT. 33 parvenir h purge , & ses frais et dépens. Tous droîts fî'inapôt, cîrcîppot. leltrîage et aufres généralement quelconques , rîûs à relfe vpr^e ^ deineureront à la 'charge de i'a- cheteur ; de manière que le vendeur recevra ie prix à pro- venir, franc et net , argent cour- b^hle en cette ville , suivarU les ëdîts de Sa Majesté Timpé- ratrice reine. Aura Tentameur, au cas que le marché ne lui demeure ^ et que lui payera ie dernier en- chérisseur « vingt-quatre florins. dby Google 34 iilSTOiRfî L'on pourra renchérir Ip maN ehë par paulaiées, ralables six lioriiis chaque y doût les deux tiers coiilourtieront au profit du prtîsent m^trche , et Tautre tiers, au profit sur lequel on sureq- chtirlra , l^^qu^el marché se pas- sera le 21 novembre 1761, une heure de relevée, soit que le ven agréables, fermes et stables « à toujours, sous le» obligations et renonciations ayant dites* Ainsi fait et passé à Tournay, pardevant le notaire royal y résidant, soussigné, le sept no- vembre 1761 , ès'presence des sieurs Alexandre « Joseph Mailié et Dénis Ignace-Joseph Mailiié , frères, clersâudit notaire, té* moins à ce réijuis ; Et à l'instant . Philippe- Joseph De) porte , praticien eu cette ville , Tome loi. D dby Google 38 HISTOIRK a en présence que dit-est^ les jour, mois et an que susdits. signé, L. J« Desruez. Après lecture desdites lettres , est comparu Pierre - Antoine- Joseph Follet ; comme procureur dénommé ès-dités lettres, lequel s*6st de suite désaisi et devesti une foiS| seconde et tiers, du^ dbyGoogk DE TOURNAT. 5i dît fief, au profil dudit Jean- Baptiste Marissal, acheteor , et a consenti ^ue Vadhéritance , possession et saisie réelle, fon'- cière , propriétaire et perpétuelle en soit donnée au susdit Maris« sal, sous le priK, clauses, devises et conditions reprises es - dites lettres ; Ayant affirmé en Tâme d^ son ronrtituant ^ que ladite rente avait été faite de bonne foi i et point pour contourner au profit de gens de main-morte , directement ni indirectement^ Ensuite de quoi , ledit Jean- dby Google 5a HISTOIRE Baptiste Marissal , acheteur , nous ajant requis d'être adhérité et mis en possession dudit fief^ et ayant aussi affirtné que ledit achat était pour son propre , et nullement et non pour contoor- xier au profit de gens de tuain- morte , directement ni indirec- tement^ nous Ten avons adhé- rité ^ saisi et inçesti une fois , seconde et tiers, par rame et psr ^âton , pour lui , ses hoirs ^ successeurs et ayant cause , en jouir , user et possesser proprié- tairement , héréditairement et à toujours , comme de son propre l^ien et naî acquêt, à la charge dby Google DE TOUR» AY. ëi de soixaote soit iouisiens de re- lief, dixième denier, àlaFeote don , cession ef fransport et service en cour^ ie cas échéant « et de payer tous droits dûs à raison des présents deroirs. Et de suite nous ayant requis de le receroir audit relief féauté^ et hommsge dadit fief, auquel nous Tarons reçu ; Et à l'instant a fait et prêté le serment de fidélité et komma^ ge p en manière accoutumée^ aux charges susdites , comme aussi de donner rapport et dénoiahrer ment exact dndit iief| en-déans dbyGoogk 14 HISTOIRE le terme prescril , et sous iea peines et amendes portées par la coutume ; Ayant déclare de nommer pour responsif dudit fief, Léonard- Joseph Follet, lequel, pour ce aussi comparant, a fait et prêté le serment pertinent, pouf, avec les autres hommes de fiefs» étant de nous sur ce semonces de ladite prévôté » asseoir en banc, et comme pair et compagnon» ju« ger et passer touts actes licites ^ toutes le*) fois que le cas écheera, à fassent desdits hommes de fiefs, étant , sur ce , de nous semonces et conjurés» et tant dby Google DE TOURNAY 65 en fut fait ^ que Jesdils hommes de fiefs par nou3 semoacës et conjurés, dirent par loi et juge- ment et d'une scienté paisible , que tous les devoirs susdits étaient bien et duement faits poursullir. Suit copie du dernier acte de reliej, tenu dé ladite prévôté, en date du 16 avril 1793. Pu 16 avril 1792. Fardevant nous, Jean-Gliarles- Nicolas-Joseph De Lahamalde , écujer , seigneur de Sjyibrechîes i grand prévôt de la ville et cité dby Google iû HISTOIRE de Tournay « et les hommes de Sefs de ladite ?ille| tels que: 1. François-Joseph Platteau , second procureur fiscal de cette ville , 2. Pierre-Cornil De Labassée, procureur, 3. Jacques * Joseph Woesten , procureur et notaire, 4. Albert - Joseph Garette , conotmis-juré du greffe de cette ville; JElst coniparu François-Hazard- Joseph Bouzin , praticien en cette ville, en qualité de procureur ,y Google-. - DE TOURNAT. 67 dénomme par Messire Cœsar * Ghislaio Leyaillant^ chevalier ^ seigneur Du Chatelet, o£Eicier aux garder • walonuea « au service d'Espagne , suivant l'acte en co - pie authentique passé pardevant le notaire Dorez, en cette Ville, le i4 avril, dernier» dont la^ teneur s'ensuit ; A tous ceux qui ces présentes lettres yerrooi ou oïront ; Barthélémi - Ghislain{- Joseph Vînchent, licentië es-lois et avo- cat, tabellipn , garde-oote héré- ditaire, établi par sa majesté roi de Hongrie et de Boliêqie , pouç» dby Google 58 HISTOIRE recevoir, garder et grossojer et sceller do scel de ladite majesté touts tes contrats, obligations , testaments et autres actes qui se font et se passent pardevant les notaires et hommes de fiefs de ladite yille et banlieues du tour- oësis et de ses nouvelles et an- cdepnes jurisdictions^ même des terres franches 6t d'empire, tant en deçà que delà Tescaut , sA-LUT ! Savoir faisons, que pardeyant Ferdinand- Joseph Dorez, notaire royal à la résidence de Tour- nay , en présence de Maître Pierre- Albert Auyerlot, procureur , et dby Google DE TOURBAY. fg da siear Eleuthère Laigneanx , demeurant audit Tournay , të- mo'n) requis ; Est comparu Messire Qiesar- Ghislâin- Joseph Levaillant» che- valier , seigneur Du Ghatelet , officier aux gardes "Walonnes^ au service d'Espagne, de présent audit Tournaj ^ lequel a déclaré de commettre , constituer et éta- ' blir pour son procureur, la per- sonne de François Hazard-Joseph Bouzin , praticien en cette ville, auquel il a donné et donne pou- voir pour loi et en sou nom , aller et comparaître pardevant iouls seigneurs , juges , courféo* dbyGoogk éo HISTOIRE claie el justice qu'il appartiendra ^ et là étant, relever et droitu-^ fer tous les fiefs qui lui sont échus, ainsi qu'à ses frères et soeurs, par îe de'cès , ensuite de disposition testamentaire, de Mes-, sire Âlexandre-Ândrë Leraillant, de Joliâin, leur père, pour , par eux , après le partage » à faire, jouir divisément desdits fiefs ; En conséquence, faire et prê- ter foi et hommage et tous autres devoirs réduis et nécessaires , suivant les coutumes des lieux d'où lesdits fiefs relèvent res- pectivement , même de prêter dby Google ' i»E TOURSfAlr. Gi ferment de fidélttë, de nommer responsif , pour servir en cour^ lorsque ie cas ëcfaéra ; ^■' Délivrer tous de'nombremeafs pertinents regardant les mèmea fiefs, et d'iceux prendre récé- pissé en manière accoutumée ^ avec promesse d'avoir tes beso^ gnés desdits constitués ^ on de l'^un d'yeux, pouf agréables, fer- mes et stables à toujours, sous les obligations et renonciations de droiU Etaient signés à la mînnW originale des présentes lettres : ToQ^e. loi. il dby Google 6i HISTOIRE Chevalier Levaillant Du Chatelet, P. A. AuTcrlot, G» Laigaeaux ,. et F. J. Dorez, avec son pa- raphe. £n tesmoin de quoi, nous» tabellion garde-note hdréditaire susdit, avons, à la relation 'des- dits témoins « fait signer et sceller lesdites présentes lettres duscel de sadite majesté , par Isde- balde-Joseph Messien , tabellion notre adjoint, qui furent ainsi faites Ql passées audit Tournay, dby Google DE TOÎJRNAY. 63 parderant et en présence que dit est, ie i4 avril 1793. Signé J..J. Messien; Et y était appendu lesdit sceK Il eât ainsi k ladite grosse et scsUée comme dit est, adminis- trée an soussigné, notaire royal, de la résidence de Tournaj, et rendue le 17 avril 1795. Était Signé : F. J. Dorez , notaire , arec paraphe, lie^uel Françpis-flazard-Joseph dby Google 64 HISTOIRE Bouzin, comparant en vertu des pouvoirs à lui donnas, par ladite procuration qui pre'cède, a re- pre'senté que, par !e Ire'pas de Messire Alexandrc-Andrë Levail- lant, de Joiiain, père du cons- tituant, il était deVolu et échu audit seigneur constituant et àses frères et sœurs, ensuite de dis- position testapientaire du seigneur, Jeur père, un fief ^ se consis^ tant en quatre boçniers, ès-près pro vendes {^alias des prébendes) situés ès-prairies de maire , étant le premier, troisième , quatrième et cinquième en ordre , tenant d'un côté h (a commune de i A ; y.. ■ Hosted-b'y^dpgle. DE TOURNAY. 65 TÎlle de Tournay aux prës du sîeur Paris, à celui de la tré- sorerie de la cathédrale de Tournay, et aussi à ceiui des dames de Tabbaye des près pro- chains^ iez-Tournaj, relevant de ladite prévôté de Toornaj ; Pour par eux, après le par» tage à faire entre eux , jouir divisétuent dudit fief par celui à qui il échéra, requérant être reçu au relief dudit fief; A quoi , il a été reçu et adn^is , et prêtement il a relevé le susdit fief, ayant avoué de le tenir , en feauté et hommage dby Google ça HISTOIRE dttdit seigneur prévôt y à cnme de ladite prévôté de Tournay^ à charge de soixante sols louïsien$ de relief, à la tûort de riiérilier, dixième denier, dixième du dixiè- me sterling \ la %*ente, don, cession et transport, et service en cour le cas échéant et de payer touts droita dûs à raison de présents devoirs ; El die suite ledit Bouzin, en sadite qualité et audit nom« nous a requis de le recevoir au relief dudit fief, féauté et hommage, auquel nous Tavons reçu audit BOtn et qualité , à charge de faire nouyeau relief par celui, ou celle à qui il échéra; dby Google DE TOURNAT. 67 Et k rinstant H fak et prêle , en sadite qualité , le serment de fidélité et hommage dû audit seigneur preYÔi^ et de neradroitu- rer ledit fiel; qu'àlacourde ladite prévôté, de service en cour, en étant réquià en manière accou^ tumée, aux charges susdites, à charge de donner un rapport et dénombrement exact de la grandeur^ et 'contenance dudit fief, endéans le terme prescrit par la coutume de Tournay; Ayant ledit Bouzin , audit nOiH et qualité^ en vertu des pouvoirs à lui «ttlribués par ladite pro~ dby Google 68 HISTOIRE curation , dénommé Maître Fer* dinaod-Joseph Dorez , notaire royal en celte ville pour respon- sif dudit fief, lequel , pour ce aussi comparant y a fait et prêté le serment pertinent, pour avec les autres hommes de (iefs de ladite prévôté , asseoir en banc , et comme pair et compagnon , juger et passer toutes les fois que le cas écliéra , à liassent desdits hommes de fief, étant sur ce semonces et conjurés par ledit prévôt, et tant fut fait, quelesdits hommes de fiefs dirent par loi et jugement, et d'une scienié paisible^ que tous les de- dbyLjOogle DE TOUBNAY. 69 voirs susdits ëtaféot 61 bina et duement faits, que pour suffir , sauf tous droits. TERTIO. Fief de cinq quartiers , situé au faubourg de maire avec rentes foncières et seigneuriales. XJn fief de cinq quartiers de terre , gisaoU au près des pro- beodès, dits du haucquoi , hors la porte des sept- fontaines, près du rieux , tenant du maire ' à Tescaut, avec pinsieurs rente» foncières et seigne^g||ilçi., 1 ._. ,.,._...'/ ,:'l-' Le 24 àé\ ,yGo6gk 70 HISTOIRE ea fut fait pardevaot Messire Louis- FrdDçoisJoseph.Frasneaa i écuyer , seigneur de fempleuve , triciie, grand prévôt de Tournay , et en fut lors adhëritë Jean-Bap- tiste Marissài , au village de Slandain , pour le. ur\^ de gelïS ccm quatre florins. QUARTO. Fie f consistant en cinq rasières de bled froment Un fief consistant en une redeTance annuelle de bled fro- ment, à prendre sur un autre fief, tenu pareil lenaent de cette dby Google DE TOURMY. yj prévôté conlenant cinq bonnîer§ trois quartiers qiiatre-vingi onze verges de terre labourable gi- sants sur le pouvoir de ladite ville , hors la porte de Saint- Martin, vers le village' d'Ere , appartenants à la dame Lesart De Mouchin, comnie veuve du sieur Doison ; Ce fief consistant en une rede- vance annuelle de cinq razière» de bled froment, fut relevé le onze décembre 1765, par messire Michel ~ Dominique Joseph De Ghoui , chevalier seigneur du Brocquet, demeurant à Touroay, à lui échu par le trépas de messire Hostedby Google * y» HISTOIRE Michel- Joseph , 'son père*, che- valier» seigneur Delmotle, par-^ devant monsieur le grand pré- vôt, Jean-François Thiërrî-Joseph Dé Lahanaaide , écaj«r , sei^ gneur de Soubrechie». QUINTO. Fief Delnngne, contenant orne bonniers, trois quartiers 1 7 verges^ Un fief , nomme le fief Del- vîngne, contenant onze bonniers^ trois quartiers , dix-sept verges de terre tabourable , situés hord^ )a porte de Saint^Martia ^ em dby Google t>È TOÙRNAY. ifi trois pièces ; la première de dix bonniers, trois quartiers , sept verges, tenant d'un coté aa che« mia qui conduit de Tournaj à £re , de seeond côté au chemin allant à Barges , de tiers côté aux terres de Tabbaje de Saint» Martin, et du quatrième côté a celles de Messire Jacques-Adrien Fiasneaa* La secondé pièce contenant un demi bonnier , neuf verges de terre labourable^ située a^ea^ près du chemin de Barg^s^ tenant des trois autre» côtés aux terrea de MM. du chapitre cathedra! de Tournay; Tome ioi. G dby Google 74 HISTOIRE La troisième pièce contenant un quartier quatre-vingt^une verges de terre labourable , tenant d'un *côté aux terres de la hotine maison Delvalle^ (vallée d'orcq), d'autre aux terres des pauvres de la paroisse de Saint-Quentin de Toufbay. Plus appartient et compète audit fief Delvingne« certain hom^ mages liostes tenables , et telle^ justice et seigneurie de vicomte qu'il a eu. Il fut relevé pardevant le grand prévôt , Messire Albert-Philippe- Joseph Dé Capter ^ chevalier seî-^ dby Google BÊ tOtiRKAt. i5 gneur Deiâfonlaine, le quinze octobre 1767 , par Messire Jac-^ que s- Adrien - Joseph Frasneau , comte de Ganteleu , seigneur d'Erembeghem ^ lequel acquît ledit fief le neuf juillet 1767 , pour le prix de quatre mille cinq cents florins courant » du sieur Gilles ~ François - Joseph Vosdey, médecin des hôpitaux du roi^ eo U ville du Quesnojr» Relief en fut fait pardevant le grand p^eVôt De Cazier, le ï3 mars 1776, par Poulraîn , procureur de Messîre-Françoîs- AogusUn Hangouart , marquis dby Google 79 HtSTOtRE d'Hayeiin , comme époux de dame Marie-Adrienne-Françoise Fras- neau, d'Hjon, et dame De fieveren, et d'Erembeghem ^ à }ui ëchq par le trëpas de Messire Jacques- Adrien -Joseph Frasneau d'Hjon, comte de Ganfeleu , chevaljef 4e Saint-Louis. SEXTO. Fief et seigneurie du gran4 manain , de dix-sept bonniers. Le fief y terre et seigneurie du grand manain , contenant 4ix-sept bonniers environ , ap- dby Google DE TOtlRNAY, yy pendances et dëpendances , est situé à la tombe » proche Tab- bajre du saulchoir, hors'Ia porte du château , y compris^ maison de plaisance, jardins ^ vergers^ et terres labourables. ^ ^ Il fut relevé le aS mars 1769» parder^nt Monsieur le grand prévôt, De Gazier, par Monsieur Robert-Augustin Dubois, dît De» bores, écujrer seigneur du grand manain » ancien grand prévôt de Tonrnajr , lequel à créé une rente hypothéquée sur sondit fief du manain / au capital de trois mille florins , à quatre pour cent, au dby Google yS HISTOIRE profit deMonsieqr Micliel-Gdbriël Horerlant , écuyer, seigneur Da Ciirnois, lors écheyin de Tour- nay , qui avdit fourni ce capital audit sieur Dubois Deho?es. Le 3o mai 1769, pardevant ledit grand prévôt De Çazier , comparut dame Jeanne - Marie- Antoinette De Grève, ëpouse à ce autorisée de Monsieur Robert- Augustin Dubois DehoveSf ëcujer seigneur du grand manain , aussi comparaissant , et qui parmi une somme à eux comptée de six mille florins, renoncent k toutes prétentions sur ledit fief et seig- dby Google DE I0URK4Ï, 79 peurie da grand manain , et ce, au profit do sieurPhilippe Dubois PelioYes, ëcujer, seigneur d'Her- cignies , él pour ses héritiers. Ledit D'Hercignies, en fit relief pardevant iedit grand prë?ôt De Gasçier, le sept novembre 1774$ par suite du décès de son on- cle, Messire flobert - Augustin Dubois Dehciyes , ancien grand prévQt de Toornaj , par son proçoreqr, Maître Philippe-Ig- nace Henij. Ledit fief du grand manain fut releré le 28 août 1789 , parderant ledit grand prévôt De dby Google «0 tilSTOlRÊ Cazier , par le sieur Évangeliste Vînchent, receveur , en sa qua- lité de procureur spécial de Philippe-Ignace ^ Marie -[Joseph- Désiré Dubois Dehove«ï, comme héritier de feu Âdrien-rHypoIilte Dubois Dehovesi seigneur du grand manain et D'Hercîgnies i son oncle paternel. SEPTIMO, Fief d'un bonnier de pré^ en deux pièces. Ce fief, se consistant en un bonnier de pré, en deuxpièceSi est situé ès^prés du hautquoi. dby Google DETOURNAT, 8f L? pr-çmîère, contenant troî* quartiers, tenant d'on côté bu% dix bonnîers de prëf, dît les hautquoi^ d'autre à (a commune de Tournay, du lier» côté, aip ri eu du maire , dp qiiatrièoiç jcôlé, aux terre» de ia tréjiore- rie de Tëglise cf tbëdraie de Tour- naj; La Seconde partie, contenant un quartier, tenant, d'un côté, aux hoirs, pt ayant cause de feu Jean ParfiPiit, d'autres côtés, auîf: dits dix faonniers'du haut- quoi ; Inédit ^ef fat relevé parderant dby Google 82 îilStOiRÊ ledit gvHnâ piévôt Dé Gazier, le dix avril J769, par Ignace Joseph • M.iillië, praticien, côrnrûe pro- cureur de Messire Gaspard-Félix* Jacques Dépolinckove^ chevalier, seigneur d'Haussy, conseiller au parlement de Flandres, sëant à Douay , par le décès dé son Irère^ Messire Charles- Joseph Xavier, Xînevaner, sciguijuj ac Gaiul- Pitton. ocTAyo, DEUX FIEFS. t. Sept rasières , cinq hotteaux de blé de mouture. dby Google DE TOURNAY 83 2. six rasières et cinq hotteauoç de blé de mouture. Le premier cohsistant ea une redevance de sept rasières et cinq hotteaux de h^é de mou- lure , à prendre et lever autre- fois, ( i683 ) , sur le moulin de VEscaUles^ tenant à TÂbliau , vers le pont tournu alias ornu* Le deuxième se consistant en six rasières et cinq hotteaux de blé de nsouture, à prendre et lever ci-devant sur le moulin couvert de tuiles, ( démoli en 1683 ), situe à r\bliau , pro- che du moulin de TEsc^ille. dby Google ë4 felSTÔIRÊ Lesquels deux fiefs ^ furent air- trefois appartenantà à feu Ail- toine DelaDDoi, seigneur de Bail* leul et à dame Josine Delannoi^ dame D'Hieuwe/ depuis dounéa par Philippe II, souveraia des Pays-Bas y à la maison conreii- tuelle du Doridiat de 'Tournaj ; £t depuis la destraction des- dits deux moulins « en 1 683, le premier désdifs deux fiefs fut remplace par uùe rente infôadëe ae consistant en une rente à la charge dé la ville de Toùrnjay , de trente-trois florins, sixpatards, aix deniers, sur Tentremise de^ moulins et qaais. dby Google i)È tOtjftHAt. 8» Le deuxième fief remplace lemblablement par anè rente dé dix~&euf florins, ooze patards^ ud déniée. Ces deux fiefs forent relevés le 23 juin 1769^ parde?ant ledit grand prévôt De Gazîef, par le révérend père Antoine Lecomte, en sa qualité de père procureur du dit noviciat , à cause de la mort de frère Antoine Bevin ^ religieux yésoîte, comme homme servant, et ^ui présenta pour Je remplacer^ frèreNicolaa Bout* guignon , novice à ladite maison de probation, pardevant ledil^ grand prévôt De Cazîer. Tome xof. Jl dby Google 86 HisTome Postérieurement ^ relief fut fait desdits deux fiefsj le sept mars 1792 9 pardevant Monsieur le grand prévôt de Laliamaide de Soubrechtesy lils^ par Fabbesse du Saulchoir, lezTournay, dame Amélie Herrier ^ représentée par l& notaire royal et apostolique Thîéfry, alors maître cloutier, et depuis I en 18:26, cfaeTalier de Tordre papal de l'éperon d'or, et en cette qualité ^ comte du sacré palais Latran* Fqyez cet ouvrage ^ vol. gi , pages 1579 à i58i. Item M volume 98, pages 2/^6 à 248 f 347 et suivantes. dby Google DB TOURNAT. tf NONO. Fief de quinze hotteaux et un quart Be blé golné* Un fief coiisiàtant en quinze hotteaux et un quart de blé golné, à prendre et lever sur le moulin de Steenport, et depuis sa destruction y (en 1 683), rem- place par une rente inféodée « due par la cité de Tournajr ^ sur Tentremise des moulins N*. 82 , et consistant en une 'rentra du reTen^ ^annuel de sept livres, douze sols, six deniers. Relief en fut f(pit le ^3 juin dby Google 18 HISTOIAE 1769, pardevant le grand prë^f vôt De Gazier^ par Maître Charles* Joseph CoqIs, prêtre, et en sa qualité de receveur de la con- frérie de NotrerDamp, du petit chapitre, et quia présenté comme homno^e servant ie sieur Barbieux, prêtre et grand vicaire de h cathédrale de Tournay. Ledit fief fut relevé le quatre novembre 1791 , pardevant M. le grand prévôt De Lahamaide De Soobrechies , par le sieur Magloire-Joseph Deligne, prêtre, ÇQ sa qualité de receveur de la confrérie de Notre-Dame , du petit chapitre , dôqnant pour -K dby Google DE TOURNAT. 4^ Lomiue vivant , servant et mou- rant , Tabbé Sauveur, prêtre et grand vicaire de ladite <;athé-v drale de Tournay, DKCIMO^ Fief cCune razière, trois hoi- teaux et huit bassinets de blé. Unfiefconsistanlcn une razière trois hotteaux, et huit bassinets deb'ë, à prendre et lever sur le moulin couvert de tuiles, démoli en i683, depuis lors remplacé par une rente féodée^ fut estimé 36oo florins. Il appartenait alors aux hé* ritiers de Jean Ponthereau. UNDECIMO. Fief de six bonniers de terre labourable. dby Google DE TOURWAY. 91 Uo fîef coDteoant six booniers de terre labourable, siCuë sous le pouvoir de Tournay , hors la porte Saintr-Marlin, tenant d'un côté au chemin d'Ère, du second cote au seigneur d'Ère ^ du ticirs côté au long du petit chemin, du quatrième côté au sieur De- calonne et à Guillaume Vf fquin. Ce fief fut relève pardevant le grand prévôt De CJazîer , le, 29 janvier 1773, par Albert - Joseph Doison» demeurant à Yendegied , comme procureur de Marie-Michel Doison, veuve de Thomaw'sJosephMaroozéi tante consanguine au aieur Marie-Jh. dby Google ^7. mSTOIRE Doison, son petit neveu, Fran- çois Fajelle et Marie-Philippe Doison, sa femme, et Charles- Joseph Moysie , demeurant au village de Vendegies Au Bois , leguel procureur a rencontre que, par le décès de Marc-Jo- seph Doison , écuycr seigneur de Neuville , ledit fief lui était échu , à quoi il fut admis en relief. Nouveau relief en fut fait le dix-sept septembre 1783, par- devant ledit grand prévôt De Cazier, au profit d'Antoine Bru- nin, cultivateur demeurant à Acre ; qui acheta ledit fief de dby Google LE TOURNàY. g^ MoDSieor Albert Joseph Doison , demeurant à Yendegies, pour le prix de sept mille deux cent vingt- un florins ; Ledit fief est grevé d'one re^ devance apnuelje féods^fede cinq raz ères de froment , et due k' Mesure Deghouj, chevalier seigr» neur d'Anserœal. Le 4 mars 173^^/ iedit Brunin comparaissant pardevant Mons'. le grand prëvôt De Lahamaide De Soobrecbies , a hypothèque ledit fief pour un capital de treize cents florins, à 4 pour cen% que ]||i a lors fourni Messire caaitti dby Google 94 HITOIRE De Goloiiia . chanoine et archi- diacre de Flandre, à Tournay. Le 3 août 1780, le sieur Poutraîn, fut nommé par M. le grand prévôt De Cazier, greffier de la cour féodale de ia prévôté de Toarnay ,, qui était vacante. DUODECIMO. Fief de deux honniers. Fief de deux bonqiers de terre labourable y en une pièce, situé en la banlieue de Tournay, hors la porte de sept-foniaines, vert le chemin des quatre bornes^ dby Google , DÉ TOURNAY. gSÎ assez prës du moulin à Teaii ^ nommé le moujin brisé , tenant d'un côté aux terres de l'abbâye de Saint-Martin, d'autre au che- min de la fontaine des corbeaux. Relief fut fait le 2 août 1780» pardevant le grand prévôt De Gazter, par Antoine Codron^ mar- chand à Fournay. DECIMO TERTIO. Fief dun demi bonnier de prairie. Fief consistant en un bonnier de prairie I situé au faubourg du maire ^ en deux pièces. dbyGoogk gë msTOiâË La première de trois quartleirâ^ tenant d'un côte ao rieu du maire , d'autre à la rivière de TEscaut , de tiers côté à la tré- sorerie de la cathédrale de Tou^« nay. La deii:^ième d'un quartiei* » tenant d'un côté au canal quiî conduit aux fious^elles ventàilles , au sieur Guelton et à Tabbaje des prés. Relief en fut fait le vingt oc« lobre 1 787 , pardevant ledit grand prévôt De Gazier , par le sieur Philibert Paris , seîgn'. de Chercq^ qui Tavait acheté pour I^ pri^c dbyGoogk Ht tOtJRNAt 57 âe éens mille cent ?iogl - six florins^ cioq patards^ de Mes- fiîre Fraoçois - Joseph - Xavier DefranqueTiUe D'Abaacourt , ca- pitaine de caralerie^ régiment, Demestre Decamp^ générai, DECIMO qUJRTO. Fief de cinq quartiers de terre labourable. Un fief de cinq quartiers de terre labourable, situé au fau- bourg des sep t-^font aines, éclissé d'un fief de deux bonniers et demi , bitué audit faubourg ^ tenant lesdita cîuq quartiers ainai Toma loi. J dby Google §6 fiiSTOIRÈ éclîssffs I d'un côté au vert chë^ min, d'autre à trois quartiers et demi dudit iîef éclissé ; Ledit iief acquis par Brîxe Masquiiier , îcelai fîef Tendu par Jean-Baptiste Deroissart, comme exécuteur testamentaire d'Antoi-^ ne Joseph Bruno Godron, mar-^ chand à TCiirnay , et adjugé le âf février 1781 ; pardcvant les mayeur et échevins de Tournay ^ au prix de deux mille cinq cent treize florins, quatorze patards^ an profil de Facquereur Antoîne- Jfoaeph Cappartt laboureur à froyennWt Hostedby Google DETOURNAT. 99 Relief en fat fait par ce der- nier, le 28 jan?ier 1783, parde- ▼ant ledit grand pré?ôtDe Cazier. DECÎMO qUlNTO. Fief de six cents verges de terre labourable. Un fief consistant en six centsi rerges de terre labourable , situé sous le pouvoir de Tour- nay^ au faubourg des sept-fon- tàînes, ëclissë d'un fief de deux bonniers et demi, tenant lesdits •îx cents verges au grand che* min 9 de aecond côté aux hoirs Defrenne, de tiers coté à Tab- dby Google ^00 HISTOIRE baye de SainlrMartîn , du qua-^ trième côté, aux pauvres de la parobse de Notre-Dame. Il fut vendu, le 29 février 1783, par ledit Droiasart, exé- cuteur testa meo taire de l'avaat dit Codron , acquis par Antoine-^ Joseph Maillie\ fils du conseil- ler Bruno Mailiié, au prix de six cent vingt«deux florins , deux sols^ neuf deniers Relief en fut fait par ce dernier le vingt septembre 1788 ^ par-» devant le grand prëvot De Cazier. CECI MO SEXTO. fiefd0 quatre bonnkrs de pré. Un fief se comtstant en <}uairf dby Google DE TODRNAT i#k bonniers de prë , proche les proçendès, situé ès^prairies du maire 9 étant les premier, troi- sième, quatrième et cioquième en ordre, tenant d'un coté à la commune de Tournay , d'au- tre à la prairie de Téglise cathé- drale de Tournay, aux terres de l'abbaye des prés prochains de Tournay. Relief en fat fait pardevant Monsieur le grand prévôt deLaha- maine de Soubrechies, le seize août 1792» par Messire Coesar- Ghislain- Joseph Leraillant , che- Talier seigneur Duchatelet , offî- dbyLjOogle S^oa HISTOIRE cier aus gardes Waionnes» en Espagne , tant pour, lui que pour ses frères et sœur^ d'après le testament de Messire Alexandre Levaillant^ son père, cheralier 6fc:^acur de JoUain-Merlîn. Voilà tout, ce que j'ai pu découTrir de fiefs releranls de la prérètë de la commune de ïournay. Voici la description des mou- Ifns, fiefs relerants de ladite pré* vôté« qui existaient sur Tescaut jusqu'en i6d3. A cette époque ^ ila fureot tous dby Google to4 HISTOIRE Volume 83» tableau tout à la fin; Volume 93, pages 3i» 3a, 168, 4^2 9 4^3, 558, 559 , 700, 701 # 6o3, 604» 43^ ^ 44^* Noqs y reroyons. Ces moulins fiefs sont ceux uivans, savoir: DECIMO SEPTIMO. Le moulin dit Cazeau^ ap- partenant à Jean Delattre , esti- mé deux mille huit cents flo- rins. dby Google îo4 HISTOIRE Volume 83, tableau tout à la fin; Volume 9^1, pages 3i, 3a, 1689 4^2, 4^3» 558, 559 , 700, 701, 6o3, 6o4f 438 à 443* Noqs y revoyons. Ces moulins fiefs sont ceux uivans, savoir: DECmO SEPTIMO. Le moulin dît Cazeau^ ap-* psrtenant à Jean Delatlre , esti- mè deux mille iiuit cents flo- rins. dby Google DE TOITRRAX. ^ i«5 vBcmo \ocTjro. Ce moulia âe la Trois ter ie t appartenaol k Marie Deberlo yeuTe de Jean Delfiporte, eHlimë deviS mille six cents florins. DECmO NONO, Le moulin de la Croisetie « appartenant Ji Jean Bruyère , eâtimë trois mille . six cent cin- quante florins* rxGEsmo, Le monlin du Fage^ apptf> tenant aux héritiers de la reure d^André Biquet, estimé six mille flprios* dby Google IO& I HISTOIRE Voyez cet ouvrage^ wlume 5i3, pciges ig^ à 253. Item ces articles « moulins » dit moulin Riquet riGESIMO PRIMO. Le mou Un àePriçhe^ appar- tenant au chapitre cathëdral de Tournay , estimé deux mîlte qua- tre cents florins ^ d'après ia àoixzm tion, en 675, de Chilpérîe ï«» , roi deFranceàChrasmer, érêque de Tournay^ et à son clergé* Je doute que ce moulin fut ars un fief relerant de ia pré- dby Google < JDB TOtlRNAt. 1)07 ¥ôté de la commune de Tour-^ V&ftz eèi ouvrage voL pre^ rnier^ page 176. Volume 2 , /'ag^s 87 ^^ sui^ vantes % Folume â3 , page aig« riGESIMO SECONDO. Le moulin de I^scailles, ap- partenant au sieur Pissenier , prêtre^ et consors, estimé six mille cinq cents florins^ Je] crois qu\>n l'appelait ainsi dby Google it0j âlSTdlliÈ parcequ^tl ëtaît couTcrt eft ar- doises, qu'on appelait ^cat/ie^ fttt moyen âge. riGESIMQ TERTIO'. Le moulin des trois cocque-^ lets» appartenant à Isaac Pon- tus ^ estime deux mille . troisf cents florins. riGÉSIMO TERTIO. Le moulin de Ferte Fosse y appartenant au chapitre cathé-^ dral de Notre-Dame de Tour- najr I plus à Thôpital St-JacqueS| audit Tournay, et autres, es- timé cinq mille florins. ^.;*.«r.. ■^■^i.'ii < dby Google DE TOURNAY. '' tôQ Même doute pour le relief qu'au numéro vigesimo primo. riGESIMO QUARTO. Le moulin de révêque » ap- partenant du temporel^ de Tévê- M'' elle de Tournay^ estimé cinq mille florins. M* Même doute pour le relief , qu'à Tarlicle précédent. Ce moulin était situé au con- fluent des rues de la triperie et des puits Teau , dit despulkaux» Voyez cet omrage^ volume a, page 12^; Tome. ïoi. J dbyGoogk ^:^^ uo HÏSTOIEE Volume 9 , page 280 ; Volume II , page 7, Les anciens dénombremens du temporel des évêques de Tour- my y s^en expliquent en ces ternies : « Qu'il lui appartient deux » moulins à h\é , tournants , » en un corps , avec maison et » édifice , situes sur la rivière > de l'Escaut, vulgairement ap- :î pelé le moulin de révéché ^ > vers la rue actuelle de la ?> triperie, tenant anciennement r ê^iiu côté à la rive gaucîie de dby Google DE TOURMY. m » TEscaut^ a autre au moulin de y) Jean Ibbecque , de tiers côté » à riiérilage des hoirs d'Antoine » Navieux , et que suivant les- » dits anciens dénombremens , » latlîle ville de Tournajr doit » encore auxdits lï^êques de » Tournay^ une rente annuelle » et foncière de trentenleux II- » vres , dijc sols parisîs, valables » trente-quatre livres, quatorze r> sols , trois deniers » (Flandres), » k Tëchëance du mois de mai , » à cause de la démolition des- » dits moulins, en i68i , et » des terrains adjacents.' » :r--4 dby Google lia HISTOIRE riGESmO QUINTO. Le moulin de Steenporte , |ppar(enant à la veuve de Jean isbecque, à la b.onne maison Delvalle, ( vallée d'Orcq ), et autres , esUmé quatre mille deux cents florins* tlGESIMO SEXTO. Le moulin des Princes, ap- partenant à Pierre Deghouy , estimé trois mille sept cents flo-^ tins, riGESmO SEPTIMO. Le moulin aux cloués (clous) , dbyGçogk DE TOURNAY. ii3 c' ppartenaiit à la veuve de Jac- ques DeriTonei , estimé trois niUIe frorîns. Vojez cet ouvrage , volume 23 , pages 212 et 2i3. riGESlMO oe^Avo, Le moulia -. (i)\ an- partcnant au chapiire câlhedral ij de Tournay , eslimé trois mille ilorins. VIGESIMO NONO. • || Le moulin des Trupines , ap. -\f ^^ - ':?h^ (*) Je crois que c'est le moulin Binet. Vojrez cet ouvrage vol* ^3 page j ig. dby Google ti4 HISÎOIRÎ partenant à Jean DeUttré et h Simon Derasse , dont la maison étant sur la terre ferme dotl rester, eslîraé six cents florins. TJRIGESIMO. Le premier moulin dô l'hô- pital de Notre-Dame, apparte- nant à la veuve Dollielet-Barises, estime trois mille un cent cin^ quante florins. TRIGESIMO PRIMO, Le deuxième moulin de Thô- pital de Notre-Dame, apparie^ nant à Tabbayç du Saulclicir dby Google DETOUPNAY. «il lez Tôurnay^ estime trois mille six cents florins. TRIGESIMO SECUNDO. Le monlin d'Antoing ^ (2) à deux tournants f appartenant à Monsieur le prince d'Épinoy , seigneur d^Antoing, estime dix- huit mille florins. TRIGESIMO TERTIO. La maison joignant I^ corps (î) Je croîs qu'il e'tait iitaé sur l'Escaut , à Fendroit appelé encore aujourd'hui* fc luthet d}AntQmg, dby Google u6 ' HrSTOIRE de garde (3), appartenant à Paul Grau , évaluée à quiqze cents florins. TRIGESIMO QUARTO. La maison joignant h la pré- cédente , appartenaat à la veuve (3) Elle était située à rextrémitc du quai des poissonceaux , vers le pont-à-I'arche , et vers la tour d'Arras", située prèsdeTEscaut démolie en 1770, Au surplus, il y eut jusqu'au i6% siècle , sur ie rieu de maryîs , des moulins à Teau en la paroisse de Saint-Jean , qui furent lors suppri- més , d'où la rue des moulins , en cette paroisse , en a retenu le nom. dby Google DE TOURNAI, iiy de Monsieur De Cazier, estimée à seize cents florins. TRIGESIMO QUINTO. Deux autre maisons » sous un même comble, appartenantes à Jacques Braecke^ éraluëes à deux mille SIX cents florins. Total des ëvaiuations en i683^ portait la somme de quatre vingt» six mille « huit cents florins. Les trois moulins tenus en fief ici plus haut» étaient rele- rants du grand prévôt de la commune de Tournaj, savoir: dby Google ii8 mSTOIRÊ Celui de L'e^caille^ divisé en sept arrière -fiefs. Celui de U Tuile ^ divisé ea onze arrière-fiefe. Et un troisième moulia^ biiué à ta triperie, tenant d'un côté au moulin des princes et d'au- tres , aux moulins de monsei- gneur levêquedeTournay, divisé en cinq fiefs. Il fut stipulé dans Tédit de Louis XIV, du 3i mai i683 , que les prix desdits moulins évalués, tiendroient nature de dby Google DETOTONAT. 119 féodalité 9 et seraient subroges auxdits fiefs y et arrière - fiefs » pour par la prévôté de la com- mune de Tournay, en perce- voir les droits féodaux, selon le titre des fiefs de la coutume de Tournay; par Tarticle treize dudit octroi , ies consaux de Tournay ^ furent autorisés f\e lever deux cents mille florins , à cours de rente, pour con- tourner à la construction des nouveaux moulins à l'e^u, en Iiypothéquant les revenus an- nuels , pour assurer les annui- tés desdits capitaux k lever , et s'il était possible en rentes via^ dby Google X2d HISTOIRE gères à neuf pour cent Tan, et en rentes héritières au taux le plus avantageux possible, les quais ornes de garde foux enfery compris* L'article dix dudit octroi y attribué aux entrepreneurs de la construction desdits nouveaux moulins à Teau, les premiers revenus , qui |)roviendraient des prix de la mouture des grains, pourvu qu'il soit modéré, c'est de la que vinrent alors les créations des rentes , assises suc l'entre- mise des moulins et quais, et dont on voit des traces en cet ouvrage, voL 71 page ï38» dby Google DE TOORliAT. laf Il est à obserrer e;^ outre, que ces Yleux moulios étaient cons^ truîls sur les rires droite et gauche du lit de TJ^tcaiit, et sur pilotis ; Ils commuoiquaient qoelque« fois aussi h la maison du meu- nier, qui était sur terre ferme. Le mouliJQ près le pont aux pommes » situé près de Fabliau arait deux tournants: Plus bas, les moulins de Tes* caille et de la traille a?iiKnt cliacun deux toornants. Tome ioi. K dby Google 122 HISÏOIRÈ Les moulins de la triperie « plus bas dits de Tëvêchë, avaient trois moulins à deux tournants, à la rive gauche de l'Escaut au pf^nt , ( pot d'ëtain ), îl y avait deux moujîns à deux tournants et un à un tpurnant, rive gau- che suèdite. Un moulin aboli, (1682), plus deux moulins à deux tournants, et un autre à un tournant* L'intendant Lepelletier en 1682^ les avait évalues quaran- te-huit mille florins. Les deux moulins d'Antoing, dby Google DE TOURNAT. nS rapportaient, en 1683, à la prin« cesse d*Épinoj , douze cents 11 0- fins Tan, faisant de nos jourj,, seize cents floi ius. Cette princesse affermait son droit de pëage^ sur les bateaux traversant l'écluse d'Antotng , mille patacons, faisant 2800 florins courant d'alors, outre un pot de vin considérable. Les quatre maisons furent estimées par ledit intendant, six mille florins , et le bâtiment dit des récollets , cinq mille florins. Une faute très grave , que corn- dby Google jâ4 X HISTOIKE mit alors Monsieur Megrignî, fut de rétrécir dans Fintërieur de notre cité , le lit de TEscaut d'un tiers. Il en résulta bientôt que la vase de ce fleuve, qui se jetta naturellement d'année en année ^ tantôt à droite/ tantôt à gau- che de ces rives antérieures , que son lit en fut encombré , ce qui en fît réhausser son niveau (de i683 à 1827), de plus d'une toise. D'où provînt que les maisons riveraines, durent être successi- vement relevées dans leur rez^» dby Google DE TOURNAY.! i%S de - chaussée en cette hauteur ce qui se proure par les traces des portes anciennes aroisinantes ce fleuve et à Tarche latérale du pont dit des troux ^ paroisse de la magdeleine , et du châ- teau. Un autre inconvënient, consc^» qnence immédiate du rétrécis- sement du Ht de ce fleuve fut^ que pour faire tourner les nou- veaux moulins îi Teau, dont la position était fixe, il fallait, vu Je haussement de son lit dans Tournay, y tenir par les écluses, un fort grenier d'eau, ce qui inondait, au printems surtout. dby Google t%6 rnsim^ les prairies rireraines fasqu^à Gondë. Le prince De Ligne, seigneur d'Antoiog» en porta à ce sujet, ses plaintes à sa Majesté , l'an 1736, ce qui gênait les raan4Dea- irres de ses moulins d'Ântoing. Ce prince fit alors constater, que les machines de Tournay , donnaient un grenier d^eau de neuf pieds de France. Que la hauiche des eaux , était de vingt-deux pieds six lignes f et que les moulins de Tour- dby Google DE TOURIfAT. 11 ^âjr araîent seize pieds de haut en dedsos ]a ?iile. Pour modérer ces graves incon- rënients , qui causaient quel- quefois aux prairies entre Tour- nay et Gondë , un tort de plus de trois cents mille francs, Fin* tendant Lepelletier arait ëtabli deux marques immobiles^ que le^ meunier^ des moulins deTour- nay ne pouTaient faire dispa- raitre, pouren rëgler la retenue des eaux, et la position de la machine* L^on ë?ite<*ait tous ces incon- Téniens si, diaprés le sage ëdit dby Google itS HISTOIRE de hoite bonne mère Marie- Thérèse, du 24 octobre 1753, Ton curait soigneusement l'Es- caut et les rmereltes y afflucntei; de trois en trois ans, en la forme voulue par ledit édit, c'est ce que nos modernes appellent îm- proprement canaliser. Fq/ez mon exposition suc- cinte des constitutions dôTour- nay , un voL m-8*> , chez Do- uât Casterman, 181 4, pages 99 et 100. Cet apperçu joint au cours de cet ouvrage, en cette raa~ dby Google ©B TOURNAT. lig tîère nous Jëmontre, que dès le régime romain^ jusqu'à nos loorSi (i83i ), le souverain avait le cours des fleuves du dit aussi tDouliix Biset. Celait un moulin à Tent, ëlevë sur la hauteur et dans l'enceinte du château de Saint r Nicolas Dubruisle. II fut dëtruît en 1668» lors* que ce château fut démoli par le magistrat de notre cite, qui Favait acheté de Louis XÏV , gui en autorisa la déiuolitiou. Vo^tz cet ouvrage ^ volume 11 0 pages 73 et 73, dby Google DE TOtJRNAY, i35 L'on voU par le plan du château de Saint-Nicoias Du- bruisle, figurer ce moulin à vent dans son enceinte. Ce plan en deux feuilles, fut levé par ordre de ce monarque, en 1667/ avant sa dëmolîtionf Je Tai, 8on<» gi^cc « ^n deux estampes. L'on voit au surplus que le magistrat de Tournay, par sa transaction^ en 1769 » avec Tab- haje de St-Martin , ne Ipi accorde le droit d'ymoudre davantage, que parmi une indemnité pécuniaire dby Google i36 HISTOIRE annuelle ^ d'autant que comme haut justicier h Tournay et en sa bauUeue, les moulins à Tournay liaient soumis à sa banalité. 3Icuîin à ïeau du Becquerelle. Il appartenait en i3i4» au chapitre calhédral de Tournay , à 1 endroit , dit aujourd'hui , 1821, lebecquerelle, rive droite de l'Escaut, paroisse du château. Les brasseurs de Tournay , étaient dans Tobligalion , envers ledit chapitre ^ de faire moudre, sous salaire rarsonnable, tous dbyGoogk DE TOURNAY iS; leurs bleds et scourgeons ser- rants à brasser leurs bières. Vo/ez cet ous^rage vol. treize page i35. JLe moulm de Saint-Nicolas Dubruisle, dit aussi Biset. Était très aociennement grévd et hypothéqué, eurers le be'né- ficier de Ilsle de St.-Paucrace, qui fut depuis le château de St. ~ Nicolas Dubruisle , d^uue redevance perpétuelle de deux muids de bled , à charge de par ce chapelain castrai ; y célébrer une messe quotidienne i à perpe- ,y Google i58 HISTOIRE tuitéy dans la chapelle castrale dudit Saint-Nicolas Dubruisle« Mais lors de la démolition, en 1669, dudil château Dubruislci cette messe ae disait à la cha- pelle de rhôtel-de-ville , ce qui eut lieu jusqu'en 1795. Voyez Tarticlô moulin Biset, du château ci-avant. Voyez cet ouvrage voL seize, pages î3i , i32. Moulina Veau des cachiaux dit aussi de Featorlerie. # dbyQoogle" ' DE lOURWAÏ. iSg Il était situé à la rive droite de l'Escaol, dans la dépendance da château de Saint - Nicolas Dubruisle. Il fut supprimé au commen- cement du quatorzième siècle , lorsqu'Ëdouard XII, roi d'An- gleterre, alors maître de Tour- nay ^ agrandit lenceinte du château de Saint - Nicolas Du- bruisle. Ces deux moulins Dubruisie étaient en outre frappés, envers le chapitre cathédral de Tour- nay, d'une redevance de quatorze wères de seigle , et qui se ré- dby Google 14e HISTOIRE duisirent à neuf, lors de sa destruction , au commencement du quatorzième siècle , du mou- lin cachiaux^ pour le dernier moulin Dubruisle subsistant ^ dont six rasières étaient paj^ées an- ciennement par la veuve de Jean Polla, à \\\ VQ à\k mo\x\\n cachiaux j et les trois rasières restantes , pour le moulin riquet ^ dont le capital fut racheté Tan 1692. Quant à la redevance annuelle de trois rasières de bled restantes , dues audit chapitre^ le magistrat de Tournay ayant acheté et démoli ledit château Dubruisle, dby Google DE TOUKNaY. i4i en 1669, a la paya audit cha^ pitre, parmi une prsestalion iin- naelle en argent qui les rempla- çait, payement qu'il cessa. d'ef- fectuer, dèsy^Uitée £726. Voyez cet ouvrage y *voL 16 , pages i32 et i33 ; Vol. 23, pages (94 à 21 3. Voyez plus haut vigt^imo. CONJECTURE. L'apperçQ imparfait que doui venons de donner du rëgime féo- dal, relevant du grand prévôt de la cfté de Tournay, donnera dby Google i4i tt'SToniE au le(fe^5 i33. i;o/* 54 f J^<3gey 24 6* 25. dby Google MTOtlEHAY. 147 vol. 62, pages 3a3 et sui- vantes. vol. 86, page 5Zq. Pour la seigneurie de St.-Jeau des chaufours. vol. 3 , page i38- vol. 1 1 , pages 25, 63, 63, 3i i . vol. 62, pages 3o3 à SaS. i;oZ. S'j, pages 256 et suivantes. Pour Warchain. vol. 3, pflgr^ 25. vo/, 9, page 14. vo/. 14, page i56. ro/. 20, ^£3^e^ 211, 212. dby Google 748 HISTOIRE w/. 62, pages 324, 225. vol 86, page 529. vol, 87, page i56. w/. 93 , pages 534 à 543. Pocfr Allaîn. vol. 62. />^g^e 323. vol. 86, /?^g-e 53S. vol. 87, /^ârg-e 196. Recueil manuscrit de mes mémoires pour servir à Vhistoire de Tourna)'^ format in-folio, vol. cinquante-huit, pièces cotées n®^ 42, 43, 44, 45 et ^6. Item mon mémoire couronné en 1818, par V académie royale des sciences de Bruxelles , édi- tion in-S^. à Courtray , chez Gambart, 1819, '^<^^- i^\ pages ï4, i5, 18, 24. dby Google DB TOURMiY- 149 T O U R N A Y IT SES BANLIEUES ^âNCIENNES FT NOUVELLES. Cette antique citd prend son origine étimologi^ue de la ra- cine celtique : Door^ Toor et Turn , qui signifient passage traver&^ , et du mot : Ajr^ as ^ es ^ eke^ yke^ qui signifient eau ^ c'est «à - dire^ passage sur Femi. Tournaj était hofni dans la dby Google i5ô HISTOIRE partie méridionale « par la rire gauche de TEscaut. Cëîait Ja capitale du pays des ménapieus, ( Flandres ), sëpa- rée par le pays des nervîens , ( Hainaut ), par le fleuve de l'Escaut. De sorte qu'aujourd'hui i83i , Tournay agrandi depuis le i3^* siècle, (1286 à 1290) , des pa- roisses du Château , Saînt-Brice et Saint-Jean , situées sur la rive droite de ce fleuve , sont et font vraiment partie de rextrémîté méridionale du dit pays des ner- rieos, ( Hainaut ). dbyGoogk DE TOTJRNAY. iSi Âuscro, roi ou chef des tour- naisiens ou ménapieoSiy battait monnoie plus de deux siècles avant Tère chrétienne. Les romains la choisirent pour être Tun des chefs - lieux de leurs fabriques de laine et de fil , qui étaient consacrées à vêtir et habiller leurs troupes, sous le titre de gyneceum ^ que les habitans appelaient geneclt. Un commandant romain prési- dait ces utiles ateliers , sous le titre de procurator gynecœi toma-- censiSf. belgicœ secundœ. dby Google t»^ HISTOIRE Cette rilie resta sous la domt- nation romaine, jusques vers l'an 445 t que Glodion , lors roi d'une tribu de Francs , établie depuis 4 1 8, à Dieste, (Diesbourg) , en brabant^ tint s'en emparer par surprise^ et momentanén^ent par la forêt Garbonnière , qui tenait à la grande forêt des Âr« dennes* Elle fut prise et pillée par Âttilla, roi des Huns^ (Hongrois), Tan 4^' 1 ^^^^ ^^ ^on inrasion dans les Gaules. Les francs se joignirent alors aux forces romaines ^ comman- dbyGoogk DE TOURNAY. i53 àées par Âetias, qui le batti- rent dans les plaines de Chalons , et le forcèreot à repasser le Rhin, Les romaiàs, dès -lors alliés au roi des Francs, Glodion, aye^l de Chiidéric , père de Clo?îs ^ donnèrent des quartiers et des établissements h litre de béné- fice militaire ou fief, à Ciodion et à sa tribu, à Tournay et dans le Toomésis, en s'y réservant la haute souveraineté , qu'ils y faisaient exercer par un tribun militaire , nommé Censorinus jusques et vers la fia du cin- quième siècle ; dby Google x^ HISTOIRE Childéric , père de Ctevîs , tenait ce &ef ou bénéfice militaire dejTournay et Tournésis, (fief) de la manificence romaine, II fat enterré hors de son eaceinte^ en ^8i. L'on découvrit, son tombeau en i653. Glovis, succéda à son père dans ce bénéfice de la libéra- lité romaine , et ce ne fût qu'en 486, lorsquHl eût défait Siagrius^ gênerai romain, qu'il fit déca- piler à Soissons, en 486, que lors il s'empara de Tournay, pour dby Google DE TOURNAY, ï55 son propre compte et comme sourerain de cette cite et du Tournésis» et en chassa le peu d'officiers romains qui jr corn- mandaient alors. Tournay avait encore , son ginéceum, fabrique dé toiles et de draps, au huitième siècle, et dès lors, son enceinte à la rire gauche deTEscaut, fut accrue des paroisses de Saint-Jacques et de Saint-Piat, et sur ta ri?e droite ; de celle de Saint-Brice. La ville de Toornâjr fut pri- se , en partie brûlée et sacca- gée par les Angles, vers 708,. dby Google lie fiisToial Charles Chauve, roi Je Fran-^ ce p la donna en 867 , avec le Tournësis « comme appendance du comté de filandres, à titre de souTeràinetë liérédilaire , à Baaduinde fer» (ferreus), (ils d'Engelrame^ qui tenait ce com- té de Fiandres, à titre de bé- néfice militaire» de la munifi ^ cence des rbis de France. Ses successeurs le possédèrent à ce titre jusqu'au douzièrne siècle, que Philippe-Auguste s'en empara momentanément. Cette ville infortunée fut pri-* te, saccagée et brûlée, Tan 88 f. dby Google DE T0URN4Y. ^S^ jsar uoe suite de l'invasion des normands dans les Gaules^ et elle resta déserte jusqu'en 912, que qaatre riches bourgeois de cette Cité, ^ui s'étaient retirés k ffojou, là vinrent rétablir. Les comtes de Flandres la reprirent sur les rcis de Fran» ce, qui s'en étaient emparés sans droit, ès-années 972 , 97g. Banduin le barbu ^. comte de Flandres, la reconquit de noih* veau l'an io56. Guérie Lesor^ souverain da burebanCf dont la capitale était Tome* loj. N dby Google î8t HISTOIRE Âlht et qui ëtendait son dd- maitie jusqu'à la rîîre droite de TEscaut, vint, en ioi4 # brûler et saccager la paroisse de Saint! Brixe, qu'il prétendit être com- prise dans son domaine souye^ rain. Elle fut prise et saccagée encore ^ enio54r par Tempe* reur Henri IIL Tournay resta dans la souve- raineté des comtes de Flandres ^ en vertu du traité de paix con- clu à Cologne I entre l'empereur Henri Ul , et ledit souverain com- te de Flandres , Tannée io56« dby Google DE TOURNÂT. t«9 Tournay fut assîëgé inutile- mentdepuîs, en Cannée iioi , par Fempereur Henri IV. Baudouin V, comte de Flan- dres, Tassiégea en iî97f ainsi que son successeur « Ferraud , Tan i2i3. Elle subit encore un siège, en i3o3, que lui fit lors es- suyer f armée du co*Tile de Flan- dres« Edouard III, roi d'Angleter- re ; aidé de Tarmée flamande , Tassiégea encore Tan i34o. JFTcnri VUI, roi d'Angleterre i, dby Google i&i HISTOIRE la prit par la force de ses ar-^ meS| le 21 septembre r5i3 ; Ce monarque la déda à la France, pour le prix de quatre cent mille ëcus^ faisant de nos jours, un million quatre cent vingt-six mille trois cent trente^ trois écus un tiers , qui font quatre millions deux cent sep- tante-'Heuf mille et nonanteneuf libres tournoie , par le traité de paix conclu à Londres Tan i5i5. L'empereur Gharles~Le Quint la prît par la forcé de ses ar- mes I et ensuite de capitulation , en date du 16 décembre i5:2f. dby Google DE TOURNAY. 16 Et Alexandre Farneze , duc de Pannes , sur les Étals-Géné- raux, après }a plus vigoureuse résistance , d'après une capitu- lation du do novembre i58i. Louis XIV s'en empara en personne, ensuite de capitulation du 24 JQÎn 1667. Elle lui resta en vertu de Tarticie 3 du traité de paix con- clu à Aix- La -Chapelle, entre l'Espagne et la France, le 3 mai 1668. Le prince Eugène De Savqjre, généralissime des Hauts- illiés, dby Google [ïCa HISTOIRE s'en empara sur !a France | en vertu de capitulation du3i juil- let» et de sa citadelle 1^ du 3 septembre 170g. Louis XIV , avait très exprès^ sèment donné des instructions particulières I de sa main, à ses ministres plénipotentiaires , pour conclure la paix au congrès dUtrecht. L'abbé, depuis cardinal De Polignac , et le maréchal d'Hu- mière , eurent ordre de tenir ferme dans les conférences di- plomatiques , pour conserver Tournay, et le Tournésis à la d by^Googk DE TOURNAT. iS3 France , comme étant le berceau de cette monarchie , et il leur enjoignit de ne pas signer le traite de paix , qu'il ne soit ad- jugé k la France. Ce point contesté de part et d'autre arec une chaude obs- tination , fut la dernière pierre d'achoppement , qui , durant plusieurs mois, mit obstacle à la conclusion du traité de paix d'Utrecht, qui devait enfin faire respirer l'Europe, et lui donner la paix» Dana le cours de ces riolens débata, pour la soureraineté de dby Google ^14 HiSTOIRE Tourn'ay^ Louis XIV oflPrit un notable ëquÎTalent pour la con«^ serrer. Il est apparent, que ce mo^ narquc qui aimait celte ville, Feût enfin emporté, si, durant le cours des ne'gocîâtîons, ce graud prince n'avait pas été attaqué , coup sur coup , de très dangereuses indigestions, qui firent sérieusement craindre qu'il ne vienne à y succomber. Sur quoi, son conseil des minis- tres s'assembla , et craignant pour h vie du prince, et que sa mort ne rallumât la guerre avec plus dby Google DE TOURBAY. i6fi de violence que jamais , le con- seil des ministres dépêcha de suite un courîer cxt r&ordînaiie aux pl^nîpdUnliaîres de France, à Utrcclîl, avec pouvoir à eux de consentir à la cession de Tournay à rAutriche. A la réception de celte dépê- che vers minuit» les plénipo- lentiaires Français signèrent de suite le traité à une heure et un quard du matin» (du onze au douze avril I7i3), en Thôtel- de -ville de h cité d'TJtrécht » et par lequel » ( article onze), Tournay et le Tournésis, leurs dby Google t6ô HiaiômÊ / dëpeodances ^ appartenancêsi ^ annexes et enclavements reso» taient à la maison d^Âutriche, excepte Saint^^Âmandy ayec ses dépendances I et Mortagne, sans dépendances I qui' demeuraient au roi de Frîince , sans que rAulrîclie puisse faire à Morla-^ gnè aucunes fortifications, ni écluses, de quelque nature qu'el- les soient» cession qui fut con- firmée par Tarlicle 20 du traité de pai^ conclu à Bade, entre l'empire germanique et la France le sept du mois de septembre 1714 : Et par l'article 4 ^" ^^^^^^ ^^ dby Google fiE TOURNÂT. iCf ta Barière» conclu à Anvers, !• i5 noTembre i7i5| entre TAu- triche et les États - Généraux » Tournay fut compris au nombre des villes de Barière» oii Ton mit garnison de troupes à la solde desdits États^Généraux. Louis X.V , à la tête d'une arméo de plus de cent mille hommes, prit Tournajr, parca^- pitulation signée le ;2a mai i^Jj^^ et la citadelle, le dix-neuf juin suivant» La France dût la restituer à TAutriche, en vertu de Tarticle 6 du traité de paix conclu à dby Google i63 HISTOIRE Aix-La-Chapelle , le tS octvbre 1748. Les troupes françaises Tëra- puèrent en conséquence te trob février I749f ^prhs plusieurs chicaner et tergiversations. L'armée française commandée par le général Labourdonnaye^ à la tête de vingt-cinq mille homme&i s'en empara^ sans brû- ler une amorce , par Tévacua- iion de deux cents hommes de troupes Autrichiennes qui y te- naient garnison, leOgb'^ 1792, à dby Google V% TOUKNAY. î60 cinq heures l'après-midi , le sar« lendemain de )a bataille de Jem* mappesi la très nombreuse ar-- mée française, commandée par le généralissime Dumourier , Téracua dans la matinée du 3i mars 1793. Les troupes autrichiennes y entrèrent à Tinstant même, com- mandées par te lieutenant-géné- ral, comte De Clerfayt, à la tête d*un corps de d(;s mille hommes . Dana le nuit du deux au troif juillet 1794, Tournay fut éva- cué par la faible garnison auri . Tome ioi« Ot dby Google Ï70 lUSTOIBE trichieone qui s'jr trouvait^ par suite de la bataille de Fleorus^ gagnée par les troupes françai- ses. £n conséquence, le général en chef de Tarmée française ^ Picliegru, entra à sept heures du matin , ledit jour 3 juillet » guidé h cette brusque entrée , par un espion français , fils d'un pe^i tit tailleur du village de Pha- lempin , nommé Jean - Baptiste Bonnier ^ qui avait étudié avec les charités de Vabbaye de Pha- lempin» et les bçurses d'étude que lui conféra , .par charité ^ le chapitre de Tournaj. dby Google DB TOURNAY. t^t Cet espion français , Jean - Baptiste Bonnier» était alors curé du village de Marquain. Il est notoire qu'il se trares- tissait en ouvrier de Marquain , ( le louchet sur Tépaulle ) « où étaient les troupes autrichien* nés Y pour instruire les troupes françaises, postées à Baisieax , de tout ce qui se passait dans les camps autrichiens. Cest cet excellent sujet , es* pion des |acobin8 français , qui , en 1795, parvint! se faire nom- mer curé de la paroisse de St- Piat, h Tournay, où il orga- nisa le schisme » et depuis ^ ta dby Google tya mSÎOlRÊ dilapidation des biens des patt^ vres et des églises de Tournay et des environs, comme mem- bre du bureau français de bien- faisance , établi à Tournay , de- puis 1798 jusqu'en mai i8oo trente-un, qu'il a durantplus d'un quart de siècle palpé le patri- moine des pauvres » sans qu'on ait pu jusqu'ici lui en faire ren- dre aucun compte pertinent et spécialement légal. Tournay resta à la France par le traité de Campo-Formîo , €n Italie, du 17 octobre 1797, possession qui lui fut confirmée "par le traité dé paix ultérieuri dby Google DETOÇRNàT. ift Conclu à Laneville le 9 férrier lÔoi. Depais, ta gaerre éclata de Douveati entre toutes les puis- sances 4e l'Europe , d*une part« et la France qui routait tes as- servir» d'autre part. La perte 'de la bataille de Leipsick» ( vingt-sept du mois d'octobre 181 3 ), par cette der- nière puissance , la fit rétro- grader et passer le Rhin. Les bataves, justecnent irrités dn joug de fer ([ue les français faisaient peser sur eux depuis dby Google i94 msTomE l^94t s^insurgèrejxt par un mou* vement unanime ^ chassèrent les français de leur sol natal qu'ils souilldieut par leurs foriaits de» puis dÎK-neuf ans ^ et facilitèrent ainsi brus«}uement aux armées alliées le passage du Wahal. yarmëe française de la Bel- gique, commandëe en chef par le général Maison, dût bientôt abandonner, et successivement, le Lîœbourg , le pays de Liège, le Brabant el le Hainaut; Maison établit pendant quel- ques jours sou quartier général à Tournay, qu'il évacua avec dby Google DE TÛURKAÎ 175 sa troupe compo8ëe de sept mille hommes loges en cette yille, le diX'Sept féTiîer i8i4» ^ cinq heures le matin, en enfilant la porte de Lille. L^a?anl* garde de Tarméeprus- sienne ^ commandée par le gëcë- Boorceel , entra à Tournay , le même ]our à six heures le ma- tin 1 par la porte de Marvis. . Le trente - un mars i8i4f le gc^néral français. Maison, qui revenait d'Anvers vers Lille, oîi il avait ravitaillé la première de ces places d'armes, dliom- mes et de vivres, attaqua et Hostedby Google 176 filSTOtRE battit les troupes wurtemb'ur** geoises et saxones , commaQdéea pair le général Thielman» qui voulaient s'opposer à son passage vers Lillee Maison reçut après ce succès, une députation des jacobins Français Tournaisiens » J. B. Bonnter, curé de Saint -Piat, Derasse, maire, Tonnelier, mé- decin, et bande, en lui suggérant de revenir s^emparer de Tourte- nay , dénué alors d'artillerie et de garnison « en lui garantissant le succès, MdisoD arriva près Tournajr 4 dby Google Vers cinq heares de Taprès midi da même jour, arec une armée de dou^e mille hommes , ayant aons son Commandement les gdnd- ran:» Raguel , Lemarroîs , dix pièces de canon et deux obu- siers ; Il bombarda inhumainement notre malheureuse ville jusques vers les onze heures et demie du aoir; La Taleur et Tactive adresse des nouveaux canoniers belges ^ arec quatre pièces de canon seu- lement , jetta la mort dans \e? rangs de Tarmée française , dé- dby Google xyg aiSTOlRË monta trois de leurs canons^ et avec l'aide d'un faible régiment de 4o^ hommes de troupes 8a«< bonnes » parvint à chasser la nombreuse armée française des approches de Tournaj. Les français essuyèrent dans cette attaque acharnée de notre ville I une perte de huit cents hommes tués ^ autant et plus de de blessés I et peu de prison- niers ; C'est à la valeur d'unp poi- gnée de belges et de saxons troupe de nouvelle levée , que Touruay dût sa conservation. dby Google DE TOUKSAY, 179 Les jacobins , Jean-Baptiste Bonnier, Henri Derasse, et le médecin Dominique Tonnelier, se re jouissaient d'avance p à haute voix, du pillage de leur ville natale , promis à Tarmée fran- ça'ise, si elle parvenait à j péné- trer. Le dommage causé par hè lombes et les boulets, futnévalué à vingt mille francs; Le lendemain matin» premier avril i8i4> le général Thielman, arriva à Tournay , avec la trou- pe, quHl commandi^U k Aude- narde la veille. dbyGoogk l8o HISTOIRE La loi du neuf vendémiaire an quatre, ( ^«^ octobre 1795)5, fabriquée par la régicidç con- vention séante à Lutèce , eu Babaudoia^ ayant réuni la bel- gique à la Franco carmagno^ ligue e% révolutQ-jacQbino-rëpu% biicaine , notre ville de Tour- nay; par un arrêté précédent^ émané par le comité de salut public parisien I le neuf fructidor an trois, (26 août 1795), notre ville; devint chef-lieu du ^«^ arrondissement du Hainaut, que les français, baptisèrent du non» de département de Jemmappes, dont le chef-lieu fut la nlh de Mons« dbyGoogk PB TOURNAY. i8| Tournay eut un tribunal cor-^ rectionnel; Depuis , un tribunal civil , par )a loi du i8of. Un tribunal de commerce par la loi du 1799* Le siège de son ancien ëvêché» en vertu du concordat de^ Tan 1801. Tournay est situé aujourd'iiui i83i , sur les deux rires de TEs- caut , qui traversent majestueu* sèment la ville , de Touest vers le nord , bordé de bout k au-^ Tome loit I^ dby Google ID2 HISTOIRE tre par des rangëei de tilleula et de peupliers. Celle ville est située à quatre lieues de Saint-Amand^ Renaix et Orchies, à trois lieues de Leuze , k cinq lieues de Gour« traiy Lille et Âth, à sept lieues de Douai et Valenciennes , à dix lieues de Moos, dTpres, à treize lieues de Bruges et de Gand , à quinze lieues de Bruxelles et de Cambrai. Touruay fut originairement distribué )a9qu'en 179$ , en roages ou connétablîes. À l'entrée des troupes fraa^ dby Google DE TOtJRKAY. i83 çaises , 3 juillet 1794 • et même jusqu'à la fio de l'an 1795, le» français y établirent cinq com- missaires de police , un pour cha- que section de cette cité, dont trois pour ^'ancienne ville , à la rive gauche de TE^caut , et deux pour les quatrième et cinquiè- mes sections, situées à la rive droite de ce fleuve. Les commissaires furent ré- duits à deux, dès l'an 1800. Tournay, dès le treizième siècle, était réduit en ruages on conné- tablies , dont le nombre varia , suivant les agrandissemens suc-: dby Google i%l fiiéfôiii bessifs de notre cité ^ et qui « en 1794 1 étaient âu nombre de ^219. La police y était surveillée , dans ses premiers ressorts ^ par un préposé local du ruage ou ^ connétablie , et que le magis- trat nommait sur la présenta- tion du fiscal^ de trois en trois ans, et sur l'enquête sommaire de vie et mœurs du plus digne à remplir ce poste. Ce ^connétable ainsi nommé ^ devait prêter à son avènementj deux espèces de sermens. dby Google DE TOURNàY. i85 Le premier , de n'assembler les bodrgeoîs da ruage, qu'en Tertu d'un ordre par écrit du magistrat. Le second y de faire rapport de suite audit magistrat » des maladie^ épid^miques qui pou* ▼aient exister dans son roagCi telles que la lèpre ^ la peste f etc. De faire rapport an fiscal de tous les scandales et désordres publics ou secrets I commis par les habitans de ruage , spécia- lement des abandons d*enfans , filles enceintes ou accouchées , HostedbyGobgle %^, ilîSTOiRi des disputes ou rixes sérieused qui y avaient lieu, etc. Il commandait aussi les veil^ leurs] de nuit dans son ruage. Ces préposes avaient droit, pour symbole de leur jurisdiction locale^ de porter Tépée dans leur ruàge, à Tinstar des grands officiers royaux de ce nom, qui avaient la surintendance, police et juridiction sur les gens de guerre. Ces petits officiers étaient fort utiles pour le maintien de la police. "*'■■" *'" '■ • ' Hostedby Google,. ; Le fiscal en faisait grand cas ^ en ce qu^ik le mettaient au fait de tout ce qui se passait daus la cite\ Si les Iiabitans du ruage ou connetablie estimaient que leur connétable était trop rieux ou peu équitable, ou se conduisait mai, après enquête tenue par le magistrat, en secret , il était remplacé. Quoiqu'on ne puisse établir Torlgine datée des connétables. Ton peut , sans être ^inculpé d'exagération , les croire aussi anciens que les connétables mi-. dby Google m lïrsTôiiiB litaires près les compagnies bour« geoises de Tournay, y organi^ fiées et connues, dès le commen- cement ( 1242 ) ^^ <3^ siècle. L'on voit en cet ouvrage, >o!. i3 pages 236 et 237, qu'en Van i3o9 : « La cîlé de Tournay envoya » au secours du roi , contre ^> l'Angleterre , à Técluse , mille » hommes pris dans les com- >> pagnîes bourgeoises , et vingt )> hommes pris dans la cavalerie -4) tournaisienne. » On lit au même volume , page 237 : HostedbyV^PQ^le r" fis toURNAlf. iê§ dérive des romains. Cette institution de connéta- hies existait en Angleterre ^ sous Alfred le grande Tan goo. Les connétables y sont de deux espèces^ petits et grands , les petits subordonnés aux grândsi, dby Google DE TOtJRNÀY. mo9 attaches à surveiHer cent famil- les/et les pelils, dix fainilles. Ces dentiers furent institués par Edouard I, en 924. lis doivent reiller Tun et Tautre, chacun dans leur dis- trict ^ à la conseryation de la paix. Ils peuvent, au besoin, ar- rêter et emprisonner des pré- venus, et même entrer de force dans les maisons pour les y saisir. Vojez commentaire de J^lect^^ dby Google ^ra HISTOIRE lonne^ sur les lois anglaises ^ vol, 3 , pages 28 â 32 , édition in-' octavo , à Bruxelles , chez De^ boubers ^ ^774* JSous avons ici traité en bref Tournay, dans sa partie histori- que, avec des dëveloppetnens qui satisferont le lecteur atten- tif, voici en bref sa partie topographiqi^e. De 181 3 à i83o, cette ville comprenait: I. Une grande pLice. 3. Six placettes. 3. Six quais» dby Google M TOURHAY. m 4- Neuf marchés. 5. Six culs-de-sac. 6. deux enclos. 7. cent diXi*neuf rues* 8. huit ruelles. Qs Deux promenades « le quai de Farsenal, en la paroisse dq château^ et le parc en la pa- roisse de Saint-Piat et de Notre- Dame. Antërîeurement h iSiS» cest- à-dîre jusqu'à la fin de 1796 , Tournay était divisé en deux cen( dix-oeuf ruages ou cvn- — ;• -*-^ . dby Google ^tî HISTOIRE nétables , comme on Fa prônvé plus haut. !• GRANDE PLACE. C'est un triangle imparfait , dont la base confine , par sa droite f^ à la rue du mal , aujour- d'hui, dite des mauûc^ et à gauche^ par le bas ^ à la rue de Cologne. Cette base a trois cent qua- trevingt-cinq pieds d'étendue. L'an 1820 • l'on découvrit , près d'uû puits , sis vis - à - vis Téglise Saint-Quintin ^ diverses dby Google BK TOURNAT. 2i3 0«édaHles et inscriptions , dont nous avons donné le détail au volume 99 de cet ouvrage , an- . née 1820. Le côté latéral gauche va aboutir en pointe au beffroi. Il a six cent trente pieds de longueur. Il conGne au marché aux poteries/ Son côté latéral de droite ; comprend la grande garde , où était autrefois la bourse de eom^ meree de eette ville. dby Google ui ftïsroiRÉ Elle subsista jusque» vers Van ï566, que les troubles excités à Tournay, par les partisans français, sectateurs de l'hërésie de Calvin I firent cesser > à Four- nay, le commerce de la bourse. Ce latéral droit de la grande place aboutit aussi , mais à une distance plus éloignée , audit bef- froi , et confine 4 son extrémi- té, à la rue de Saint -* Martin. L'on y voyait autrefois, vers le niilieu de ce latéral^ une chapelle où siégea, au lo huitième siècle , le baîllage ropl du dbyGoogk DE TOURNAT/ 2t5 Tournësis, jusqu'en 1766, qu'il fui rendu à Timprimeur Serré, dont la petite fille a épousé le sieur Deflines» libraire. Sur la grande place, se trou- ve vers le milieu de 'son latéral gauche, en venant du côté du beffroi , et vers son inilieu , la grande garde ^ connue sous le nom de bourse ^ construite, en 12479 aux frais de WautierDe Marris , évêque de Tournay , désignée par Tarticle g du traité des barrières I pour être le prê- che des calviDistes de là garnir son hollandaise. dby Google ât6 HISTOIIIË Fojrez cet owrage, volume lo, pages io4^ io5 et 211. Volume 84, pages 23 1 et 3i3. C'est à tort qu^on ëtabiit sa bâtiseàTan i5ooà 1600, sinoD, âu moins pour une partie de sa réëdificalioa. Sou bas est destiné au bureau central de Toctroi municipal. Son vaste local ^ bien {cons-; truît en caves voûtées, et ma- gnifiques portiques et une vaste cour , prête utilement a cet usage. Le haut, au milieu du i8"^% dby Google t)E TOCRNAY 217 siècle , et jusqu^à sa fin , con- tenait la salle de concert. Voyez cet ouvrage, roi ïo page» 104, io5 et 211 ; vol. 84» pages 23i et 3i3. . Âujourd'hai iS3i ^ le haut sert % i'acadëmie de dessein. Son derrière porte vers le réduit des domiDicains et du couvent des sions , démoli, rebâti et habité par M. le trésorier ^e Varrondi^sement , Delcourt. Au demeurant^ les délices des Pays-Bas en ont donné le plan, et il le mérite comme édifice très régulier du moyen âge. Tame iqi. S dbyGoogk 11 s HISTOIRE La base de ia grande place ne comprend rien de remarquable, si ce n'est la niaisoa , à porte cochère , bâtie par feu le con- âeilier Bruno Mailliet» et vendue par son 61b, en i8a5, au sieur Rutteau-Gamarte, nëgociant , qui la cëda^ avec sa maison de com- merce , à sa fille unique , mariée en 18071 à Monsieur Dumor- tier, fils de Monsieur Dumor- lier, négociant et chevalier de Tordre papal de l'éperon d^or. Sur h même rang, vers la rue' de Cologne , se trouve le superbe caflTé tie FEurope, i^p- dby Google DE TOURNA.Y. ^aig partenaat au sieur Preodliora- me , limonadier. Loo voit encore aujourd'hui i83i , à ladite maison de Mon- sieur Dumortier • Butteau, une* tour, qui faisait antérieurement partie des fortifications de Tour- najr, et en défendait lenceiQ- te par la prolongation de son cordon, venant de la rue de Cologne. II s'y trouve encore un vaîle souterain , d'où, dit une Iradi- tien, peu certaine toutefois, l'on suppliciait qudlquefois les révolu tés, pris les armes à la main ^ Hostedby Google a2# » HISTOIRE et qui étaient condamnés à la peine de mort. Ils subissaient leur peine dans ce souteraiD , dit-on ^ sur les supplicalioDS de leurs parens , au lieu de 1^ subir sur la grande place. L'ëglise paroissiale de Saînt- Quintin » a son portail défendu par un grillage et porte en fer. A quelque dbtance « et sur le même rang que la maison de mondit sieur DumortierRutteau ^ vers la rue du inal , ( des maux ), jetait autrefois un chapitre cpl- dby Google DE lÛURNAY. %^A légial , avec un doyen et huit chacotues^. L'indigne évêque de Tournay , Fulcher ^ fils d'un marmiton , en vendit et aliéna les biens , en partie « en l'année 954* Près de cette église paroissiale ; existe une maison et fondation^ faite en 17049 par mon ar- rière grande tante maternelle , Mademoiselle Marie • Catherine Duchambge, veuve de Monsieur Lehardy, conseiller au bai liage royal du ïournésîs. Celte maison fut fondée nar dby Google 22^ HISTOIRE madite tante» pour y écoler tous les pauvres garçons de la pa- roisse de SaintQuintin. Les revenus annuels de cette fondâlîoa, avant la rëvolalîon, était dé cinq 'cent quatrevingt- djx livres. Deux de ses parenset le curé de S&int-QuintîD, en sont les adniitîistrateurs. En la même paroisse /rue des corrîers^ est située une au- tre fondation ^ faite par lanaême, pour retraite à ses pauvres pa^ rens. dby Google DE TOUBNAY. 22I Deux parens de ladite fon- datrice et le curé de St-Quintia en étaient également les admi- nistrateurs. £n ladite paroisse de SainU Quintin , se trouve la fondation particulière de bouillon^ pour les pauvres malades diceile pa- roisse, faite en 1714, par le chanoine Hugues De Meiin^ dit Malinghem ^ décédé ]& 17 mars 1771. Item, la fondation du veuv^ de Saint-Quinlin, pour six veu- ves de cette paroisse, faite en Tannée dby Google îa| HISTOIRE Item , la fondatioa faite en l'année par Monsieur Jérôme-François Danel , curé de ladite paroisse de Saint-Quintin » pour le bouillon des paurres malades de ladite paroisse. Voyez cet ouvrc^ ^ volume î^ê., pages i4o , 143 1 146 1 20:2 / Qèo3 , Volume 2% y page igi ; Almanach de Toufnay , pour 1784» ifi-i2^ chez Variée page 96. 3. PIACÉTTB DU BECQUERELLE. LaplaceUe du becquerelle est dby Google DE TOURNAÏ. aa5 située k rextréiiiîté de là paroisse de Saint-Nicolas , dite du châ- teau, à la rire droite de l'Es- caut ; C'était un tocal boueux, in- fect , non pavé , que le magis- trat de Tournay fit relever, dé- blayer et planter, en pavant ré- gulièrement ses entours , ès-an» nées i8if et i8r2. C'est u Le superbe Taisseau du choeur de notre cathédrale, fut com- mencé en II 10, et ne fut ache- vé que vers Tannée i igo. anciennement , Tofficial de Tournay, dors le juge ordinaire de tous les ecclésiastiques de ce diocèae, tenait tes séances de son tribunal, au parvis dudit portail. il les continua ainsi, jusqu'aux troubles religieux et civils, qui eurent Heu au iS^siècle ( j566). Mais la bretéque y fut con- servée pour rafBxion des ex- .dby Google DE TOURNAT. a35 ploits judiciaires r jusqu'au mois d'octobre 1795 , que la régicide conreotion parisienne s appropria la souveraineté de k Belgique, par la loi brigandière du neuf vendémidre , an 4 d© ^^^^ '^^^ périssable, une et indivisible république , alléluia ! Le palais épiscopal , situé en la placette dite^e Véwché» fai- jsait autrefois partie du Chatelet ou Castellarum , sous le régime lies romains. Glovis s'en empara sur ces derniers \ en 486 , après sa rie- toire de Soissons. dby Google 236 ' HISTOIRE Chilpéric I^', , son petit-fils , le donna à Ghrasmer , éyêque de Tournay, à perpétuité, en 67$, avec tous ses droits régaliens. Lesévêquesy battirent depuis constamment monnaie , jusqu'en i32o, quei'évêquede fôurnay^ Guy De Boulogne, Técheangea avec les droits régaliens, avec Philippe Leiong, roi de France, pour les terres d'Helchin, St~Ge- nois, Bosàui, Esquermes, Weze, Velvain, Wazenne et Helzenrie. On peut consulter , sur les diverses constructions de ce pa- ire I s , cet ou ^rage , volume 1 0 , dby Google Volume li , pages 1 13 et 233. Volume premier , page 73 / Volume 22 f P^g^ i63. Ce pdiais , est un bel éJid^c qui se ressent des sljles des diversCcK siècles, dans lesquels il fut Lâli èi lecoûslruit sùjcessi-^ vemenl. Le grand sàloo^ au premier ^ sy fait remarquer ; On y Toit avec plaisir, uû beau portrait en pied , peint par Lucas François. Dans un corridor i au premièé # dby Google 12Î8 HÏSTCflRÉ éUge , on remarque une Sama- ritaine, de le'cole de Rubens , plus une vierge aux anges, d'après i'écoîe de Vandyck, finalement deux paysages. Vis-à-vis le palais ëpiscopal , se trouve le local de la biblio- th^ue publique , dont nous avons amplement donné riiislorîque et la description spéciale en cet ouvrage, volume c)3 , pages 4^ à 96, et auquel nous renvoyons. SCULPTURE. On y remarque, au centre , les belles et grandes tables dis- posées pour les lecteurs. dby Google DE TOCRNAY. a^g ;i*>. Une grappe en bronze, de la hauteur de douze pouces , représentant renlèvement d'Eu^ rope, d'après Jedn de Boulogne. 3*». Une figure représentant Mercure , même îiautcur, égale- ment en bronze, et d'après le même auteur. 4^. Une faune jouant de la flûte, aosBi en bronze, de dix* huit à vingt poncies. Au fond de la bibliolhèque, s'élère un groupe, composé de deux figures, de grandeur natu- relle, retraçant le beau traît de dby Google 24o HISTOIRE piëtë filiale dont Rome fut iémùîn , sous Tibère. Il date y de Tan 18:20. C'est Tœuvre d'un artiste fran- çais, ëlèfede Tacadémie de des- sein de Tournay, M. Gointeau d'Eblegy. Le socle gui supporte ce grou- pe , est orne d'un mufle de lion, en bronze, destiné à une fon- taine publique. Voyez cet ouvrage ^ voL gÇ, 2™«. partie^ page 2/^0. Dans l'antichambre , est un y dby Google PE TODRNiy. a4j autre groupe, de grandeur na- turelle , représentant la victoire qui couronne Iç lion . belgicjue. G'est rœuvre de l^onsieur ■■*. ^ Paul Damortier, profesfjsur à Tacadémie de dessein de Tnur- nay , qui Foflfrît au roi , au mois de mai. i8i7. Sa Majesté en ordonna lé dé- pôt dans un établissement pu- blic. La bibli5thà|tfe possède une collection intéressante d'àntiqqi- tés gauloises et romaines ^ trou- ;^ yées sous le sol dr la grande Tome loi. U dby Google ;)|9 PSTOIRJS place de Tournpy , Jors des fouil- les qui y furent faites en 18:21 ; J'en ai parlé en cet ouyrage, volume 09 , deuxième partie , page 92 I année 182 1. J'ai réfuté alors Texplication qu'on a voulu en donner dans une note , alors imprimée par rarchitecte Renard. Outre ces monumens des tems anciens , la bibliothèque possè^ de encore une collection de mé-* dailles, dont la majeure partie est due à là libéralité du comte De Beaufort. dby Google i)E TOURNAY. 343! i Le latéraf droit de ladite pla« cette de l'ëvêché^est de la lon- gueur de cent cinquante pieds. Il comprend , dans toute son étendue , Tliôtel des prêtres émé- rites du diocèse de Tournay , dit et connu sous la désignation des anciens prêtres , dont le local était anciennement un hospice pour y reeeroir les pèlerins qiii se rendaient vers la Terre Sainte. Wâutîer De Marris , ëvêque de Tournay , le restaura :èt le dota vers Tan 124O9 pour y placer les prêtres et cures ëmërites de dby Google iuSTOIRE son vaste diocèse > qui coftipr^- nait alors les do^ux Flandres. iini'utnrebâti à neuf, Fan 1752, tel qu'on le voitaujouré d'iiui y et construit sur un goût moderne d'architecture. / Il|attirè les regards des ama- teurs /par sa solidité et par sa jsimptle et majestueuse jnagnifi- cenôç. il tat bbëitruît sur le plan de l'arctirtecte belge^ Plajéi et exécuté par rarchîJecte tournai- sien , Vandaele, L'on y construisit, à rexlérièùt dby Google DE TOURNiUr a45 da premier étage , le superbe et vaste vaisseau de la bihlio- thèque du chapitre cathedra 1 de Tournay, fondée et dotëe,: Tan 1644 9 psf Messieurs les cha- noines d^icelle^ Pierre Cotlrel , Denis Derillers, Philippe Goudt, Regmald Saladio, Jérôme Wan- winghe et Claude Dausque. L'hospice des anciens prêtres , privé de ses dîmes, par décrets divers des législateurs parisiens et des régicides couventionnels, jouit aujourd'hui 1822» de quatre mille deux cent soixante - six florins de revenus annuels. dby Google 24& HISTOIRE ^ Son admmîstratioti lëgjtîmé appartiient, d'après son acte d'institution et dotation , à 1 evê~ que et au chapitre çathédral dé Tournay» Le bureau des hospices'" dé celte ville, s*en est eraparé sans délégation légale. Voyez cet ouvrage , volume 8 , pages i36 à 144 / Volume 9, page 2r ; Volume 40 , pages 188 à 197; Volume 66 y pages 2/^1 à 248. Vo/ez encore cet owrage , volume 10, page 285; dby Google De T0UR»AY. a47 volume 83, pages 809 et 3 10. volume 85 , pages 216 à 220 , volume 72 , /?/^g"e^ 17 e^ 18 ; volume 93 , première partie, pages 46 à 96 ; volume 69 , /wfg-e 4^0. Le latéral gauche de ladite placette comprend le frontispice du palais épiscopal , dont le ailes s'étendent à droite, vers le marche aux poteries, et à gau- che, vers la rue des orfèvres. Sa longueur , faisant face à dby Google a4» HISTOIRE rhôtel des anciens prêtres , est de cent cinquante pieds. Le palais ëpiscopal fut cons- truit , réédifié et agrandi à di- verses époques y et spécialement Fan ii6o. Il fut en partie brûlé Tannée i3oi. Il fut rebâti et réparé , Tan 1342, par André Ghini , qui était évêque de Tournaj et car- dinal. Voyez cet oiwrage^ volume 10 , pa^es 204 à ai 4; dby Google DÉ TbUBNAY. 249 volume 12, pages ii3 et 233. L'an 1260, Wautier De Mar- vis en agrandit le local, et le joignit par un bâtiment yoûtë» vers le marché aux poteries , à Tëglise cathédrale de Tour- nay, où désormiiis les évêques pouvaient se rendre à sec» de leur palais. Il fut Jbrûlë, l'an i3o4. Depuis, Tëvêque dé Tour-i nay , Maximilien Villain Degatid » le rebâtit et restaura en partie; Van 1644. L'on y voyait ses arjnes aii- dby Google 25a HISTOIRE dessus de la porte du palais épiscopal , qui le constatait à la posléfité. Ces armoiries lurent détruites jpar les frères et amis de 2a tau- pinaudière jacobite parisienne , r^n 1795. Fojez cet ouvragé » volume 69, page 426. On y établit, en 1796^ les tribunaux correctionnels et de )a judicatore de paix. he palais fut restitué à ses évêqucs , en vertu du concor- dat de Tari 1801. dby Google DE TOURNAY. aSi On a établi sar cette pUcette, un marché aux balais « brosses » etc. 4 PLACETTE AUX OIGNONS. Cest un parallélogramme qui tient par haut, a la rue perdue, et par bas, à la ruje piquet.. Il a pour latéral droit, en j montant; les petites boucheries arec quelques maisons joignantes. Ce latéral droit 2i 70 pieds de longueur. Son latéral gauche, de la Ion- dby Google 25a PISTOIRE gueur de 76 pieds , contient Uf^ rang de petites maisons étroite;, bornëes par les fossets et for- lidcations de la très anciennç jenceinte iorti^ëe de Tournay , qui longent le derrière de 1^ rue de coiogne. L'on y vendait autrefois def pignons. 5. PLACETTE SAINT-JEAN. Cest un long parallëlogram^ me assez étroit » ayant quatre- vingt pieds \ de largeur et cent quatrevingt-cinq de longueur. Elle aboutit jpar haut, sur dby Google fta droite, au:s rues âes pères croissiers el; du quartier Saint- Jean , el à aa gauche « à Téglise paroissiale de Saint-Jean. Le cui-de-sac de la placette Saint-Jean, oîi se trouvait « en 1822, la maison d'éducation dite du petU Saint'jindfé , a cent pieds de] long et i5 (de large. 6. PLACETTE SAINT-BRIÇE. « Cette placette est Tancten cime- tière de cette paroisse. Elle a deux Cjeiitf Tingt-cinq pi^ d^ \ang\i^fl et, çejut sep- tante pieds de largeur. Tome. loi. V dby Google ^54 HISTOIRE Son latéral de gauche tire jrers ladite église paroissiale. Elle contenait le presbytère da cprë de cette paroisse, la maison destinée au prêtre lieutenant d'içelle paroisse, au prêtre béné- ficier dit trésorier de cette église , plus la maison destinée au prêtre grand chantre d'içelle paroisse. Elles furent toutes vendues , Tan 1798, par la grande nation révolutrice, séant à Lutèce, en Badaudois, au profit de ladite nation» et le tout pour le plus grand bonheur du peuple part- sien. dbyGoogk DE TOURNAY. ie55 Au côté opposé au grand por- tail de ladite église de St.-Brice^ se trouvait : Partie de rancien cimetière d'icelle, acheté en 1784* par Monsieur le curéd'icelle paroisse, Doquesne, qui Ta restitué à cette époque, à ladite paroisse, icelui cimetière ayant été vendu paf ordre de Joseph II. Joignant ledit cinietière ancien, fkisant alors un jardin, se trou- vaient contiguës les unes aux autres , et sur le même latéral^ plusieurs locaux de veuves et dby Google 256 HISTOIRE fondrions, dépenâ^nis et sous râdmini^tration de ladite paroisse de Saint-Brice. Le bureau deS hospices s'en est emparé, dès l'an 1798; sans déiëgation légale. Ces locaux furent vendus au sieur Louis Allard -^ Vinchent « maître maçon et maître cou- vreur, en vertu d'autorisation demandée par ledit bureau, au corps des trois cents sourds, aveu- gles et muets , séant à Lutèce, en Badaudois , et se disant leis iléputés du corps législatif Iran- çikîs. dby Google DE TQJmkY. û5j Ils octrojèrent cette alie'na- lion aux pëtitionnDires, les mem- bres dudîljbureao des hospices de Tournay, Le lion , Goblel , Tonnelier^ Declippele et Lefebvre, par un acte, en date des i3 et 20 pluviôse an i3, (iet iSfe'mer i8o5). # Sur la placette St. -Bride, se trouvait la fondation instituée et dotëe par le sieur Jean Brun- faut , marchand , et par demoi- selle Catherine De Bouchain , sa femme , par leur testament conjonctif du 24 noven^re 1678, pour y loger sept filles, âgées au moins de cinquante ans, et .if r-^. Hostedby Google aî8 - HISTOIRR parentes aux fondateurs , avec une pitance , à chacune , de dix patards la semaine. Le cure de SainùBrice et deux des plus proches parens des fondateurs , en étaient les admi- nistrateurs et coUateurs aux pla» ces y vacantes. Ses revenus annuels, en i784# étaient réduits^ à sept cent sep- tante-cinq florins. Son local fut démoli en 1808. La placette Saint - Brice est plantée d'arbres ; dby Google DE TOURIfAY. aSg C'était à rextrëmité de la j>Iacette Saint-Brice, qu'était le haut du fief et seigneurie qui appartenait encore^ Tan 1288^ h Messire Guillaume De Mortag« ne, seigneur de Rumes» qui s^en dessaisît ^ pour le remettre entre les main* de rdrêque de Tour- naj» Ce prélat le donna en fief à la demoiselle Pentecôte^ fille de noble homme , seigneur Du Dur« bujr, et que ledit seigneur de Rnmes épousa. Von y rendait justice, à cause dbyGoogk 26o HISTOIRE de ladite hauteur et seigneurie de Saint -Brîce, aii moyen âge^ d'où provient que la rue attenan* te, qui autrefois faisait partie de ladite placette Saint - Brice , s'appelle encore de nos jours , rue de la barre Saint - £rice , ou du tribunal de la seigneurie de Saint-Brice. Fqyez cet owrage^ volume tS, page :îi5; volume 28, page ii5/ volume ïï , page Sa; volume 60 , pages 20t et 20^. 7. PLACETTE DE LA MAGDEÏiAïNB. Le cimetière qui entoure dby Google DETOURNAT. 261 i'ëglise paroissiale de ce nocn, est planté d'arbres bien venants. Cette piacette a trois cent trente- cinq pieds de longueur et cent quarante pieds de iar- geur. Il s'jr trouvait autrefois une fondation, dite des huit recraudSt de la paroisse de la Magde- iaine, fondée primitivenieht potir six recraudsy par le sieur André Tanghe, bourgeois de Toiirnay, Tan Depnif , elle fut augmentée dans sa dotationr. Tan par le siear Charles Cantôloop. dby Google iei iiisToràÉ Les curés, pauvriseurs et egÙ^ seufiiîje ladite paroisse, en étaient ' les ddaïuHslrâleurs el coUâteurs aiix places vacantes. L'àa t7o4i Gilles Monnîer «{tait receveur particulier des Liens de cette fondation, dont le local tenait alors aux murs de ladite église paroissiale, vers son portaiL Ce Idcal fut démoli en 17^5.- Ses revenus annuels consis- taient alors , en la somme dé cinq cent quarante-trois livres, deux sols , ainsi qu^il appert du i^ompte qui en fut rendu ladite dby Google DE TOURNAY. 26$ innée , par ledit Monnier , à * Monsieur le curé de la Magde- laine , A. B. Desroubaix , et à Messieurs Hoverlant De Lamothei égliseur» et Prévost, pauvriseur. * 8. 9UAI SAINT - BRICE. Le quai Saint-Brice , que Ip maire de Tournay a fait nom- mer en i^iZ 9 lé quai CJiildéric ^ s'étend , sur la rire droite de TEscaut^ du pont Notre-Dame jusqu'au pont aux pommes ^ sur une longueur de huit cent trente- cinq pieds. La largeur de cette ^'promena- Dstedby Google :i64 HISTOIRE de , tenante aux rives de TEscant, est de trente-sept pieds. < Ce quâi est planté d'arbres tilleuls, âgés aujpurd'hui i83r, de vingt-quatre ans. Cette promenade est belle et agréable; On a, en plusieurs endroits , relevé le terrein de trois à quai* tre pieds. On y distingue la maison du slear Declercq-Declippelle ^ épi- cier , et celle de feu le brasseur Moncheur, aujourd'hui i83i , dby Google DE ÏOUBNÀY. a65 jpccupée par le sieur Coniart- Déblois^ pelletier. C'est k Qoe stade de ce quai , vers Téglise paroissiale de Saint-* Brice , que fut inhumé Childérie'^ père de Clovis, Tan 48 1» et dont on découvrit le tombeau ^ ie 27 mai i653. 9. QUAI NOTRE DAME. Ce quai , situé à la rive gau- che de l'Escaut, commence au pont de fer, et finit au pont Notre*Daaie« Sa longueur est de mille cin- quante piëdf. Tome loi. - Yf dby Google a66 H15T0JRE Les maisons qui Lordeiit ç§ quai , sont à des distances diffe'» rentes ^es riyes de ce fleuve ; Ce quai est plante de tilleuls, dans toute sa longueur. Il s'élargit notablement , et forme une espèce de placette ^ viS'à-vis rhôtel appartenant au* jourd^hui à Monsieur le haron De Câzier Dubreuck. Cet hôtel fut bâti, rets ràti 1774» par Monsieur lé marquis Hangouard d*A?elin , qui le ven» dit, en 1780, à Madame la dou- dby Google i)E TOUENA.Ï. à67 arrière viconitesse DePreud'hom- me D'HaîHy De Nieuport. Les eofans de cette dernière le vendirent , Vap 1801 , à mon- dit sieur baron De Gazîer. Cet hôtel est construit à ia âBoderne , et est d'une belle , solide et régulière architjBçture. Son iocoiivëoieDt est d'être proxime d'une saline, qui, lors- qu'elle est en ëbullition ,y forme des noiretSf qui s'introduisent dans les appartemens et y cau- sent des dommages sensibles aux àmeubleiiiens. dby Google %^ HISTOIRE . t h'on voit sur ce quât , le local de ]a fondation St -Erasme ^ connue ynlgairemeat sous ia dé^ iiomination de St-^Arache^ îns^ tituëe, fondée et dotée à Tour- nay, de Fan 1291 à lagS, par un bourgeois opulent de Tour- nay, le sieiir Gîlon Grimaux, et par la demoiselle Marguerite Golema, son épouse, pour y loger et donner la pitance hebdo- matlaire à douze veuves. Cette fondation jouissait , Tan 1770, d'un revenu annuel de vingt-deux rasières de blé et de cent francs, en argent. dby Google DE TÔUEKAY 265 Les majeur et éclierins de Tournay , eo sont dënommés les administrateurs et coliateurs aux places vacantes, par les fon- dateurs. Le bureau des hospices s'en est emparé , èans délégation légale^ et en vendit le local, f'an 1828, à la chaleur des enchères. Le nommé Giriaque, bon paj* san du bon village d^Ebplechin« s'en rendit adjudicataire pour le prix de ... • Voyez cet ouvrage^ vài. ii, pages 3 1 , Z2 et 33. dby Google 'i » !» 57<^ UlSTOÏiiR 1 6. QUAI DES POISSONCE AUX. Ce quai , situé sur la rive gau- çtie de l'Escaut, s^ëtend depuis Je pont aux pommes jusqu'au pont à Varche. Il est de la longueur de huit cent quatrevingt- quinze pîeds« Les maisons qui le bordent , sont à une distance de cinquante pieds ^ des rires de VEscaut. Son extrëoiité'gauche, en ve- nant du pont à l'arche , aboutit à la rue des carliers , et son extrémité droite à la rue mer» dby Google DE TOPRKAY. %^t Sençhon , vu-ï*im le pont à V arche* Le rang de maisons de ce côté, s'élargît rcro son extrémi- té gauche. Ce quai fut bâti à neuf, dès i'an 1670, inclus i6d3. Le cours fluvial de TEscaut en fut lors considérablement rétréci jusques rers la rue ma* dame , qui aboutit à ce quai ^ et gui , de ce point » donne un quai plus élargi. Ce quai a retenu [usqu'au- dby Google rji HISTOIRE / jourd'hui f83i, le nom de quai des poissonceaux f parceque lors de ftbn cours plus large, Voà voyait I au printemps^ surnager sur ses rires une quantité de petits poissons. il. QUAI DU ROI DE ROME depuis 1810, eïquai de Water- loo depuis le mois de juin i8i5. La première de ces dénomi- nations eut lieu^ à cause de ia naissance^ au mois d'avrii iSro, du fils de Napoléon Buoanapar- te et de rarchiduchesse Marie- Itouise , sa seconde femme « et Hosted by_ Google DE tOURNAT, 7j3 que cet enlpereur fit nommer roi de Rome. La secoude dénomination suc- cétia à la preniière, iorsque Tarmée comriiandëe par ledit Buonaparle , «(ubiqlue supérieure en nombre, de vingt mille hom*> mes, fut cotiiplëtement battue par le général en chef, Wel- lington , qui commandait Tar- mée alliée à Waterloo » le 18 juin i8i5. Ce quai qui borde là rire droite de TEscaut , se prolonge du coin du becquerelle à la rue Saint-Bruno, entre le pont dby Google i^i HISTOIRE de fer et le pont Notre-Dame ; ftur une longueur de six cent vingt-cinq pieds. ÏI est planté très agréable- ment, depui« i8p8, d'une doa^ hie allée de tilleuis qui pous4 seiit très bien. Ce qwài est de la largeur finiforaie, jusqu'aux rives dé l'£scaQt ^ de c^nt pieds. L'on y voit la belle et solide maison , qui était; occupée, dès Tan i68o , par le très célèbre jurisconsulte Degjbewiet ^ auteur Bes institiitions aq droit belgique; dby Google DE TOURNAY. 175 ouvrage d'an grand mérite , et qui a été plusieurs fois rëim- primé. Monsieur Deghewiet l'avait fait bâtir, et en avait fait sa demeure. Il s'y trouve tin beau et vaste jardin ; Cette maison fut achetée par Monsieur Nève , propriétaire ori- ginaire d'Ath\ et proto-médecin à Tournaj, Ce dothtdlé est commode et (rës solidèiniief bâti ; dby Google a7(S HISTOIRE Il a , sur le becquerelle, unç porte cochère. Sa demoiselle Toccupe encore aujourd'hui i83i. Cet habile médecin arait mji$ au haut de la porte de son do^ micile, cette devise : Herbis , non vèrbis. Attenant le joli domicile dç feu le célèbre Deghewîet, se voit un petit hôtel très élégam-^ ment bâti, appartenant et occu- pé par Monsieur Delossy De ,Warmé ; gentilhomme , qui fut dby Google DE TODRHAy. 277 ■ ■ ' çnccessivemehl échevin de Tour- -B^y, adminisiraleur de Tenre- \ gistremeni ^u Tournéais, et pas^ tërieurement maire de notre cité. Il décéda, en 1821, en son hôtel « où réside sa reuve , U demoiselle Presin. £a suivant , sur le coin don» nanl sur la rue des mentes » ap- lani vers le marché aux bêtes, on distingue le bel bôtel ap- .^ partenant à Monsieur Frasneau, de Templeuve^ grand prévôt '[ de Tournaj. Les héritiers de ce dernier le Tome, loi. X ' ; dby Google 278 PISTOIBJE vendrrent, en 1796, à Monsieur De Lamotte Baraflfe, père, an- cien échevîn. Celui-ci le revendît, en 18 19,  Monsieur le baron De Joigny De Pamè(e , qui le reconstrui- sît presqu'à neuf» en 1820 et 1821 , en dans une forme aussi agréable que régulière. Au coin opposé , sur le même quai , se voit Tancien palais de justice du parlement de Tour- nay, qui y fut construit par ordre de Louis XIV , dès Tan 1671 et années suivantes » sur dby Google DE TOURNAI 270 partie du local de Tâncien châ- teau de Saint-Nicolas Dubruisje. de château fut dëmolî , par ordre de Louis XIV , deux an- nées antérieuremenf. Après la capitulation de 170g, qm rendit Tournay aux armeâ desHauts^AUiës, ledit parlement de Tournay fui transféré à Gam- hray , puis à Douai. Le palais de justice dudit par- lement resta vacant pendant plu* sieurct années. Vers Tan 1766 jusqu'en 1760^ dby Google 28é HISTOIEE une compagnie de négociant sous la raison de Sergent et C«.^ obtint du rainistre ple'nîpolen- iiaîre, comte de Cobenzl , dy établir une fabrique de chapeau?! et de diverses ëtoflfes de laine : Mais cette compagnie toniba 2)ientôt en déconfiture. ' Le baillage royal fut ensiiité autorisé par le gourernement , d'y établir le siège de sa jurîs- dictipn> qu'il tenait antérieure- ment à ia maison dite du roi ^ sur la grande place, achetée depuis, (1780), par feu Tim- primeur Serré. dby Google DE TOtRNAY. 28k Le conseil de Tournésis, qui succéda à ce bsitlage supprimé. j tînt ses séances depuis 1773, jusqu'en octobre 1795. A cette e'poque , il fut sup- primé, par suite de la loi du ^ vendémiaire an 4 ^ qui réunis- sait la Belgique à la France. Ce palais de justice fut vendu par le gouvernement fcMçais , Tan 1801, au sieur Peterinck, fils, qui en fit une fabrique de porcelaine et en fit en même temps sa demeure. Ce local est vaste et solide- ment bail. Hostedby Google agi HISTOiaE Le nouveau président du cdn- seil de Tournésis, le comte Phi- lippe De Neny, y avait fait sa résidence depuis 1777 jusqu'en 1788. A celte dernière époque, il donna sa démission , et fut rem- placé par le sieur Pépin, pré- sident du Conseil Souverain du Hainaut. Celui-ci ne prit cependant paà son logement audit palais de justice. Monsieur le comte Philippe De Neny, avait fait entourer Hostedby Google DE TOUKNÀY. i9% d^îiD grillage de fer, dès Tan 1777, la placetle quarrëe, qui était en avant dadit palais de justice , et qu'il fit vendre et démolir dès Van 1792. ^ Il y avait pratiqué ub jardin anglais. ■ ' ' • '. . '' y Le sieur Pelerinck, acquéreur de ce palais de justice , obtint, en 1801 , du gouvernement fran^ çais, l'autorisation d'acquérir le terrein nu^ au prix fixé en^ ce regard , par des experts sermen- tés. Il le fît entourer de mnrs très Hosted by Google I >ç ^S4 HÏSfOIRÈ aolides^i et y construisit , sur les deux extrémités, deux pavillons d'une forme agréable. Suit après , depuis le pont de fer jusqu'aux remparts, le quai de l'arsenal y dît aussi quai des quatre bras , depuis la bataille de Waterloo, du i8 juin i8i5. Cinq années avant, ( 1810 )^ feu le maire de Tournay, Dé- fasse, lui avait donné le noni ce quai de Vheureusè alliance , â cause do mariage de Farclii- duchesse Marie - Louise avec Sîaonaparle, dby Google DE TÔURNAÎ. ailS r Anciennement , on rappelait lê bout du sart ou des écluses ^^ qui y sont encore aujourtliiui aii ponl dit des trous. Ce quaî, Tùn des plus beaux qui soit en Europe , situé sur fa rive droîte de rEseaut, at)Outit et se termine au grand magasin, coqnu sous \e nom d'entrepôt des douanes 9 du côté oppose au pont de fer, aux rues Sajnt* Bruno, du château , du désert et du petit curoir. Ce quai est bien et régulière* xnent, planté d'u,ne doubla allée de tilleuls, depuis Pan 1808. dby Google Iè6 àisfai»E Il a neuf cent soixante* trois pieds de longueur et cent vingt- cinq pieds de largeur. Il eut éle' à désirer que ce quai eut été plaiBté de trois al- lées de tilleuls, au lieu de deux, ce qui eut procuré de Tombrè aux promenears. Cettesuperbe promenade n'est plus fréqueii^tée aujourd'hui 1822 Û i83i. Les tournaisiens vont s^entas- ser à leur trou au verd , dit lé parc municipal , et terrpïë cîe là folie. dby Google m TOURNA^. % Chacun son goût ! ! ! Voyez cet ouvrage ^ vol. 77, pages 78 et 78; Fol. gi , pages 766 à 758 ; Fol 92, page 1092; Fol. 78, pûg-e 4; Pb/. Qi ^ page 874; Fb/. 85, pages 58 , iSo , 558 à 58o ; 13. QUAI DES SAUNES. ^ quai est «itiië à la me gauchie de r&caiit« Il prend depuis la rue 4^ dbyGoogk corrierSf qui le sépare du quai de la magdelaine, jusqu'à la rue du cîgne ou du ciogle. Il a ui^e longueur de cinq cent vingt pieds. La distance du rang des mai« sons qui bordent ce quai, aux rires gauches de FEscauti est de cent trente-cinq pieds. ? On irappelait anciennen^ent guai des salines^ parcéqu'alors des raffineurs de sel , y avai- ent établi leurs chaudières^ pour leur fabrication en sel ëpuré , ^ur sel brut. ^ dby Google î^ De TOURNAY. îièg Il est^ aujourd'hui i83i , plan- té detilleulsî mis depuis 1812. Son niveau est trop bas rela* tivement aux autres quais ^ et doit être releré. i3- QUAI IMPÉRIAL, et depuis février i8i4» époque de Texpul- 5Îon des français de Tournay , QUAI DES QUATRE BRAS. Ce quai y aatrefais comme //tï- pêrial^ est maintenant désigné sous le nom de quai des quatre bras, en commémoration de la bataille de ce nom. Tome lOI. .--^. • Google ^9? ^ mSTOJlRi . Son ÂUesse Royale le prince d'Orange, Ta ainsi baptisé/ à Tournay, en i8i6> sur la de- mande àa magistiat de cette ville. _ Ce prince a même signé sur les lieux, pour donner une preuve de son assentiment à cette nouvelle dénomination. On devrait profiter de Tarche qui se trouve sur TEscaut, au Jbont de ce quai» pour élever un monument à la postérité , et pour rendre hommage à la valeur de ce prince, qui versa son sang HostedbyGoOQky ? DE tOURNÂY. agi pour la défense de notre pays, (a) Ce quai est forme de la ci- devant rue des tanneurs^ dont on démolit et abattit les mai- sons , situées sur la rive droite de TEscsut et adosèëes à ce fleuve, Fan i8i2, II s^étend depuis le pont aux pommes jusqu'au pont à Tarche, sur une longueur de six cent vingt«cinq pieds. (a) Les frais , pour rendre à cet édifice toute la solidité nécessaire , ne seraient point considérables , sur* tout si on se bornait à en faire un {>assage découvert pour les piétons» dby Google ^92 HISTOIRE r La distance du rang des mai- sons aux rîvcs de l'Escaut, est de qnalreYÎngt pieds. L'on n'y voit aucun e'difice qui mérite quelqu^attention bien spéciale ^ sauf le rang de mai- sonnettes ^ d'assez pitoyable as- pect y qui formaient Tenvéloppe extérieure du couvent des reli^ gieuses dominicaines* Ce couvent fut supprimé par ordre de Joseph II, l'an 1782, et que le sieur Louis Dapsens acheta de ce prince , en 1784* Le siçur Dapsens avait anté^ dby Google DÉ TOUBNAY, -19S rieureqieDt son douiicile attenant à ce couvent. Ce quai est plante, depuis 18 13, d'une iagréable allée de peupliers d'Italie*;, que Ton au- rait pu doubler facilement , sans faire tort aucunement au hal- lage des bateaux et à la route pavée huit pieds de longueur et trente* cinq pieds de largeur. — .,,..- — ^.jf dby Google DE tOtJBNAY. 3ii3 Il est situe en la paroisse de la Magdelaioe. Voyez cet ouvrage]^ vol. lo, pages 1 16 à Î20 ; 3o. ENCLOS DU BÉGUîNACE. Il aboutit à la rue de la mag- ^elaine , et a trois cent nonante- trois pieds de longueur et cent quarante de largeur. Il contient des maisons à ses ijuatre latéraux ; Le milieu est bien planté d'arj bres I et divisé en jardins clô-t turés par des haies. dbyGoDogk S24 fiisîdtRÊ tics bëguinesi y furent îus* tituées en I24if par Wautier De Marvis^ évêque de Tournay, et jiLar Jacquemont Letondeur , riche bourgeois tournaisien, et encore par Henri De Gand, grand archidiacre de Tournay« Ces bëguines furent expuliées, et leurs biens appréhendes par le bureau des hospices*^e Tour«« nay^ , et ce , sans délégation lé- gale. Voyez cet ouvrage , volume i8 , pagçs 107 , i38 inclus i43- Volume 1 1 , pages ^ 39 et ^o; Volume 66 , pages 91 et 93. dby Google Î)E TOURNAT. 3i5 3i. RUE DE L'ABBALÈTRE. Cette rae est située en la pa- roisse de Notre-Dame ; Elle aboutit d'un côtif k la rue de l'hôpital Notre - Dame , d'autre k celle du bas quartier , et à la rue dame odille. Le clos capitutaire , ou le chapitre cathëdral de Tournajr s'était réservé toute justice haute et foncière , diaprés ses concor- dats avec le magistral de notre ville» passés entr'eux ès-années 1291 et i386 , ce clos capitu« laire, dis fe, finissait de ce côté. Tome. loi. B 2 Hostedby Google # 3a6 fflSTOIRE è la dernière maison qui était située et faisait face h la rue do bas quartier , en allant vers la dite rue dame odille , en y en- trant par la rue de Thôpital de Notre-Dame. Elle a trois cent treize pieds de longueur et vingt-buit de lar- geur. Selon une tradition ancienne , cette rué a retenn ce nom , de ce qu^ôn é'y exerçait autrefois au jeu deTarbalètre, qui était d'un usage commun I au moyen âge, et spécialement ès^années 1 894 et 1445. dby Google . DE TOURNAI 3ay Fojez cet ouvrage^ volume ï3, page 196; Volume 19 , page 46* 32. RUE DES AUGUSTINS. Cette rue est située en la pa- roisse de la Magdelaine ; Elle a huit cent dix pieds de longueur et trente-cinq de lar- geur. Elle aboutit par bas à la rue des sœurs- noires et à celle du floc-à-brebis I par haut à la rue blandinoise. On la nommait autrefois U dbyGbogk 328 HISTOIRE rue d'Âudenarde, avant que les religieux auguslins ^vinrent s'y établir, en iSiQ, en rempla- cement des frères de la péniten- ce, dits sàccites. Elle portait, au treizième siè-« de, la dénomination de rue (fjiudenarde ^ parceque plusieurs bourgeois, fabricans de ladite ville d'Audenarde, vinrent, au treizième siècle , y demeurer et établir leurs fabriques de fine lisse et de tapisseries, connues 30US la dénomination dé point d'Audcnarde. Von voyait, en juillet i8i4 » dby Google DE TOtîftWAY. 3t9 au bas de ladite rue , en la mootant, au coin droit , Tëglise du couveni des saccUes , puis le couvent iui-mêaie. Ces batimens ont subsisté ju5«- qu'ea février i8i4« Aujourd'hui i83i, ils sont démolis, et ont été achetés, en 1798» par le sieur Brice, an- cien domestique da sieur Mares- eaux , négociant à Dunkerque. Celui*ci en revendit la partie basse , où était ladite église qu'il avait précédemment démolie, au maître charpentier Houzé. dby Google 33d HISTOIRE Ce dernier en fit sa demeure et son atelier jus^u'aujoard'huî i83r. Le bâtiment dudit fiouzë tient par bas au âoc- à» brebis et à Taneienne rue de Tabbaye des prés. En naontant ladite rue des augustîns, les fleuristes, ama- teurs de tulipes et d'arbres frui^ tiers « remarquent à droite, vers le milieu de la rue, le vaste local, dit le verd jardin. Ce local contient plus d'un ,y Google DE TOURNiy. 33 1 bonnier de terre, ayec une mai- son. Ce ierrein est divise en trois jardins, loués à divers particu- liers , tous entoures de murs, ayant chacun leur entrée et porte particulière, ayec pavillon de plaisance « citernes, caves, ban* gards , etc. Le plus remarquable est celui occupé par le sieur Gabriel Evrard , jardinier très juste- ment renommé. Il s'y trouve à Texposition du sud-est , une magnifique muraille, dby Google 332 HISTOIRE adossée aux remparts , de deux cent trente-deux pieds de lon- gueur, sur une hauteur de qua- rante-cin^ pieds , où il a plante un grand nombre de poiriers à haute, basse et moyenne tige, de la plus belle espèce et Te- nant très bien. Cette superbe et magnifique muraille se termine, k son point sud-est, à un superbe pavillon en rotonde, élégamment cons- truit et pavé en marbre blanc. Elle a, à son point sud-est, un pavtlioQ arec souterrain so!i« dby Google • DE TOURNAY. 333 dément voûté, pour y recueillir er abriter les arbrisseaux et 'fleurs durant Thyver. Ce (ârdin, grand cî'''r»v!ron ua demi bonnier, excite Tadmira- tion pi^r le choix et la beauté de ses f'ichts et productives plan- talions d'arbres fruitiers , de . toute espèce , de toute taille et de tout âge La muraille qui !e clôture vers son point méri lional , con* fine au jardin de râucienne abbaje des près. Cett muraille, quoique moins Hostedby Google m HÎST0IR8 élevée, est d'une hauteur de aS pieds, suffisant pour la tapisser 1res agréablement d'arbres frui- tiers. Ce jardin, occupé par Tactif, expert et ingénieux jardinier, Gabriel Evrard, est, sans con-^ tredit , Ton des plus beaux prdins, comme Tune des plus utiles, fructueuses et très assor^ ties pépinières d'arbres fruitiers du rojraunie. Ceux qui reuillent planter leurs jardins, peuvent en toute sûreté, placer leur confiance dans la dby Google DE TOTOKAY. 3J5 ]t)yaQlé et les ezpëriences pra- tiques de ce jardinier. Dans le irême local du verd |ardin , se trouve plus bas que celui précëdent, à son point méri* dional , un très beau jardin muraille de toutes faces, faisant un parallélogramme très régu- lier de... pieds de longueur et de largeur. ♦ Ce jardin fut occupe par M. Renard -Déchaux , aujourd'hui i83i , par Monsieur Desraùbaix, cirier* An milieu de son point occi-^ dby Google 336 HISTOIRE dental , se trouve un élégant paril ^ Ion, avec office, souterrain et citerne. Gé fardin , très bien planté d'arbres à fruits , espaliers , con- tr'espaliers, pyramides et à haute tige, ce jardin» dis je, est en sus très renommé par la collec- tion de tulipes, rare et choisie que feu mondit sieur Renard a rassemblée à grands frais. Tous les ans, au mais de mai , cette collection est sur- montée d'une grande tente dont rëlégance égale la magnificence. dby Google ÈÊ TOtJRWAY. 337 Au point opposé et dans le même local dudit verd jardin. Ton voit à soa point nord-est ^ un beau et grand jardin, muràge , volume 7 ,^ page î5q ; volume 3i , page 106. 3*». Plus et encore là fondation dite le veuçé de la rue de be^es, ou \e gaj carnelle ^ instituée faite et dotée en vertu de testament conjonclif , en date du vingt- neuf août 1407» passé entre le sieur Jacques Duvîvîer et demoi- selle Sewame, son épouse, pour y receroîr, loget et donner la pitance à sept pauvres veuves ^^ dby Google', DE TOURNAY. 867 natives de Tournaj , âgées de plus de 45 ans , et qui soient de bonnes vie , mœurs et répu- tation. Sa dotation consistait, outre le local de la fondation , en cinq petites maisons adjacentes, louées en 1784, cent soixante- dix livres Tan. « Ledit bureau des hospices de Tournajr s^en est emparé, sans délégation légale en 1798; Il s'est même donné la licence, en i8o5, d'en vendre le local et la dotation , en vertu de Tar- S^U5^ dbyGoogk 368 HISTOIRE ticle 27 de certain acte du 29 pluviôse' an i3, des trois cents législateurs aveugles , sourds et muets de Buonaparte, dans le courant du mois de septembre i8o5. Il en plaça le capital dans la caisse parisienne dite sans fonds. Voyez cet ouvrage^ voL 3i, pages îig inclus laS. 37. RUE BLANDINOISE. Cette rue est située en la paroisse de Saint-Jacc[ues ; r^i^.V. .,' ' ,: Hosted by Google DETOURNAT Ug Sa longueur est de six cent soixante-cinq pieds et sa largeur de trente-deux pieds. Elle aboutît par haut à la rue des augustios, par hsis à la placette^ dite l'ancien marche aux vaches^ près la porte de Lille. Au haut de cette rue y à gau- che vers le rempart, se Toient les traces de la porte hlandi- noifiei bouchée l'an i338, etrem« placée alors par la porte Coque» relie, dite depuis /jorte de Lille. Von y yoit Tancien local d'une dby Google 370 HISTOIRE fondation insiituëe Tan pour instruire et ëcoler les pauvres enfâDs de ]a paroisse de Sainte* Marguerite* Au local numéroté 6, 2""^ sect^». se voit une autre fondation, dite le veuve Saint-Marguerite, ins- tituée et fondée Tan par M. Jean Leluytre , pour dix filles ou veuves. Les pourvues devaient ensei- gner gratuitement aux enfans des deux sexes, le catéchisme, la lecture et Técriture , et aux jeunes fiUes , % coudre et à filer. dby Google OETOÛBNAY, 371 Le nombre des pourvues, en 1784» était réduit, par la grande diminution des revenus de cette fondation , à six ; Ses revenus annuels étaient de deux cent trente livres. Le local de cette fondation fut vendu , en i8o5 , par le bureau des hospices de Tour- aaj , d'après Tarticle 37 de cer- ain décret du 29 pluviôse an 3 , ( . . février an i8o4 ) % de a rare collection des trois cents Igislatenrs aveugles, sourds et mets de Bnonaparte* La vente eut lieu pour le dby Google 3?^ HISTOIRE • prix de seize çedt quatrevingt francs. Voyez cet ouvrage^ volume 26, pages 162 et i63. Volume 3i , pages ^^j ^ 88, 107 et 112. 38. RTJÈ DES BOUCHERS SAIλT-JACQ0Ei^. Cette tue est située en la pa- roisse de Saint»Jacques. Elle est de la lougueur 4^ sept cent trente pieds et de i^ largeur dé trente pieds» Elle sboutit d'on côté à , 1 dby Google * DE TOURNAY. 3y3 rue do bonrdon Saint- Jacques , d'autre à la rue piquet» L'on y voit un joli et elë- gant hôtel, tonj-iruit Tan 1785 , par h fils d'un tailleur de Dun- kerqae^ le sieur Maresc^ux. Cet hôtel appartient aufour*-^ d'haï à . 39. R0E DES BO0CHERS SAIRT • MiCE. Cette rue estsiltaïl^ en lu pa- roisse de Saînt-firice» Elle a six cent vingt-un pîed^ J3 longueur et vingt de largeur. Tome. toi. P a dby Google 374 HISTOIRE Ëlte aboutit d^un côté à Ta rue de Saînt-Brîce, d^aulre à la rue des campeaux. Lorsque Saint-Brice avait son magistrat séparé , ( jusqu^en 1666)^ les bouchers de Saint- Brice y étalaient leurs viandesa 40. RCJE DU BOURDON SAINT- JACQUES. Cette rue est située en la pa- roisse de Saint- Jacques. Elle a trois cent cinquante pieds de longueur et quaranle-^ cinq de largeur. Elle aboutît d'un côté à la dby Google DE TOURNAT. 375 rue des bouchers Saîni'-Jacqucs, et d'autre à ta rue des sœurs noires. 4f. RUE DES BRASSEURS. Cette rue est située en la pa- roisse de Saint-Piat. Elle est de la longueur de deux cent quinze pieds et de la largeur de dix«-Iiuit pieds« Elle aboutit d'un côté a !a rue des carliers , iFautre à la rue des puitsieaux. Plusieurs brasseurs y araîeul dby Google 376 HISTOIRB anciennement leurs chaudières à fabriquer bière, d'où pro- vient qu'elle en a retenu le nom. 42. RUE SAINT-BRICE. Elle est située en la paroisse dç Saint^Brice. Elle SI neuf cent cinq pieds de longueur et vingt - cinq de largeur. Elle aboutit d'un côte à Fëglise paroissiale de Saint-Brice, d'au- tre à la rue de pont et à la rue de morelle^ aux rues des bou- chers Saint - Brice et du sémî- dby Google DE TOURKAY. 877 naire^ dite aujourd'hui i83i , des incurables. Elie s'élargît notablement vers Féglise paroissiale de Sâint«Brice et la rue de pont, et forme ainsi une espèce de placètte, dans le recoin de laquelle se trouve un pressoir au verfus , depuis sup- prime'. L'on j voit la fondation pieuse^ dite le veuve de Saint-Brice , i^tâblie et dotée Tan . . « • • par pour j receroir, lo* ger et donner la pitance à neuf veuves, qui devaient être na- tives de Tournajr, dby Google âyè HISTOIRE Ses revenus étaient réduits ; en 1784» à cent huit livres Tan, les administrateurs dé la ville de Tournay et du Tournésis ne lui payant plus les cours des rentes hérhî ères qu'elles lui de-» valent. Cette rue a été relevée en 18 10- Voyez cet ou\>rage^ volume ^6» p^gre 227. 43, EUE SAINT-BRUNO. Cette rue esi^ située en la pa- roisse du château. Elle tient d'un côté k la rue ,y Google DE TOURNAT. 379 un curé du château» d'aotre h la rue du limousin et aa quai du château. Elle & qjatre cent cinquante pieds de li^ngueur çt lrenJte-»îx^ de largeur. L'on a relevé son niveau , Tan i8o8| d'environ deux pieds. L'on y voit à gauche , en Tenant de la rue du Icuré* du château ^ Thôtel occupé jasqu'ëa 1777, par Méssire Yandergracht, chevalier, seigneur de Grand- rieuXf président et grand bailU dbyGoogk 38o HISTOmE héréditaire da conseil provin- cial de Tournaj-Tournésîs. Set enfans vendirent ensuite cet hôtel, au sieur Desenfans Duponthoisy occupé aujourd'liui i83ï, par sa veuve. A droite et vîs-vîs l'hôtel Van- dergracht, dont on vient de parler, se voit Vhôtel dit de St.-'Bruno, appartenant au couvent de la Chartreuse de Chercq, lez-Tour- nay. Le gouvernement aulrîclisen le vendit, Tan 1784, deux années après leur suppression, à la dbyGoOgL e î^'- DE TOUBNAY. 38i chaleur des enchères, au sieur Lefebvre, fabriquant de tapis, rue de la tête d'or. Geloi-ci le revendit à Monsiur le comte de Saint-Genois dTJi- phâlus. Après le décès de ce dernier^ son curateur le revendit à M. le vicomte Be Nîeuport, à la chaleur des enchères. Monsieur De Nieuport le re- vendit^ au mois de juillet t'jg4 t avec la maison adjacente^ à M"*<^. la douairière floverlant De Beau- welaere« mantère, pour ieprix de, quatorze mille florins. dby Google 38i5 HISTOIRE Je le revendis Tan 1808, après le décès de ma mère, par acte passe' parderant le notaire Charles Henri-Haghe, le pour le prix de vingt mîiJe francs, à Mon- sieur Delossy de Froyennes qui Toccupe aujourd'hui i83i. 4i: RUE DES CACHETS, Cette rue est située en la pa- roisse de Saînt-Brice. Elle a mille qualrevîngt-cînq pieds de longeur et seize ^de largeur. Elle aboutît d'un côte à la dby Google PE TOURNAY. 38J rue de morelle, d'dotreà la rue des poteries , dite du quartier des capucins. L'on y voit la fondation, due riiôpitai de Saint-André « insti- tuée et dotée Tan i594> P^^ testament en date du 19 janvier dite année, fait par Messire Jac- ques Laurent , archidiacre et chanoine hôtelier de la cathé- drale de Tournay pour y rece- voir, loger et donner des pitan* ces hebdomadaires à douze vieux hommes et à douze vieilles fem- mes. Les revenus annuels de ce dby Google -.#■■ S84 HISTOIRE '. pieux ëlablissemeot^ consistaient ea une somme de six mille neuf cent trois livres , treize sols, sept deniers. L'autre local pour les douze vieilles femmes , était situe rue Saînt-Pîat. Les Triumvirs^ membres du bureau des hospices , les avoués DuBus, Goblei, Lehon« parvîn» rent à le faire vendre au mois • 4^ ;sçpj;embre i8o5, sousle cou- ^^ètti^'i^^ décret da 2Q plu- vî43è:att i3, (18 février i8o4)» i^ànié par là rare collection ies dby Google BE TOURNAÏ 385 trois cents aveugles, sourds et muets de Buonaparte, Tepéeau côté, et avec l'habit brode en or, à la sol de dix mille francs par an. Ces triumvirs DuBuâ, Goblet, et LehoD vendirent ledit local rue Sain t-Piat, avec la foiirbourg- terie y attenante, pour le prix de quatre mille deux cents francs. L'on voyait aussi,, à côté du local de la fondation de Saint* André, rue des cachets, la pieuse fondation , connue sous le nom 4e çeu^é Heduin. Tome loi. G 2 dby Google 386 HISTOIRE Cette fondation fut instituée et dotée par testament, en date du i3juio 1629, ^di^ par demoi- selle Jacqueline Morelle, veuve de Monsieur Laurant Heduin , pour sept pauvres filles ou veuves âgées de quarante ans au moins. Voyez cet ouvrage , volume Volume 28, pag^ ^^54; Vol. 3i, pages 108 et ii3; Voîume 40 f P^S^ 55 ; 45- RUE CANBRON. Cette rue est située en la paroisse de Saint-Brice. dby Google 'DE TOtIRNAY. SSy Elle tient d'un côlé à la rue de Saint-Brice, d'autre à la rue des tanneurs. Elle a cinq cent trente-cinq; pieds de longueur et trente de iargeur. ^ ^Q. RUE DES CAMPEaUX. Cette rue est située en ladite paroisse 4^ Saint-Brice. Elle aboutit d'une côté à la rue codiau , d^autre à la rue des Bouchers Saint-Brice, à la ruelle moncheur/ et à la ruelle Daluin. dby Google 38S HISTOIRE \ Elle a cinq cent quatreWngt- quioze pieds de longueur el trenle-scpt de; largeur. On l'appelle ainsi a cause de la fondation d'un couvent de religieuses de Tordre St. -Augustin^ fait et institué, en vertu d'un testament conjonctif passé à Tour- nay, le onze novembre i4i6^ entre honorable homme Pîerre CampeauXi et demoiselle Marie Bary, son épouse. Ce couvent) supprimé en 1796, fut vendu par le lise Français^ en 1798. dby Google ' DE TOUKNAY. 389 Le sieur Louis Âliard, maître maçoD, el couvreur Tacheta el en fit un hôtel. Sa veave Toccupe aujourd'hui i83i. Voyez cet ouvrage^ vol. 18, pages i4i à i44- 47. RUE DES CARLIERS, Cette rue est, située eu la pa« roisiie de Saint-Piat. Elle a pris et retenu ce nom de ce qo^au moyen âgé , c'était la ctemeure des charrons, quoa appelle yulgairemént carliers. dby Google 390 HISTOIRE ' Elle aboutit d'un côté à la rue des brasseurs, d'autre à la rue Saint-Piat. Cest au coin de cette rue, â droite, en allant v^rs ladite rue de Saînt^Piat, qu'une tra- dition pieuse porte que St.- Fiat > apôtre de Tournay , a demeuré. Ce fut près de cette demeure que Saint-Fiat fut martyrisé, Tan agg, à Tendroit de la fonda- tion dite de Saint>Piat. Sa longueur est de quatre cent quatrevingt-cinq pieds et sa largeur de trente-deux. dby Google DE TOUBNÂY. Sgr On remarque dans ladite rue des carliers , la maison occu- pée par feu Monsieur Macau » conseiller des états du Tour- nésis. Cette maison fut pillée par une populace effrénée, dans la nuit du quatorze au quinze août 1789. Les états du Tournésis lui allouèrent pour ce » une indem- nité de huit cents florins. Vqjrez. cet ouvrage^ vol. 53 , pages 2i5 / dby Google 3q2 histoire 48. fiUE DBS CARMES. Cette rue, située sur la pa- roisse de Saint-Jacques, se nom- mait, avant rétablissement des pères carmes en cette ville , la, rue des rajers c'est-à-dire des rayons de^^ lumières. Sa position est montueuse ; Elle a sept cent septante-cinq pieds de longueur et trente de largeur. Elle aboutit par te haut à la rue blandinoise et à Tan- cien marché aux Taches^ près dby Google DB TOURNAT. SgS la porte de LiUe, et par le bas à Téglise paroissiale de Saint- Jacques et à h rue des sœurs noires. Les révérends pèresi carmes y établirent nn couvent de leur ordre, sur la sollicitation et de- mande faites par nos stuveraîn* les archiducs Albert et Isabelle, aux états et consaux de Tour- nay, le 24 ^^^ 162 1. Leur niDnastère et leur église étaient de la plus grande beauté* L'église fut démolie Tan 1797, dby Google 394 HISTOIRE par la grande nation rëyolatrîce et jacobinale, séant à Lutèce , ^n Badaudois, Elle ëtaît située vers le milieu de cette rue, à gauche en des- cendant. Ce monastère avait une issue dans la rue claquedent ; Ce vaste monastère sert au- jourd'hui de maison d'arrêt et de justice. Dans la même rue des car- mes , et vis - à - vis le monastère supprimé de ce nom , se voit le bel et superbe édiîice du mont dby Google DE TOURNAT. SgS de piëtd de Tournay , bâti sur les plans de Wenceslas Cœber- ger^ architecte de leurs altesses royales ies archiducs Albert et Isabelle, le 18 juin 16 18. Le roi des Pajt - JBas , par >^ j;ê^ décret du ordonna la -^ffîli. rente des mont - de - pîe'té du royaume, pour le prix contour- Der au payement de ses dettes* Le bureau des hospices de Tournay en fit l'acquisition * le . . . pour le prix et somm^ de Plus haut 6t attenant ledit ;# dby Google SgÔ HISTOIRE mont-de-piété, se voit le mo- nastère ( heureusemeut subsis- tant ) des religieuses ursulines de Tournay. Ces religieuses vinrent s'établir en cette ville , sous l'autorité du roi Charles II, et par son décret du 5 novembre 166&. Vq/ez cet ou\>rage ^ volume ï8, page 264 ; Volume 19, pages \ inclus 9; P'olume 20, pages 65 à 68; Volume 3o ^ pages i3o inclus .ï4o; Volume 3i , pages 78 à 87. dbyGoogk DE TOtmNAYi 3Qf 49. CASERNE DES SEPT FOUTAINES. Elle fut bâtie aux frais de }a ville de Tournajr, vers la fin du dix'^septièiiie siècle, pour y loger des régiaiens de cara- lerie. Cette caàerne aboutit d'un côté au rempart, à la porte et à ia rue des sept fontaines. An côté oppose, elle aboutit à Tancien monastère abbaliAÏ des prës pprçins, a,^x rufss.des augustins et floc*à«bfeI»8» L'on y Toit k gaïKilte» en Tome. roi. Ha dby Google 3$8 fllSTOIBB entrant par ledit floc-à-brebis , les anciens vestiges de la porte supprimée^ dite du bordel, et qui fut bouchée pour toujours, Tan i33g, à l'approche de Tar- mée des anglais et de leurs al- lies ^ qui firent le ^îège de cette ?iUe», Tan i34o. if Cette caserne 9 tombée en rui- nes dès Fan 1749» fut rétablie à neuf, aux frais de notre ville , ès-années 1817 et 1818. Voyez cet ouvrage , volume 5o, RUESVCATHERINE. Gtitll met avant rétablisse-. dby Google DE TOURNAY. Sgf e ment de la citadelle et de son esplanade constraite dès Tan 1669, iabait partie de la paroisse de Saiote-Gatherine » bâtie sur le terrein formant aujourd'hui i83i , ladite esplanade. Cette rue a ëtë considéra- blement releye'e et niirelée , Van 1809. Elle a trois cent soti^ante pieds de longueur et trente-neuf de largeur. Uon y voit la fondation pieuse dite le veuve Sainte-Catherine^ instituée et dotée Tan 1210, par ilvrard, châtelain de Tournay, dby Google Çq HISTOIRE £lie fut ampUGée soi^aDte ans postërieurementi (l'an 1260) , par demoiselle Marie Golard , surnommée Lecat. On Yoit aussi dans ladite rue une petite fondation instituée Tau par |pour trois yeuses. Ses revenus annuels « Fan 17841 étaîetit réduits à cent quinze livres. voyez cet ouvrage^ voh 10 ^ pages 216 à 2^]; mlump 26/ pages 170 et i^i^ dby Google DE TOUWTAY. 4^c 5i. RUE CATRICE. Cette rue est située en la pa- roisse de Saînt-Brice. Elle aboutit d'un côté à la rue des campeaox, Jl Fabliau. On ny voit aucun édifice qui soit digne de remarque. 52. RUE DES CHAPELIERS. Cette rue est située en la pag roisse de Notre-Dame. On rappelait anciennement rue des ormes , parceqn*en dé- bouchant de Fanciénne porte des poteries, située alors^ rue de Paris y une allée de cette espèce dby Google 4o2 HISTOIRE d'arbres conduisait , par une pen- te douce, à la rue de St -Pierre , dite le château de St^Pierre. Elle est montueuse , et aboutit par le haut à ia rue de Paris , et par le bas aux rues aux rats, de la cordonnerie et de Saint- Pierre. Uon y voit les grandes bou- cheries sur la droite en descen- dant. Tout le latéral gauche de cett6 rue a appartenu au chapitre cathédral de Tournay jusqu'en. 1798, que la grande nation jar cobinale; séante à Lutèce, en Badaudois, s'en empara en h 8uppriniant| Hostedby Google DE TOURNAT. 4o3 GMtait un office qui était con- nu sous la dëaominatioa des nouveaux bâtimens , érigé sous ce titre, Fan 1689. Cette rue a cent quatrevingt pieds dé longueur et dix-sept de largeur. voyez cet ouvrage \ volume 25 , pages 170 à i88- volume 12 , page 49» volume \Z,page 385. 53. RUE DU CHATEAU. Cette rue est située en la pa» roisse du cliâteau ; Elle aboutit d'an côté aix qoaî dby Google 4o4 HISTOIRR de Tarsenali et da côlë opjxosé h la porte du château. Elle a mili^ cidquante » cinq[ pieds de longueur et quarante* deu3C de largeur. L'on y voit ^ droite , en ve-* nant de ladite porte du chà-* teau, le monastère des religieu- ses de Saint-Ândrë , supprimé en octobre 17961 par la toute puissance soureraine et popu-^ lacière de Lutèce^ en Badaudoîs Ce monastère f fonde en i:249t fut rebâti à neuf en 1749» ^t vendu par la grande nation ja-: dby Google DE TOBRNAY. 4o5 cobinale parisienne, en 17981 à un ancien manouvrier , nommé Cornu , qui en démolit Téglise en 1799. Ce Cornu fit banqueroute Tan- née suivante. Son frère . notaire , autre es- croc , se sauva avec le paysan Plissart , à Hambourg , «n 1809, pour éviter la marque et les galères. II périt misérablement dans cette dernière ville. Voyez cep ouvrage , volume g3 ; pages 349 à d^o^ dby Google io6 HISTOIRE / Elle a trois cent nonante-cioq pieds de longueur et dix~huit de largeur* Monsieur Dehults fit Tacqui- sition dudit monastère de St.- André^ et fit également ban-: queroute. Deux années après r ce même monastère fat yendu à Louis Un perruquier barbier^ nom- mé Mesplon, né au bourg de Péruwelz , Tacheta de Louis Ijapsens ; et j fit son commerce de bonillei avec la professiajft dby Google DE TOURNAY-i 4oj de )uge au tribunal ciyil de Tourriay. Il mourut en 1806, ronge et déyoré par la lèpre. Son fils , qui lui ac^cëda dans ce domicile, mourut subitement en 1816. Sa vett?e, nëeDu?i?iert con- tinua à y demeurer avec ses enfans, mais elle Vabandonna également, fit aussi banqueroute et alla mourir de misère, en 1S24, dans un hôpital à Paris. La partie de ce courent don- nant dans la rue du château , dbyGoogk ÇoS insïxftBË fut achetée, en 1807, par la prieure dudît couvent de St.- Andrëf Hovarlé, qui y décéda en 1821; Elle y a établi, de concert avec Monsieur Waroquîer, curé du château, une école gratuite pour les jeunes filles* Cette école est très suivie , très nombreuse et très instruc- tive. Les élèves y font des progrès merveilleux dan$ l'éducation chré- tienne, et dans la connaissance de la lecture I de l'écriture, du dby Google DE TOURNAT. 4oQ cutcul et de Torthographe , ainsi que dans les travaux de la couture el du tricot» ^ Sur le même rang, se voit rhôtel appartenant à feu IVIon^ sieup Deiburg-Bonnet s. vendu au sieur Mariée, praticien, rue du cigne. Celui ci le vendit en 1817, au deur Dugailliez, à^Aik$ entre* preneur des fourragea pour la cavalerie. A côté, se voit Tbôtel apparS tenani à feu MonaiéuP le Baron Tome ïOï. I j^ Hosted by GoOglC ^^'^ '^(^^' y ■ '",/"'^-5' ■ 4r# HISTOIRE Dubois Oe Harnes, dont Moia^ sîeur le Baron De Gazier a épousé la fille unique, et qui le vendit au sieur Benoit De Condé. Les enfans de ce dernier îe vendirent I en 1806, à Monsieur Levaillant Duchatelet , qui le revendit, en i8i5| à la veuve Duparcqi de Valenciennes. Gelle-ei y demeure avec sra demoiaelle^ qui a ëpousd, en 1817^ ie eieur Olislagerst genj til homm» 4a pays de Liège. Dam lidite rue du château 1, *,\ ,yGOQglé DE TOURNAt. rage^ vol 22, page i63. . volume. 25, page i35. Lorsqu'on 1529, les enfans de chœur de la cathédrale, logés jusqu'alors en la rue de Saint? d by Google DE TOURNAY 4t§ Martini (près la poTte de pri- meS| que Charhs-Quint, fit alors dëmolir)| y Tinrent prendre lear résidence, dès ce moment , |la rue du chatelet prit le nom de rue des chorraux. Les enfans de chœur , au non> bre de seize I étaient élevas , nour- ris et instruits dans cet établis- sement. Les revenus annuels de celte pieuse et intéressante fondation étaient I en 17841 de six mille six cent vingt florin^ , dix pa- tards I cing deniers. . /■ \ Hostedby Google 4^0 flISTOÏRÊ Son local existait dans la recoiil de cette rue. La grande nation facobinale parisienne en supprimant le cha-^ pitre cathëdral de Tournay , supprima » du même bond , réta- blissement pieux des enfans de choeur, vers la fin de Fan 1798. BenoitVinchent, notaire Tour- naiâien , acheta ce local en 1 799^ Il le fit rebâtir à sa guise. et fit ainsi d'une pieuse maison, un bureau d'afi*aires et une arène d'aliénation, ce qui, certes, n'est pas en harmonie avec rétablis- sement précédent. dbyGoogk DE TOURNAY, 4^1 Au moyen âgCi les orfèvres vinrent s'élablir , 60us la pro- tection des ëvêques de Tournay^ dans les alentours de ce cas- tellarium^ qui était ainsi appeléen opposition par son petit circuit , avec le château de St.-Pierre^ {castrum Sancti Pétri), que les évêques [de Tournay y avaient fait construire au neuvième siè- cle » pour s'y mettre h Tabri des incursions des normands. Joignant Tancien local des enfans de chœur, un pieux per- sonnage a acheté deux maisons faisant aussi partie de l'ancien clos capitulaire de ''^ournay, ef Tome. loi. J a dbyGpOgk 4^ HISTOIRE en a fait une demeure pour y recevoir des religieuses carmëli- tes qui y vivaient très retirées et dans un parfait recueillement. Ces religieuses furent tolërëes jusqu'ici , (i83i) , par Je gou- vernement. Elles quittèrent ce local en 1828, et allèrent s'établir la même année , près Téglise de Saint-Jean-Baptiste , en un mag- nifique bâtiment que leur don- na Monsieur Gabriel Boucher. G^estdansle local primitif de ces ' religieuses ^ en la rue des chor- *^. ■/^■?3f'-, ^, . Hosted.by GoOglC- DE TODRNAY. 4^3 rauXt où Saitit-Eieuthère fut assassiné par les ariens, en 523* Cette rue se prolonge , en tournant à son angle droit et en élévation , vers la rue des orfèvres, à laquelle elle aboutit. Elle tient par le bas aux rues de Courtray et des fossets. Voyez cet ouvrage, vol. I*^^ pages ii8 , 1^5, iS'j . 177 , igS eu 207. Volume :3, pages 1Z2 et 223. Volume 9 y page 257. Volume II , pages 9 inclus 12. •^ dby Google 4^4 HISTOIRE Volume 22, page i63. Volume 25, pcige 35 à 176. Volume 66^ P^g^ 70. 57. RUE DU aGNE. On rappelait anciennement et on rappelle encore rue du cingle. Eile est situëe en la paroisse de Saint-Quintin , et est en ligne directe. Elle a quatre cent quatre- vingt-dix pieds de longueur, et quarante-sept de largeur. Elle aboutit par bas à la rire dby Google DE TOURNAY. 4a5 gauche de TEscaur et au pont de fer, d'autre et à l'opposé à ]a rue de la tête d'argent, au réduit ou cul-de-sac de la rue du cigne (dont nous avons parlé plus haut}, N^. 25), à la rue de Gourtray , anciennement dite de Vétoile^ et à la rue de St.- Jacqoes. L'on voit sur le latéral droit de ladite rue du cigne» en ve- nant du pont de fer, vers son extrémité, un bel hôtel, bâtr en 1780, par Monsieur Dewolff Declairbois , fils du conseiller à la cour souveraine du Hai- naut. dby Google 426 HISTOIRE A peu»près vis-à-vîs dadit hôtei dewolff, se voit rhôtellèrie dite de ta petite nef ^ faisant coin & son exirëmitë gauche, à rue de Courtrajr. Cette hôtellerie est tenue par un ancien cuisinier du-baron De Gazîer, nommé Pollart, qui l'a agrandie et magnifiquement re- bâtie à neuf I Tan 1810. Avant lui, cette hôtellerie était tenue par le nommé Oelplan^ que. Avant le rétrécissement du lit de TËscauty en i6di, cet hôtel ,y Google DE TOURNAT. 427 îétait fréquenté par les bateliers et poissonniers f d'où on fappe-^ lait riiôtel de la petite nef oa petit bateau. 58. RUE DES CLAIRISSES. Cette rue est située en la paroisse de Saint-Plat. Elle a trois cent cinquante- deux pieds de longueur et qua» rante-cinq de largeur. Elle aboutit d'un côté à la rue de Saint-Piat et à celle des carliers, d'owlpc amK fum de/^VWi k perpétuité, deux de ses proches parens et le curé de St-^uentin pour administateurs d^icelle fon- dation» Le bureau des hospices s'en est emparé sans délégation lé- ,y Google DE TOURNAY. 453 voyez cet ouvrage ^ volume ^5, page lao. 67. RUE DE COURTRAY , anciennement de rétoile. Cette rue es» située eu la pa-^ roiâse de Saint Quentin. Elle a deux cent septante- huit pieds de longueur et dix- sept de largeur. E12e aboutissait anciennement par la porte des verriers, (dé- molie en i532 sur la demande de Charles-Quint) qui condui- sait à Courtray, d'où elle en a r^eteou le nom depuis lors. dbyGoogte 454 HISTOIRE Depuis les agrandissemens de la ville, elle fut nommée porte de-sept fontaines. Cette rye aboutit d^un côté à la rue du cigne et aux Quatre coin» Saint-Jacques, d'autre au vieux marché aux poissons et aux rues des fossets et des chor- raux. On l'appelait Irèsj ancienne- ment la rue de Vétoile^ parce- que des marchands y vendaient des marchandises des indes orien- tales, et qui avaient pris une ëtoiie pour enseigne. £ile prit spécialement le nom de dby Google ï>S TOURNAT; 455 I rae dé Goartrey , lorsqu'en 1725, Charles YI, ociroya la confection de la chaussée de Tournay à Conrtray » chemin qui , avant cette époque , n'était pas pavé. voj'ez cet ous^rage , vol^ 85 ; pages 78 à 80 i année 1725. 68. RUE DES CROISIERS, anciennement mont paillarde Cette rue est située en la pa- roisse de SaiDt-Jean. Elle a neuf cents pieds de. longueur , et trente*troiâ de lar- geur. dby Google 456 ËISTOIAÈ Elle aboQtit d'un côté à la rue et à la porte de marvîs , d'autre à la rue des casernes dites de Saînt^Jean » à la rue des six filles 9 près la rue des mou« lins, et finalement à la placette Saint-Jean* L'on y voit à la droite , eu allant vers la porte marvis Tan^ cien courent des pères croisiers, fondé Tan 1286, par Monsei- gneur Jean Guy De Chatillôn^ comte de SainUpol, et dès-lors seigneur en Tournay , de la ville et seigneurie de Saint- Jean des chauffeurs» et des hameaux voi- sins de Warchaîn , ÂHain et bois de Qreuze* dbyGoogk DE TODRNAY. 45^ Ce pieux seigneur y plaça ces religieux en un lieu de sadite seigneurie de Saint-Jean dans Tendroit où se trouvaient des fourSf à chaux et où depuis, Ton ne cuisait plus la pierre, les carrières étant lors épuisées. Ces fours abandonnés se rem- plirent des décombres qu^ jet- taient les paurres habitans de ladite ville de Saint - Jean des ohauSbnrs ^ ce qui en rendait un lieu infect ; où les fiUea de foie faisaient le lieu de leurs ébats , ce qui fut cause que cet endroit fut appelle le mont paillard. Tome loi. M 2 dby Google 45$ HISTOIRE Le couvent susënoncë fut supprimé, en 1 78a ^ par ordre de Joseph IL Son local conserve » a été mis en usagé de caserpes pour la cavalerie y et le vaste vaissftu de son église fut érigé en hô- pital militaire. Vivrez cet ouvrage , volume 10 9 page 285. 69. RUE DE LA (croix d'oR. Cette rue est située en lapa^ rofsse de Saint*Jacques. EHe aboutit d'un côté à ia dby Google DE TOUBNAY. 459 rue des petites boucheries ^ d'au- tre à la rua piquet. Elle a cent septante - cinq pieds de longueur et vingt-neuf de largeur, 70. RUE DE SAINTE-CROIX. Cette rue est située en la pa- roisse de la magdelaine. Elle a deux cent yingt-cinq pieds de longuenr et trente de largeur. Elle aboutit d'un côté à la rue des corriers, d'autre au dby Google 46a HISTOIRE quai d^s salines, vis-à-yis Tabreu^ voir. 71. RU EDU CURÉ DU CHATEAU. Cette rue est située en la pa* roisse du château. Elle a quatre cent cinquante pieds de longueur et quarante«un pieds de largeur. Elle aboutit d'un côté à la grande rue du châteiii^ d'autre à la rue de Saint-Bruno et au marché aux bêtes. L'on y voit à son extrémité droite , en renant du marché dby Google DE TOURNAY. ^6i aux bêtes , l'ëglise paroissiale du château. Joignant ladite église, se voit la maison du petit chantre sëcu- Jier de ladite paroisse, puis la fondation, dite le veuve de St.- Nicolas Dubruisie. Ce veurë fut institue et doté par . . . l'an . . • pour y recw-. voir loger et donner une pîtance hebdomadaire à cinq veuves de bonne vie et mœurs , et qui devaient être natives de Tour- nay. Cette fondation fut augincnlcc dby Google 4«ai HISTOIRE dans sa dotation par Mademoi* selle Thérèse Deflines, demeu- rante en ladite paroisse. Cette pieuse demoiselle lëgtia à cette fondation à perpétuité, une rente héritière au revena annuel de trente livres, par son codicil du dix-sept octobre 1746. Se voit en&uite iliôtel de M'* Deflines-Destombe, mort en 181 7. Cet hôtel fut acheté en 1826; vingt mille francs par Made- moiselle Agnès Hoverlant» ma cousine germaine qui l'a rebâti. dby Google DE TOURNAT. 465 Ensuite se voit le presbytère du curé de ladite paroisse du château , que feu M^ Mîroult , mort pasteur d'icellc paroisse , Fan 1746 f fit rebâtir à neuf à ses frais , pour servir de pres- bytère à perpétuité aux curés de ladite paroisse du château. Suit l'hôtel bâti par feu M^ Cambry D'Houplines , depuis vendu au sieur Desourdeau , son beau*fîlsj en 1807. m Celui-ci le vendit à un fran- çais , nommé Faucheux , rece- veur du domaine national. dby Google 464 HISTOIRE Ce dernier , qui dëcâtnpa de Touroay avec les troupes fran- çaises le 17 février i8i4t re- vendit ce même hôtel au sieur Lefebvre , fils de Lefebvre-Bou- cher , demeurant autrefois rue dorée ^ au saumont. Ledit Lefebvre l'habile au- jourdliui i83i.  droite de la rue du euré du château ^ sur le coin don- nant dans la rue Saint - Bruno , se trouve partie de Thôlel dit des chartreux ou de St^Bruno^ Voyez rue Saint-Bruno, nu- méro 43» dby Google DE TOUaWAY. 465 Voyez cet oui^rage, volume J27 , pages ig6 et 197. 72 RUE DU CURÉ DE NOTRE DAME. Cette rue est située en la pa- roisse de ^Qlre-Dîioae. Elle a trois cent vingt - trois pieds de longueur et viogt-oeuf de largeur. Elle aboutit d'ua côté à /a rue du four chapitre , et d'au- tre à la rue de l'hôpital Notre-- Dame. L*on en a relevé le niveau de deux pieds en ^817 et 1^19. dby Google ^466 HISTOIRE ^ Ei!e présente à gauche de la rue des dames Odiles et du four chapitre, Thôtel habité jusqu'en 1782 ^ par feu Monsieur le baron De Roisin et de Rongies. Cet hôtel fut lors acheté par le docteur en médecine, Du- monceau . qui y décéda Tan 1817. Sa veuve le vendit au sieur Benoit Léman ^ négociant, qui y demeure encore aujourd'hui i83i. Suit le presbytère du curé de Notre-Dame. dby Google DE TOtJRNAY 467 Vient ensuite Thôtel du cha- noine trésorier de la ealhëdrale de Tournay, baron De Roisin , vendu Tan i8o3 , paf ses hé- ritiers à Monsieur Dusart, an*- cien lieutenant-général au bail- lage royal de Lille , depuis , baron et conseiller à la cour d'appel de Bruxelles » décédé en 1817- Joignant cet hôtel, se voit celui appartenant à Monsieur le doyen et chanoine de Tournay, comte Vanderdiift , demeurant à Bruxelles , et qui Ta loué suc- cessirement depuis 1800 jusqu'à i83i , aux sieurs DuBus^ de dby Google 468 HISTOIRE Dotlignîes , marquis De Wîgna- court et Daluio Donné. Cet hôtel est encore occupé aujourd'hui par ce dernier. Ces trois dernières maisons faisaient (d'après les concordats entre M chapitre et le magis-^ trat de Tournay, conclus es- années 1286 et i386) partie du clos capituldire de la cathédrale de Tournaj. Du côté opposé et TÎs-â^vîs rhôtel Vanderdilft, se voit l'hô- tel qui a appartenu jusqu'en fjgS, h Rlonsienr le chanoine Levaillant. dby Google DE tOURNAt. 46ô Ce même hôtel fut achète après la mort de ce 4eroier par M. le chanoine pénilentier, Vram- tnoni, qui« y dëcëda en 1007» et le lëgua par 'son testament aa chapitre cathédral de Tour- C6t hôtel fut loue six cents francs par le notaire et aTocat Léonard Hemy-Choquë^ qui To* cupe encore aUjaafd^hui i83i. Joignant cet hôter, se voit celui appartenant à Mohsieur le chanoine de la cathédrale de Tournay« comté De Riche} , gui en 1807 , le vendit à la vèovâ du procureur Romain Drdgat'd» Tome. loi. N a dby Google 470 HISTOIRfi Cette dernière en fit sa de- meure jusqu'en 1826 , quelle décéda. Sea héritiers le vendirent pos- térieurement au sieur Dehults» marchand de vin , qui le donna à sa fille, épouse du sieur Eî», de Saînt-Omer. /I«^ Ces trois hôtels faisaient aussi partie du clos capitulaire de la cathédrale de Tournay. Voyez cet ouvrage , volume 69 f page% 3oi à 3o6 , année x6o8. Item^ volume 11, pages 9 et 10, année 1286. Item^ volume i3 , pages i85 et 186, année i386. dby Google DE TOORNAY. 4yi 73 EUE DESDAMËS ODILES. Cette rue, e&t ainsi nommée de ce que très anciennement , des dames veuves 8*ëtaient reti- rées du monde et y vivaient en commun, sous la règle de St.- Odile oj Odilon^ abbé de Gluni. Elles y priaient Dieu pour le repos des âmes des fidèles , et spécialement pour le repos des âmes de leurs maris» Leur demeure était une très grande et haute maison , située dans cette rue et occupée jus- qu'en 1828, par le menusier Lagarde» dby Google 473^ HIÇTOHIE Par suite du dëcès de ce dernier, arri?é en 1828, cette maison fut aehetëe par lè sieur Delobel, fabriquant^ qui l'oc* cupe aujourd'hui i83i. La rue des dames odiles est située en la paroisse de Notre- Dame. Elle a cinq cent vingt-cinq pieds de Ipngueur et vingt-huit de largeur* Elle aboutit d'un côti à la rue de Gourtray, d'autre & la rue de Tarbalètre et au ^aî Notre-Oatt^e. dby Google DE TOURNAT. 4?* 74* ME DEiiPLANQUE, Vulgairement, de Vhôpital Delplanque. Cette rue est située en la pa- roisse de Saint-Piat. Elle a quatre cent soixante* dix pieds de longueur et trente^ six de largeur. Elle aboutit par bas à la rue de Sainte-Catherine et par haut à la montagne des rëcolets. Elle en a retenu le nom de rbôpital des religieuses hospita- lières qui y est situé, et qui y fut fondé, Tan t483, par DemoiseUt Jeanne Delplanquet dbyGoogk 4jJl HISTOIRE Le bareau des hospices s^est emparé, sans délégation légs^le, des biens de ce monastère , hn a chafsé les religieuses en 1802, et y a ylseé les vieux hommes et vieilles femmes. Voyez cet ous>rage^ vol. 26, pages i32 à iSg. 75, COL-DE-SAC DE LA HUE DE WÀSMES. Ce cQl-de*sac est situe en la paroisse de Saiat*Piat» Il a deiix cents pieds de lon- gueur et quatorze de largeur. dbyGoogk DE TOURMAY. 475 Il aboatit à la rue de Saint< Piat, 76. RUE. DES DOMINICAINS. Cette rae eat située eo la pa- roisse de Saint-QuentiQ. Elle a trois cent soixante-cinq pieds de longueur et dix-neuf, de largeur. Elle aboatit d'un cqté h la des siens , d'autre ii la rue de Saint«Nicaise. L'on y voyait jusqu'en 1797, le magnifique conrent et la sa- dby Google 476 HISTOIRE perbe église des pères domioi- quains, établis à Tournay, Tan i6a3| par l'aide pieuse des ha~ bilans de celte dernière ville; et spëcialetnent par la libéra» lité de la dame douairière de Gerbeyal^ comtesse De Qaene- gheam. Le notaire Auverlot acheta ce couvent f en 1797, en démolit i^église et les cloîtres , et en fit sa demeure. Ce notaire mourut subitement et sans sacremens» au mois de juillet 1820, en revenant deKaini dby Google DE TOURNAY 477 011 il était allé faire une veuU d'herbes. L*on voit aussi dans ladite rue des dominicains, la fondation pieuse et cli^ritabie, faite Fan par Ib veo\e de Monsieur François Carret, pour y loger et donner des secours à quatre veuves. L'on y voit encore la fonda^ lion pieuse et charitable, faite par Monsieur Laurant Mazure et Françoise Coquerre, son épouse en vertu de leur testanaent con- jonctif , en date dn 28 mars 1718, pour y recevoir et loger •il filles natives de Tournay. dby Google 478 aiSTOIRE Cette fondâtioa est connue sous rioUtulaiioa de la fondation des six filles. On y voit également la pieuse et charitable fondation , dite le recraud de Saint-^Quentin. Cette fondation fut instituée Tan 1600, par très noble seig- neur Simon De Gambry, seig- neur de Morenghe, conjointement la dame Marie Dumortier, son épouse, pour y recevoir et loger avec secours de pitance hebdo- madaire, six vieux hommes char* triers ou recrauds , ainsi que leurp feiQipçs, dby Google DE TOURHAY. 479 La dotation comistait dans lé local de ladite fondation, plus dans les revenus en location de trois maisons ^voisines. . En i784« ces maisons, frais d^entretien payés , ne donnaient alors qu^an revenu net et annuel de septante livres. Voyez cet ouvrage y voL 26, page 129. FolumeaSf pages g5 et 126. Volume 310, page^ 68 inclus 79- 77. RUE DORÊÉ. Cette rue est située en la pa* roisse de Sainte-Marguerite. dby Google |go «ISTOmË ' Elle aboutit d'un côté à là rue roc Saiot-Nicaise, à la rué perdue, au yieux marché à la paille y au vieux marché aux vaches et à la rue dea bou-^ chers Saint-Jacques* £Ue a trois cent soixante-deux pieds de longueur et cinquante* huit de largeur. L'on y voit la pieuse et cha« ritable fondation de S^^^-Margue-^ rite; instituée et dotée Tan par mon arrière grande tante maternelle , demoiselle . • • Duchambge, et concurremment par Mademoiselle. . # • . reuve dby Google M tOURKAlf. 48 1 iOagardio, ponr y recevoir et loger sept filles de bonnes vie et ihœurs , natives de Tournay, avec une pitance hebdomadaire de dix patards, plus trois ra- sières de grain , chacune par an , pour leur subsistance. De plus, il leur était alloue huit livres Tan » à titre de chauf^ fage et de pois, durant le car rême. Ses revenus annuels en i784f ëtalent réduits à onze ctnt soin* xante livres. Le bureau des hos|>ir^ d^ Tome loi. O a dbyGoogk 48ft HISTOIRE Tournajr s'en est empare , sans délégation légale» On voit dans ladite rue dorée , une iiutre fondation pieuse et charitable, dite aussi le yeuvé de Ste«Margttepte. Cette fondation fut instituée et dotée , Tan i65o, par le sieur Jean Richard et son épouse, pour y recevoir et loger huit femmes veuves^ natives de Tournay et de bonnes vie et mœurs. Les revenus annuels de cette fondation étaient réduits ^ en ^783, à soÎMAte livres Fan. dby Google DE TOUBNAY. 4«3 UoD y Toit encore la fonda- tian des sept filles de Sainte- Marguerite , faite et dotée Tan 1491» pitr M. Gilles Dujardin et son épouse demoiselle Oube- Comorre, lis léguèrent à cette fondation Tunirersalité de leurs meubles et immeubles. La demoiselle veuve Simon « en augmenta sa dotation Tan Cette fondation tient k Tex- abbajre de Saint-Médard. Chaque pourvue 1 outre le dby Google P4 HISTOIRE logement , y recevaitdix paiards }a semaine, quatre rasières de froment^ deux hotleaux de pois et une petite provision de bois, Le bureau des hospices s'en est emparé, sans délégation lé- gale. L'on remarque encore la fôn* dation ) dite le petit veu^é de Sainte-Marguerite, instituée pour six veuves, qui, outre le loge-; ment, y recevaient « en 1784* trois rasières de grain et sept livres en argent , annuellement. l'inaleinept , vis-à^vîs Thôtel Hostedby Google DE TOURNAY. 4»S du saumon^ appartenant aujour- d'hui i83[, à M. Lefebrre-Bou- cher, se voit la foodation pieuse et charitable des sïx bonnes fil^ les ^ instituée et dotée par M. Arnouid Trault, fiche fabriquant de draps ^ et la demoiselle Jeanne Darbres f son épouse, en vertu de leur testament conjonctif , en date du 19 janvier 1419 1 pour y loger et nourrir six bon- nes fiiies , natives de Tournaj. Elle fut richement dotée. Le bureau des hospices de Tournaj 8^en est emparé, ainsi que des revenus de sa dotation, comme des précédentes et de toutes autres, et ee, sans délégatian légale. dby Google 486 HISTOIRE Voyez cet ousfrage^ vol. 19, page i55. Volume 26, pages ra8, 198 et xgg. Vol, 38, pages. iQi et 192. 78. RUE DEL lURRE, alias et anciennemeni rue de la tour. Cette rue esi situëe en la pa- roisse Je Notre-Dame. Elle a quatre cents pieds ,de longueur et vingl-cinq de lar- geur. Elle aboutit par bas au vieux marche au beurre, par haut à la rue des jésuites. dby Google DE TOURNAY 4$^ Au miliea de celle rue, se trouvait autrefois une ancienne tour, qui surmontait la porte de la rille et qui se liait aux anciennes fortifications de la Ville, d'où cette rue s'appelait ancien* nement rue de la tour au del turre^ diminutif de ^urr/.^ , tour. Le nom gaulois del turre a prévalu jusqu'à ce jour. 79. EUE nu DIABLE DE BOIS. Cette rue aboutit d'un côté à la rue de Tëpinette et d'autre à la rue du soudard. C'était une rtielle inutile qui {ut eupprimée en 181 3. dby Google 48S HISTOIRE Les propriëtaires contigus eS payèrent le local à la ville et rincorporèrcttt à leurs demeures. Elle ëtâit situëe en la paroisse de) SainUBrice, Une enseigne en bois ^ui fi- gurait en un cabaret dans cette rue, lui a donné ce nom. 80. RUE DE L'ÉGORCHERIE. Cette rue est située en la pa- roisse de la Magdelaine. Elle a sept cent vingt pieds de longueur et vingt - cinq de largeur. dby Google DE TOURNAT. 4»9 Elle aboutit d'un côte à ta rue des corriers ^ d'autre à la rue de ta Magdelaine » à la rue muclie-raclie , à celles du bégui-< nage et dss fou fous. L'on y voit la pieuse et cha- ritable fondation, faite l'an 1600 » par Monsieur Jérôme d'Enne*^ tières , seigneur Desloges, et la dame Antoinette Decroixi son épouse « pour y loger et^ donner une pitance hebdomadjrifre à qua« tre anciens bourgeois de Tonr-^ naj. Sea revenus annuels , en 1784 1 étaient rëdoits à c^nl vingt lh dby Google 490 HISTOIRE Le bureau des hospices s'en est emparésaKS délégation légale ainsi *que des rerenus de sa dotation. Foyez cet ouvrage^ volume a8 , page 194. 81. RUE DE L'ÉPINETTE. Cette rue est située en la pa- roisse de Saint-^Brice. Elle aboutit d'un c6té au marché aux bêtes , au becqae- relie, et d'autre aux rues des jardins , des capucins et du fort langlais. Elle fut relevée de quatre pieds y Tan 181 x. dby Google DE TOTJ&NAY. igt Elle a quatre cent quarante^ pieds de longueur el quarante- cinq de largeur. 82. RUE DES FILLES DIEU. Cette rue est située en la pa- roisse de Saint-Piat. Elle a trois cent quatrevingt pieds de longueur et dix - sept de largeur. Elle aboutit par bas à la rue des jésuites et par haut à l'es* planade. Elle a retenu ce nom depuis dby Google 491 HISTOIRE Tan i6o3, époque à laquelle ces religieuses vinrent a'établir à Tournay» Elles avaient dès-lors aban^ donné leur ancien monastère » rue de la triperie , depuis nom-^ mée tue taille piètre « en ladite paroisse de Saint-Piat , où elles s'étaient domiciliées dès Tannée de leur fondation. Tan i4g7 i et proche de l'ancienne porte de Sainte-Catherine , en ladite pa- roisse, auprès de la fondation des anciens bourgeois. En 1811 , durant l'hiver, on jr trouva , de grrnd matin ^ un enfant nouveau-né| dévoré parles cheins. dby Google DE TOURHAY. 49$ L*oii voit vîs*à-?is le monas* tère des filles-Dieu ^ l'hôtel ap- partenant à Monsieur Gurelier ^ de Leuze, procureur du roi près le tribunal civil de Tournay. Voyez cet oui^rage ^ volume 19 , page i65. Volume 981 page 198, a"*^ partie. 83. RUE FLEURY- Cette rue est située en la paroisse de Saint-Jean. Elle a deux eent dix pieds de Tome ioi« P a dby Google 494 HISTOIRE longueur et vingt • deux de lar-^ geur. Elle aboutit d'un côté à la rue de marvis , dVotre au glat- tîgnies. 84* RUE DU FL0G-À-BREBI9. Cette rue est située en la pa- roisse de la magdelaine* Elle a deux cents pieds de longueur et q[uarante de largeur. Elle aboutit d'un côté à la rue des augustinsi d'autre aux casernes de cayalerie de la porte 4e8 sept^-lontaines. dbyGoogk DE TOURNAT. ^gS On rappelait a VADlTannëe i333 et jusqu'au siège de i33g et i34o, la rue do bordel, parceque c'é<^ tÂÎt en cette roe , que le roagis- Irat de Tournay, à Tépoque du 12'nc, siècle , pour éviter une plus grande corruption des mœurs et le scandale, assigna le local de cette rue aux filles de joie, dites ribaodes. Ces filles furent ainsi reléguées sous la surveillance immédiate d'un de ses préposés de police , qu'on appelait alors le roi d&s ribauds. La porte du bor Jel , qui A^ dby Google IgS HISTOIRE nissait cette rue a Text^rieur des murailles de Tournay , fut bou- chée l'an iSSg, lors du siège prochain de cette ville , Tannée i34o. Dès-lors , on y rassembla les brebis des campagnes voisines de Tournay, qui s'y sauvèrent avec leurs troupeaux lors de ce siège. Elle perdit alors te nom de la rue du bordel pour prendre celui de Jloc^à'brebis , qu'elle a retenu jusqu'à ce jour i83i. L'on y voyait à son extrémité gauche, allant vers lesdites ca- dby Google DE TOURNAT. ^ <97 sernes , le monastère des reli- gieuses des prés porchdfns , fon- dé Tan i23o, par Waulier d« Marris» évêque de ïournay. Ce monastère fut supprimé par la grande nation ré?olutrice pa- risienne, l*an 1796; Il fut vendQ au sieur Jacques Lefebrre - Gaters , orfèvre, rue de la m^gdelatoe , à Tournay. Celui-ci l>e vendit à un four- culitvateur , nommé Peelers. Fb/âç eet moirage , volume dby Google 49» HISTOIRE Volume ïi, page i36. a)oIume la, page 249. volume i3, /?ag*e 285. 85. RUE DES FOSSETS. Cette rue est située en la pa- roisse de Nbtrc»Dame. I Elle est tortueuse dans son étendue* Elle a quatre cent nouante- deux pieds de longueur et trente- deux de largeur. Elle aboutit d'un côte à la rue de Gourtray, et d'autre au quai du pont de fer. dby Google m TOURNÂT. 499 Elle aboutissait ancieDoement à un pont qu*on appelait le pont de bois ^ avant qu'on y a cons- truit « Tan i3i8| un pont de pierres. Cette rue a retenu le nom de la rue des fossets, parceque c'était de ce côte que se bor- nait l'enceinte de la ville de Tournajr, au 6™®. siècle. Ces fossets aboutissaient à la rivière de l'Escaut « sur lequel était construit le pont de bois. Ces fossets venaient de la rue du chatelel dite [des chorraux. dby Google 500 HISTOIRE L'on voit encore, aujourd'hoi i83i^ les deux aneiennei» tours près de cette rue, qui dëfen^ daiect Tourndy , vers TEscaut alors d'un lit plus large, de Tap* proche et des invasious des na- tions barbares. JJune est située dans riiôtel de Monsieur Du mortier- Willau» mez , négociôûl en cette rue^ Tautre à une distance de quel- ques tois'^s, qui se voit au dd» u^cile de Monsieur Paul Dumôr* tier, négociant, son frère ^ rue de Courtray- Ce sont ces deux très anisi^nnee dby Google DE TOUKNâT, 5oi tours. Tune près de rafi(re,qui ont" doniië ilîeu a croire à quel- ques uns , qàe les aucieiines armoieries de Toornay portaient deux tours et non une. Voyez cet ouvrage , i)olume premier, pages 74, 75, 263 e^ i3o. Volume 22, p(tge 63. Volume 12. page r5o. 86 RUE DES FOULONS. Cette rue est située en la pa* rois^ de la magdelaine. Sa longueur est de trois cent dby Google 5oi HISTOIRE quatorze pieds , el sa targear de onze pieds neuf pouces ?ers la raë de i'écorcherie et de 17 pieds siK pouces vers le rem- part. Elle aboutit d'au côte k la rue de récorcherie et d'autre vers le pont des trous. 87. RUE DUFORTLANGLAIS. Celte rue est située en la pa- roisse de Saint-Brice* Elle aboutit d'un côte à ta rue des jardins et la rue codiau. On rappelle de ce nom^ par-^ dby Google DE TOURHAI ri«3 ee qpi^en iSSg, Edouard III, roi d'Angleterre , y fît coDstrnire un fort, pour soutenir les fortifi- cations intérieures du château de Saint-Nicolas Dubruiste, qui expirait à Textrëoiité de la rue des jardins , vers Tendroit où se Ironre riiôtel de la veuve Monsieur Derasse-Lefebvre , mort bourgmestre de Tournay, le pre« mier février 1818. Voyez cet ouvrage , voL ^o , pa^es 209 et ^10. Volume 6a, page 3ao. VoL 87, pages 121 à 14 1. ^ol. 99, a*"*, partie^ pciges^ a à 43* Volume 99, page. . . . dby Google 5o4 HISTOIRE 88. RUE DU FOUR CHAPITRE. i Cette rue est situëe en la pa- roisse de Noire-Dame f sur une élévation notoirement roide. Elle aboutit par haut à la placette de Tévêché et à la rue des cborraux» et par basa gau* che en la descendant , à la rue du curé Notre-Dame, L'onjr voit, à droite, en des* cendant , le superbe hôtel dca anciens prêtres, dite prêtres émé* rites du diocèse àt Tournay, fondé en 1240, par Wautîer De Mar« vis. dby Google bE TOBïtNÀÎ. 5e5 : Cet liôiel fut rebâti à neuf, comme on i'a^ dit^ l'an 1752. Serr^Teipias annuels , Tap. ^794»: alUieiit^à iquatre mille 4eDJ( -cent soixante-six florins. PJqs bas et sur le mêmerang^ se voit rh^l faissinjtF jBti3si par», tif 4tt clo$ çapitul9ire>,et q[tte Monsiei^r le comt/ç Qe Cotwia^ occupa jusqu^à sa idort arrivée en 1796; Cet J^ôte) fut tl^lé!lpf<^ ^ héritiers dçce 4pnûff:,,:i|%i%^' pour leqr pa^ ^ ^ . ^prppriétif !^ consistant en trois quarts, etpapr Tome. loi. Q m dby Google S46 BISfOIftB le domaine public » pour lè quart restant, plus un sbième^ à titre du droit de propriété du cha- pitre cathédral de Toarnaj^ à on lilloiisf , nommé Yanaalier , marchand filtier. Gelttl-ci le rendit en Tannée .... à un aieur Déaprets, au- beiighae,. qui , aujourd'hui iS3it j donne à^ manger , taht chez lui que dtfeors» L'on voit sur le côté gauche, tw û^ctgÔLêàit ladite rue du fdur chapitifè, lis local dii col- lège du chafnti^ë cathédral de Toùrnajr, oii Vùn emefguatt les dby Google DE TOURWAY. 5qj ^lasçel d'httinaBJtës depuis i535 jusqu'en i'J^5. Ce oollège fui fonde original- rtment , Tan I243 > ^^ depuis augmenté dans sa dotation ^ Tan i535» par messire Jean TrouiJIe, chanoine de la cathédrale de Tournajr « et postérieurement par messires , les ehanoinea Jacobî et De Guasco. Ées retenus rëàiiîft forœaîeht en l'jS^/nne somme annuelle de huit cent quarante florins , 19 patars, neuf deniers. ^^^^ Ce collège fut transféra au no^ dby Google 5a8 HISTOIRE viciât des jësaites Tan 17761 lors de la suppression de cet ordre religîeu^. i Le chapitre cathédrai loua ce local vacant, à ud carossier nommé Derasse , lequel en fit iacquisition du domaine fran- çais, en 1804. f Ce Derasse le rerendit « en 181 9» an sieur Verdure-Gobert, fils , qur y établit une fabrique de tapis. >\yez cet ouvrage, volume 8, page 94. dby Google DE TOURNAT. Sêg Volume iq, page io6. Volume II ^ pages 93^^94- 89. RUE DE FRANGE. Celte rue est ûixkée en la pa- roisse de Sainte-Margaerite. Elle a retenu, ce nom» parce- quela porte de Lille, qui conduit en France, en est proche. Elle a trois cent septante ptcds de longueur et ringt de lar- geur. Elle »bonlit d'nte wié h la rue de Saint-Martin et d'autre à la i^ue' aoi dby Google 5io HISTOIRE 90. RUE FRINOISE, anèîen- nement f rénoise. > Cette rue est située en ia pa- roisse de la magdelainel Elle a deux cent quatrevingt- trois pieds de longueur et trente» sept de largeur. Elle aboutît d'un côté à la rue floc-k-brebis , d'autre à la rue des sept«fontaines. L'on y voit ia fondation , faîte en i638t P^r messire JeanRazoir« chanoine de Tournajr» Cette fondation^ connue sous le dby Google DETOURHAY. Stt nom de ren^fé rasoir , et située ^ dans ladite rue , N^. 2^ tjept d^uD côté à Monsieur Delfiogne- •Perier, de Tautre au sieur Can- frère et par derrière au sieur PoUet-Liénarl. Ce ]ocai fut vendu ^ Tencan^ en un seul recours, le lundi six septembre i83o, parderant le notaire Tliiéfrj-Vinchent, d'a- près autorisation d^s états du Hai- nauti du 7 août i83o. Vo/ez affiches de Tournay ^ JV®. 3199, pa^e a6i. 91 . RUB DE LA GALTERIE S^-JE▲N• GeUe rue est située en la pa- roisse de Saint-Jean. dby Google 5t3 HISTOIRE Elle aboutit d'un côté à la me des moulins et d^autre à la rué des croîsiers. Elle a trois cent dix pieds de longueur et trente-sept de largeur. L*on voit cinq maisons joig- nants» 5°*^ section, N*». 38 1 , 38^, 383» 384 ^^ 3S^« appar«^ tenantes à la fondation pieose et charitable , dite le recraud des boulangers^ dont la rësi^ dence est situëe en cette ville, rue des moulins » N®", 67, 58 et 59 , 5*"«. section , paroisse de Saint-*«rean. dby Google DEfTOUMîAY. 5fS Ces maisons lurent vendues ^ par le bureau des hospices^ (sans délégation légale)^ quatre ixiilie trois cents francs, au inols de septembre 1806. Le même bureau des hospi* ces a aussi veniu le lundi six septembre i83o , à la chaleur des enchères et en un seulrecours, pardeyant le notaire Thiëfry- YipcbcDt f ^d'après autorisatioa de la dépuration dés étals du Hainaut , du 7 août précédent le locat de^la fondation , dite le veuçê Saint- Jean,, N'*! 20 de ladite rae ,■ ^0atit d'un côté aux héritiers de M. Petiau et au |ardin des oi-derant père^ jproisierç. dby Google 5i4 HISTOUiE Forez affiches de Tourna/^ -N^. 3199, page 261. Foyez cet ous^rage^ vol g^ page 28. Fol. 26 ^ pages 207 et 208. Folume 3i, page n5. 92. RUE GARNIER, aneîén- nemeot ruedQ la porte de Marm Gielie rue est sitaëe en la pa-^ roisse de Saint-Brice. Elle aboutit à droite en sor* tant la porte, & la rue dès crpisiers, à son extrémîtë à ladite porte de marris , et au côte opposé à la grande rue da marvifii dby Google Feu U chaire Deraise lui donna ee nom , çni commémoration de rentrée solemneUe da pi^ffêt de Jemmappes^ Tan i8o3^à Tpcir- L'accident tragique suivant ar- rira eo' ce^tte rue , en i8i3^ Le mercredi des cendres^ un cipmmé Bi$man^ épicier « qui de» meurajt è la cinquième ma^on h gauche lallapt^ rfif^ h4iUi ppfte^ d^. inar?i8> , reirewi^ Ift v^in^ an bal.y re^^conli^a^ mimi^q99i qui hii demaadi^ laUl se do|in«it à lui. dby Google Ils convîareàît d^àbî reodess-^ vous f où Bisman né vit paa ilnconiia. masqué; àacjoel il è^én tak donnéî ^ ■!f" Depuis celte époque» il y eut toutes lus nuits» un vacarme in- fernal» au domicile dudit Bis* man. % Celui-ci , qui n^y pouvait pîulj tenir, supplia le pieux cure de Sàint^Brice, Monsieur Duquesne, de Vi^^loir Mrè'dans là maison^ le» cohjurjitîons ' péésèrites en pareil' cas ,pi^rl#r!tuël 'de Notre Mère la Saiote-Egliçe. dby Google DETOUBNAY. Si? Bientôt des serpens et couleu- vres Tenant de la cheminée de la chambre, où coachait 6is- man, firent enfuir par leurs sif- flemens affreux, tons les habi*- tans du domicile, excepté le pieux cure de Saînt-Brice, qui les éloigna enfin par ses prières* Bisman, ayant négUgé le ré- gime pieux que lui avait sug- géré le curé de Saint-^BricCi pour éloigner ces génies infernaux^ fut trouvé étranglé à la fenêtre de 8^ chambre» an mois d'oc- tobre de Tan i8f4# sansancnne trace extérieure de sa atraoga-r lation. Tome loi. R 3 dby Google sa aiSTotRS L^incr^ule et jacobin médecin Tonnelier, soutint | sans preuve, que Bis'man, était mort d'une convutsion» 93. RUE DU GLATTEGNIES. Cette rue est située en la pa* misse de Saint-Jean. Elle aboutit d'un côté à la me de lu galterie 3aiut-Jean et d^aatFe^!,au (rempart. Elle m neuf ceni dix pieds de longueur t et vingt^sept de Urgeuri dby Google OE TÔtRRàT. S19 94- RUE DU GRAIN DX)R. Cette rae est située en la pa- roisse de Saint-Jacques* Elle a cent quinze pieds de longueur et trente de largeur. Elle aboutit à la rue piquet» d*autre à la rue du palais {St.- JacqueSf 95. RUE HàIGNE. Cette rue est située en la pa-« roissè de Saint- Jean. Elle aboutit par le haut à la dby Google i^Q, HISTOIRE rue de marvis, et par le hé^ au quai des quatre bras. Elle a sept cent quatreringt pieds de lougoeur et dix-huil de largeur. L^OD y Toil une maisan à usage de cabaret » appartenante à la pieuse fondation , dite hos» pice de Saint^François. Cette fondation est située rue du sondart N'^. 4^^* Le cabaret dont s'agit ci«des« sus , fui fendu en septembre i8o6\ par le bureau d^B hos^ dby Google DE T€fUaNÀY. Su pices de Tournay, quatre mille deux cents francs, sans déléga- tion légale. Kqyes cet QUvragCp voLZi , pages ii4 et iiS. 96. RUE DE l'hôpital NOTaE-BAME . Cette rue est située en la pa- roisse de Notre»Dame. £Ue a cinq cent soixante^cinq pieds de longueur et trente-quatre de largeur. Elle aboutit d'un côté â la rue du curé de Notre-Dame , à la rue de Tarbaiitre, au ba& dby Google $22 HISTOIRE quartier, au pont Notre-Dame, au marché aux poissons et au quai Notre-Dame. L'on y voit aur le coin à droite , en venant de l'église cathédrale de Tournay , rhôtel magnifique, bâti en 1791 et 1792 , par Monsieur le chanoine comte De Carnin. Ce obanoinei le dernier de ranciea chapitre , est mort en xSag- Son hôtel « qui est construit avec autant de goût que de aômp- tuôaité^ fut acheté parderant le dby Google DE TOURNAT. 5aS notaire Lerojr, seize mille flo- rins, par Monsieur Morel, alor« commandant de Vex-garde €om* munale. Joignant cet hôtel, se voit celui bâti en 1793, par Mon8^ le chanoine comte Cornet. Celui-ci le revendit concur remment a?ec le domaine fran çais , comme représentant h chapitre cathédral , supprime er 1798, à Monsieur Verdure- Mai son fort, Tan i8o5* ' La Tente eut lieu pour le prix et somme de Tingt«<[uatre mille francs. dby Google I 9a4 HISTOIRE Ledit sieur Verdure roecii-* pait néaumoiDS en 1822» quoi- qu'il fut passée depuis le mois de février i8i4f de la place de trésorier de rarrondissement de Tournay, qu'il occupait depuis 1796, k celle de receveur de la ville de Bruges ^ Flandre oc- cidentale. Il y demeure encore aujour- d'hui i83i f retiré avec une pen« sien de retraite de huit cents &*. Joignant Thôtel précédent, se voit un petit hôtel , élégam- ment bâti en 1792^ par Mon- sieur le chanoine comte De Vil- lers. dby Google DE XOVWklt. Cif Cet hôtel fut vendu à la mêmeépoqae ainsi qae celui dont on fient de parler, treize mille francs» à Monsieur Xavier De- clercq, banquier et propriétaire. Ce dernier demeure aujour- d'hui i83i , à Paris* Attenant le petit hôtel, au- trefois séparé par une petite rue bouchée depuis 17840 (i)* se (i) Fojrez cet owrag^ ^ clos capî- tulaire. Voyez encore cet ouyrage , voL % , Images i3) ei nZ. VoUme 94 f P^^^ i^^ ^ '3^- yblume 6g t pages 2g5 à 3aS. dby Google 5a6 HISTOIRE Toit le superbe , solide et ?aste édifice de Thôpital de Notre^ Dame, déjà fondé et établi Tan 817. Il fat délabré ^ et presqu^ané- antt en 881 , lors de Tinvasion des normands à Tournaj. Il fat rétabli et restauré Tan iii2| par les pieux et chari-* tables chanoines de la cathé- drale de Tournaj , Marcel et GeduUe. Le bureau des hospices s'être tribua sans droit» dès 1797 > la régie et administration de dby Google DE WOVSkt S%f biens de cet hôpital , administré depuis des siècles, par des re- ligieuses hospitalières nobleSé Les membres dudit bureau des hospices, les triumvirs aro^ cats et wonés D..«. , G ^ L...., et le docteur Tonnelier dit marat^ expulsèrent, par la force armée « ces religieuses de leur monastère» Lesdits triumvirs ronlurent et parvinrent à y réunir les hommes aux femmes malades , par un édifice qu'ils y firent bâ^ tir , et qui coûta cent vingt mille franc. dby Google i%B fiiSÎOIRB Gela fut fait , pour procurer à leur digne collègue , le doc- teur jacobin Tonnelier, dit ma- rat y Taisance de se rendre de son hôtel, en traversant la rue, audit hôpital, en belle robe de chambre, de soie, et en mules de maroquin , qu'il étalait fasr tueusement aux yeux de ses infortunés malades , au lieu de les guérir , ce qu'il ne pouvait faire , par sa notoire ineptie. Cet hôpital jouissait avant la révolution jacobinale parisienne, (en i794)f d'un revenu annuel dfl cinquante-trois mille cent dby Google «kiqâÀnie-i|ballH5 lifi^^ trois sols, âi!É deniet^ ^risfs. Au côté opposé audit hôpi- tal Notre«Dame ^ se voit dans la rue de ce hoûx^ verà la cathé- drale, rfaôtël appaftëiiant à feu Moûateur U ciranoinè gr^Àd archi- diacre, Odàl/y. Cet hôtel fut rénàn\ eu tSo^^ au clerc de Taroué Lehob , Charles Lecoeç, depuis frèffîer du tribunal de pommerce de Touruay, fahriqAant de bas, dit kirikikL PI lie Itfin , stfr lé mêibk rihg, Tome loi, S a dby Google 530 HISTOiaa au coin de cette tue ^ se voit riiôlel appartenant à Monsieur le chanoine comte De Woeslen* raedt. Cet hôtel fut achète en 1799, par le docteur en médecine, Dominique Tonnelier^ dit marat^ mort sans sacremens, Tan 1818. yojrez cet owrage volume ^, page i3u Volume 5, /)eage ^01. Volume 6 , page iio. Fol.^, pages a58 à 3o5^ année x6o8. Vol 99^ pagt^ ^ à 4f. dby Google DE tÔtj&ftAt. S3i nëcrologie du docteur Ooimoi- que Tonnelier , dit marat. 97. RUE SAIPrWACQUES. Elle a six cent nonante-sept pieds de longueur et cinquante de largeur. Elle aboutit d'un eôté aux quatre coins Saint' Jacques ^ d'au- tre aux rues det corriers et de la tête d'argent. L'on y rayait autcefois , k droite p en venant des quatre coins Saint - Jacques , le petit couvept 4e Tordre militaire et dby Google 53^ «IJITamB religJ^ux des frères iemplters , appartenant à Messire Êrrem-^ i)ault seigneur Dncputre et Da- ménil, y déc^éen 1785, grand mayeur de I9 magistrîature de Tournsf. Ses héritiers le vendirent en 1807» an sieur, Doublet et à sa Ceux-ci le rebâtirent magni- fiijuement à neuf, en. 1808. Vfa-à-YÎs Tancxen petit cou- rent du temjple, en ladite rue de Saint-'JiBicqfues» se ?oit le bel Miel occupé et appartenant à Madame la douairière Bonnet. N, ; ■ Hostedby Google DE TOtlâlAY. S%t Cet hôtel appartenait, auiS'^^ siècle, à U famille Hoverlant; car FoD y voit au dessus de là porte, sur la coar « les armes de cette famille, iacristées daos Id pierre. f^ojrez cet ouvrage t voL 6$, pages rao et 2ï3. 98. RUE DES JARDINS. Cette rue est située en la pa- roisse de Saint^Brice. Elle a trois cent septante pieds de longoeur el trente^-cinq de largeur. dbyGooglb 53< m%om £He aboatit d'uo côte à la rue Godiau et à la rue des cam- peaox, au fort langiais et à la rue de T^pinette* L'on y voit le bel bôtei appar^ tenant à Monsieur Roussel , fahri* quaut. 99. RUE SAINT-JEAN. Cette rue est;sUuée en lapar roissé de Saint-Jean. Elle a quatre cen( septante pied«i de longueur et quarante- deux de largeur, 100. RUE DES^JÉSUIPES. Cette rue est située en la pa«; roisse de Saint-Piat^ dby Google DE racRNAr. m On la nommait très ancien- nement rue dehigne onde la vi^ gne , parceque.les jardÎM appar* tenant aux maisons de cette rae étaient tous plantés de trignobles^ dont on faisait du rio. Depuis, elle fut nommée rzie de Babylonnôf ensuite rue des Allemands^, pareeque les mar- chands de cette nation j demeus raient. Elle prit le nom de rue des jésuites , lorsque les pères de cette pieuse société , Tinrent éta^ blir dans cette rue^ un courent dby Google 536 HISTOIRE et collège de leur inatUat, Tan i554. Ce couvent [oûfesait à sa sup- pression » en septembre 1774 » d^un revenu annuel de huit mille quatre cent soixante-trois flo- rins. Josoph II le vendit avec les maisons adjacentes ^ en 1780 ^ à Tabbajre deSaint-Médard de Tour^^ nay, pour le prix de cinquante- deux mille florins. Les nifoines de cette dernière abbaye allèrent y demeurer jus-^ qu'à la suppression de cette ab- ostedby Google DE TOimHAT, Sif baye « par ordre des jacobins parisiens 9 Tan 1796. Dès Fan iSao, fan en fit le siège de la sous-prëfecture. L^ërêque de Tournay Tobtînt do gonrernement , Tan i8o3 , pour y établir son séminaire épiscopal. Il y conçtruisit on bel édifice, ce qipi ajoutait &; cens très beaul et très vastesi qm. f existaient déjà. Cette rofe alimitit par banl i l'<^{4anac|^9 par bat ans ruea dby Google 53» HI&TOI&E des clairisses , des (il[es»Dieti^ deiturre» du grand procureur et de bève, et tout au bas à la fontaine de Saint-Fiat. Celte rue a été améliorée et repavée dans le nirellement de SB pente^ Tan i8o8* En montant la rue des jésui- tes, venant de la rue de Saint^ Fait, se voit à droite » Thôtel de Monsieur Dehu Us f marchand de vin, qui est d'une assez belle structure. Son Zv^^^ ' ^^^' greffier du tribunal de comm€rce« Vacheta dbyGpOgk DE TOtmNÂY. m§ en 17811 de Monsieur le cond seiller Derasse De L afaillerie , pour la somme de quatre mille florins. La porte de cet hôtel donne dant la rue adjacente» dite du grand procureur ^ Plus haut et sur le même rang, se voit l'hôtel hâtî par Monsieur Deelippelct salinier et rentier ancien écherin. Cet hôtel fut bâti par ce der- nier, mort en 1810: Ses enfasi lé Mrendfrent, en dby Google 54o filSfOIBfi .j8i8, .... . pour le priît à* Plus haut le refuge de Tab'^ baye du château^ se voitThô- tel de Madape Vandekerkoye d'Uallebaste, née comtesse D'Ajr- assassa. GethôteU dont la porte co- chère donne dana la rue del tu»re^ fut habité jus^'aujour- d'hui i83i, par lardite dame Vandekerkore. Dans ladite rue des j&uites^ sur le même rang, «e Toît le magnifique Téfiige de rabhaye de Saînt-Amand, bâti fera l'an dbyGoogk DE TOURNAT. ^ 543 1660, par le célèbre abbé de monastère, Dom Nicolas Dubois» né à Tournay, en i594» d'une famille noble^ Depuis la paix d'Utrecht , les abbés de Saint-Âmand le louè- rent aux gouverneurs de la irille de Tôurnay, qui étaient faollatidàis ^ en vertu du traité dé la Barrîèrë^ conclu à Anvers, en 1715. Mais ïùté dé la dlssoluticki de ce traité^ en 1781 , et après que létf trompes liolland aises eurent évacué les villes de la Barrière , Tome loi. T 2 dby Google 544 HISTOIRE en Belgique; l'an 1782, le dae d'Ursel, colonel eommaiidaiit le rëgiment d^infanterie de ligne » qui dès^Iors était en garnison & Tournay, ce duc, dis-}e, loua ce vaste hôtel à Tabbaye de St* Âmand, an loyer annuel de six cents florins. Il y plaça en même temps la chancellerie et la caisse du régiment, et y logea le quar- |ier*maitre. L'empereur François ïl, y établit son quartier général » en 1794, durant les mois d'avril^ mai et juin. dbyGobgk DE TOUWîAY. 54s Le siear Del viDgne - Du vivier le louait à Tabbaye de Saiûl- AmÀnd ^ depais 1788. II y avait établi , une filature de colon ^ qu'il cessa de mettre en œuvre , ( i8 février i8o5. ) Ce îocfi! Put esumé valoir seize cents francs. Joignant h fondation précé- dente ^se voit la fondation pieuse et charitable , faite Tan par dame Jeanne Recouart et son épouse, pour y recevoir sixfîites, natives de Tournay, et de bonnes vie et moeurs. ■ir^ ^' dby Google D£%Q0R!fAY S49 > Les retenus anauela de cette fondation étaient réduits à trois cents florins. Elfe a échappé jusqa'aujour- d^hui à la voracité bureaucra- tiale. Les pourvues y sont nommées contre tout. droit par le bureau des hospices. Ledit bureau ferait beaucoup mieux de ne pas s'en mêler et d'en laisser la régie et adminis- tration à ceux que la fonda* tficey a proposés , et qui étaient : . x^. Le grand majreur j dby Google 556 HISTOIRE :2*. Le curé de Saint-Piat ; 3^ Le premier égitseur ; 4*, Et le premier pauvrisenr d'icelle paroisse de St.-Piat. Celte fondation est située entre la porte de derrière de la pâ- ture de l'abbaye de Sc.-Martîn, (aujourd'hui notre petit bonhom- me de parc) pour y loger et nour- rir dix-huit jeunes /ilies depuis neuf ans jusqu'à dix>-huit. Ses revenus étaient réduits , en 1784, à quatre cents flor; rins Tan. dbyGoogk . DB TOUBUAY. SSi La rage irandalique bureau- cratiaie des triumviers G , L..,. et T , en conçut et fit exécuter Tabsurde et despo- tique suppression. Que leur mémoire périsse ! Sur le même rang de ladite rue^ à gauche eu montant, se voit le superbe édifice du col- lège d^ révérends pères jésui'^ tes. Ces derniers vinrent ^Vtablir à Tpurnay, ^h$ Tan i553, en la maison dqi Sj||j;it et pieux cli^ noine deTçurudj » Quintin Char* lart. dby Google 5S2 HISÎOIRB Le treize juin i56i , ils s^ëta* blirent près du couvent des pères rëcolels, en cette ville. Quelques années après^ Messire Louis Dewinghe , chanoine de Tburnay ^ et le magistrat de cette ville , donnèrent a ces pères, en ia rue des allemands ^ (aujour- d'hui rue des jésuites)^ le local devenu aujourd'hui i83i , le séminaire épiscopal de^ Tour- najr. Messire Jean Liébart , chanoine de Tournay ^ légua tous ses biens dU collège des jésuites deTour^ dby Google BETOURNAY. 553 nay, selon son testament fait en 1587. L'i^glise desdits pères fësaites fut achevée le deux avril 1601» . ÂD hant de ladite rae, sur le même rang, se voit rbôtel de feu le chanoine , Baron De Lockenghien. Celui-ci le vendit en i8o3 » & un avocat deDonai^ nomm^ Durât t qni le revendit en 181 5, à des religieuses de St*-Ândrë. F'ofez cet owrc^e , volume i o, page 81. dby Google âS4 filSTOlRB VotuM â6, pàgeé i53, ifilÔ et i8o. Volume 26 , /)ûgre^ n39 e« ii4o. Volume 93, pag^e^ 1983 à 1988. 108* RUS Dfi ïJk MÂGDEXiAIllB» Cette rae est sitHëe en la pa* roisie de la magdelaine. Elle aboutit d'an eôtë à la Hostedby Google SE TOURHAY. S6f fXkB* et' à' la porte des se^Ufon- tainesel d'autre à la rae frinoiâCi aux rues uiuche-vache et de St.- Jacques. £Ilq;a mille qu^rautertin^ pieds de longueur et soixante de lar« geur^ L'on y voit, ^ droite, en al- lant vers la porte des sept -fon- taines, Tégiise paroissiale de la magdelaioe. Cette ëglise n/ëtaît qu'une cha- pelles suecursalq, et fut érigée en ëglise paroissial Tan {i^^Si^ par Wantîer De M arvis , é?êque de Tonriiajr. Tome 191. y H dby Google S6S HISTOIRft . Ge^ dernier la dota d'une bran-^ che de dîmea à Helchin. Voyez cet ouvrage vol. lo, page 109- Vol. 57, pages 3 à 4o- Sur le même rang, vers ladite porte des sept«rfontaines , se roit le clos et vaste bâtiment du béguinage. Ce bâtiment fut fonde en i25o, concursîvement par ledit Wautier De Marvis^ é?êque de Tournay, par Measire Henry De "Gand , grand achidiacre de la cathédrale de Tournay. et par Moasi^ur Jacquesnont Létondeur •. dby Google I>E¥OimNiT. i6§ Voyez cet ouvrage ^ voL lo^ pages 107^ i38 inclus i43. Volume 1 1 , p(^es 39 et /\o». Volume 6S , pages 91 et 911. Un décret de . JBonaparie » ea date du mit les bieos des béguinages dans radministration du bureau des hospices des Heus où ils étaient situe's. Mais ces bureaux impies et spoliateurs 9 méconnaissant leurs deroirs de chrétiens et de cito- yens , ne faisaient pas exonérer Jes services religieux dont les béguinages étaient chargés. dby Google Sffû mmm Le roi leur en fit I^'njoncfÎDfl spédidle^ par arrêté royal du 30 décembre 1819. Mais ces bureaux spoliateurs H anti-^chrétiens mécoanuretil la yolo0té royale^ Notre monarque leur en réi- téra riojonction par un nou- veau décret royal du trois jan« vier i8i32i. Voyez cet ouvrage, n^oLg^f inédit , cahier 4 1 ^ P^g^ 2/ Dans ladite rue de la mig-* delaine, à gauche ^ allant fera dby Google DE tOURNÀY. S71 la porte des sept footaioes, se ▼oit fe local de la fondation pieuse et charitable faite Tan . • • • par Monsieur JNiooIasCras- 8in« et Pâme Martine Tfaieolain^ son épouse , dit le veuve de la paroisse de la magdelaine. Cette fondation fut instituée pour y recevoir , et donner une pitance annuelle de cent vingt» quatre livres, ^ elle distribue'e par les notables dHcelle parois.ie. Les trois ogres triumvirs G...^., L..,. et T é.yW%on% empa- res des biens de cette fonda-^ tîon, et comme de raison ^ dit l'enfer. t^ dby Google. '* Vûyez cet owrage, mh 70, pages àoQ à 208. FoL 9a y pages 'Qi4 et 945. Sur le mêmr rang de ladite ftte» ie Yoitj le local de la fon- dation faite par Messire Jean Razoir , chan^oîne de (a cathé- drale de Toornay; Cette fondation fut instituée en ycrtu du testament de ce der-^ nier 9 en date du 26 juin i638^ pour y receroîr et loger dix pauvres remoies fèuves. Les revenui annuels de celte ,y Google DEtOtÎRNÂY. 575 Ibndation ëtàiènt irëdlûiu/én 1784, à trois cents HttCB. L'on y toit aussi itM^aotre fondation pieuse et cbaritàèley faite Tan par André Langre ahté$. 109. RUE SAINT^MARTIN. Cette rue est située ea la pa- roisse de Notrô-Damê. Elle a treize cent quatreyingt» deux pieds de longueur et qua- rante de largeur. Elle aboutit par haut à la porte de Saint-Martin i par bas à la grande place et au bcflfrpîa dby Google Elle aboutit encore , sdr sa gauche en la descendant , aux roea des àreugles, et roc Saint* Kicaîse. Elle aboutit aussi sur sa droite en la descendant ^ au sot etinu» tiJe parc -, dont les prix et façon, sans marchander, ne sont que de quinze cents mille francs^ au moins. C'est pour ce parc, qu'on a fait disparaître rhôtel-de^fiile et ses itaimensè^ annexes ^ le tout pour 'immortaliser riiigénieux auteur de >ee plan. dby Google $76 HISTOIRE L'hôtel ^e la chambre des arts et de celle de commerce ont disparu également y pour faire place à ce parc, enfante par la sottise, le vandalisme et la foreur délirante de dilapider les deniers de la ville. Vers le milieu de la rue de Saint-Martin , h gauche en la montant, se voit le local res-» tant de Tancienne abbaje de St»« Martin. Cette abbaye selon HÉRmAN, qui en était abbé au is"^ siè- cle, fut fondé par Saînt-Eloî, celle #operbe ëgiise. qui ejiciUU l'«d- miralian de TEiirope. Ils démolirent ensuite les vieot cloîtres et dortoirs , les cuisinei, base-cour et infirmerie. II n'y eut que le quartier ab- ibatial et quelques édifices alte- Dâuts qui restèrent debout. Ils vendirenl quelques partiel de ce monastère » ainsi que quel* ques jardins de religieux. Le maire Derasse leur achclâ ledit quartier abbatial, et le Ict- VéÎA restant! dby Google Sil IBSTOIKB , Il jr ëlablit rhôtel-de-fille à ^raods frais, et métamorphosa le terrein de ce monastère en UB parc à la moderne. L'hôte Isde^^ville est placé depuis i8o5 , au quartier abbatial de Saint-Martin. Il fat bâti au Milieu du i8«»«. siècle, sur les plans de Duéz, architecte de Bruxelles. •• Les réstibules , salons et esca<^ liers sy font remarquer majes» tueusement. L'hôte^de^^ville n«iireaii fut dby Google acheyë, sous J^abbë Delzenne» tcfuimatsien « (ils d^on étainter. GéÏBÏt UD bon et vertueux prélat. On Toît dans rhôtel-de-ville moderne, un tableau représen- tant Louis XIV, allant au siège de Mons, monté sur. son cheval Isabelle. La figure principale, est de Lebrun, premier peintre de ce prince. Les petites figures du fond ont été petites par le , célèbre ^peintre flamand, AnV/inf Yak- ^ HostedbyGoOgk It4 KISTOtRË der^eiileo , auquel Ton attribue aussi lé cheral et le paysage. L'ensemble de ce tableau^ est admirable, et les accessoires d'uu grand fini. Il a étë donne par ce prince à la Ville de Tournay, qui con- serve dans ses archives, la lettre qu'il itai fit écrire à ce sujet. Cette peinture enlevée de son châssis « et maintenant ronlée sur son cjltndre^ a beaucoup souf- ferte, mais les détériorations qui sy font remarquer, sont répara- bles, par une main babile, ce qui est m (i^sircr. dby Google DE TÔCRNâY. StS Plus bas Tabbaye {défit on a parle ci-devant, dans ladite rue Saint-Martin, se voient les bô- t^Is d'Ennetières et De Saint- Génois , entre lesquels est la chapelle de Saint-Eloi , que Poa croît y exister depuis Tan 65^. yqjrez cet ouvrage , volume 3, pages 25, 26, 395 et 296. Volume 10^ page 11 5. Enfin au bas de ladite rue Saint-Martin, se voit le beffroi. Nous en avons parlé en cet ouvrage, volume six, page 9^* Vol* î3, pages t-g^ à 196. dbyGoogk 1^ «STÔIRB JP>I. l'jt pages j4^ et t^é. Vol. 96, pages 189 et 190. Nous y renvoyons le lecteur. La commission des arts s^en explique au surplus eu ces ter- mes : « On a de jpsiçs raisons pour » supposer que celle tour fait »> partie de la première enceinte » de Tournay^ non pas telle » toutefois qu'elle nous appa- » rait au|ôurd1iui, car le stile » de son architecture ne parait » pjas au-delà an ti'*^^. ou î::^^^o }) siècle. dby Google DE VOVMkYs SSy a GepèndaDt les ogii^es qui » prennent naissance sur le» » quatre tourelles, ont ëtë bâties » après coup« ainsi que la ga- » lerie qu'elles supportent. « Quatre figures, qu'il a fallu » abattre à cause de leur veiustë, » décoraient les sommets des » quatre pyramides. » Voici comment en parle nn "" vie! historien : € Que les quinaus et statues m dressées aux quatre côtes du » beffroi, en posture de congés m de gendarmes barbares et mau- dby Google lis ffiSTÔlRÊ » piteux, reprësentent les nà- )) lions étraogères vandales, Go- >> tlis» Huns et Normands, qui » ont, ès-temps passes » à di- » verses fois et années , pris ^ » pillë» gâté ou ruiné misera- » blenienl la ville. » L'histoire ftfit mention d'un incendie de iSgi» mais il est à présumer que ce fut la flè- che seulement qui brûlât , et nous serions portés à croire» que l'escalier et les ogives qui su p- f^ortent la première galerie sont de cette époqne, ainsi que ;le^ ^%ures maupiteusés. dby Google DETOUBNAT. 58^ iio. RUE DE MARVIS. Cette rue X est siture «^ de malhé- matiqaes. Cet athënëe est frë^aenté par dé très nombreux écoliers qui y, font de notables progrè?» » A ganche, vienant de la p6r«^ ^è, ise ybyait le courent dei s^smrs grises^ fondé et établi dès Tan 1235. Tome loi. A 3 dbyGoogk v;^;; 628 mSTOIRE Elles avaient ancienDement leur monastère ^ rue Sainte-Calherîne^ paroisse de Saint-'Piat» yis-à-ris l'hôpital Delplanque, qui fut supprimé en 1797^ comme on Fa vu plus haut* Ce couvent fut démoli Tan 1669 , ponr y former sur soa terrein Tesplanade de la cita- delle de Tournajr , qu'on se pro* posait et qu'on fit hâtir effec- tivement dès-lors. Ces religieuses se réfugièrent an nouveau couvent , situé en la rue de morelle , où elles restè^ rent jusqu'en 1796. Hostedby Google DE TOURNÂT. 6^9 A cette ëpoqoc, la grande nation révolutrîce parisienne les supprima , s*empara de ses biens qu'elle vendit à son profit ainsi que le couvent. Le sieur Favart - Desprels fit Facquisition du couvent. Depuis , il fit banqueroute et enfin mourut fou. F. J. Dion, curateur de Fa- varl-Desprets revendît ce cou- vent, à là chaleur des enchè- res, au sieur Boucher-Pelillon, qui en a fait une grande pé- pinière d^arbrcs fruitiers. dby Google mo HisTomB' L'on voit aussi en ta rue cte H) or elle , un rang de maiàons h quatre étages ^ appartenantes à la fondation du venvë, doté et établi le 3o août t652, rue du sondafd, par Monsieur Gé- rôtue Gilles , capitaine d^une compagnie bourgeoisie* Fojrez cet ouvrage ^ vol, lo, pages 126 et suivantes. Volume 26, page 11 5. Volume 28, page sSà. Volume 98 , dernière partie, pages io3 à 1121. 117. RUE DES MOULINS. dby Google m TOURHAY. 63i Cette rue est située en la pa- roisse de Saint-Jean. Elle aboutit d'un côté à la rue de marris et d'autre à la rue des six filles* On l'appelle ainsi« parcequ'an» ciennement , le rieu de marris j formait un miroir d'eau , retenu par des écluses è l'eau , et qui faisaient tourner des mou^ lins à Teau , qui appartenaient à Tille de Tournay depuis 1288, qu'elle en fit Tacquision de Clia- tillon, de Saint*PoIp en Artois. Ces moulins*" furent supprimés au ï6"**. siècle. Celte rue a quatre cêB(riw^t dby Google 63i HISTOIBS pieds de longueur et dii-neuf de largeur. Elle est tortuedsé dans sa ton- figuratioti. Von y voit le local de la pieuse et charitable fondation^ dite le recraud des boulafigers* Cettp fondation fut instituée et dotée l*an .... par Adrien Lefebrre et Marguerite Gricart, sa femme , pour y recevoir et loger quaire maîtres boulangers, cbartiers et leurs épouses. Les revenus de cette fonda- lion étaient réduits en 1784 \ à &^ante-quatre livres Tan. dby Google DE TOIÏAIlAt S3I Ce» rersnas MBBwtoîant dans le loyer de Irois maison» |oi- gnantes le local de celte fon- dation. Ces trois maisons , nomërotëes 57 9 58 et 59 , furent estimées six cents francs par les usurpateur trinmirirs susnommés* Elles furent vendues en sep- tembre i8o5^ à • • • • • • pour le prix de . . . • • • Voyez cet ouvrage^ vol. 26^ page 371. Volume 3i, page n5. Ï18. RUE MUCHE VACHE, tlias muche vaque. dby Google «34 HISTOIRE Cette rue est située en la pa- roisse de la inagdelaine. Elle aboutit d'un côté aux rues de Saint-Jacques et de ia magdelainet d'autre aux rues de Fécorclierie et des corrîers. Elle a trois cent septante-cinq pieds de longueur et quinze de largeur. Elle est située derrière le cor- don des anciennes fortifications de noire ville. Cela fut cause qu'au moyen âge, les faubourgtiers, qui ha- dby Google DE TOfïRNiLTa 635 bitaieDt alors celte rue, y ca- chaieot^ muchcdent et logeaient les bestiaux des enrirons de ToarDay, que I'od j réfugiait. Charles Caters^ receveur du chapitre cathédrâl de Tournay, y avait un hôtel qu'il fit bâtir avec goût Tan 1750. SoD fils Charles , aussi rece- Tear dudit chapitre cathédrale mort insolyable, en 1800^ le donna en location, pois leren* dit aux demoiselles Doignon, religieoses. Cette rente eut lieu en rSar, pour dix mille francs. dby Google 6S6 HISTOIRE Âu]ourd'iiui i83i i c'est un pensionnat pour de jeunes de- moiselles y tenu par les sœurs Doignon, d'Havines^ ex-^religieu- ses. 119. RUE NEUVE. Celte rue est sitnëe en la pa- roisse de Saint-Brice. Elle a quatre cent cinq pieds de longueur et seize de lar- geur. Elle aboutit d'un côté h la rue Saint-Brioe et d^autre à la rue du séminaire aujourd'hui dies incurables. dby Google DE TOURNAT. «S7 130. RUE DES NOmETS. Cette rue est située en la par roisse de SaiutrQaentin. Elle aboutit par bas à la rue des fossets et par haut au qn^i Notre-Dame. Elle a pris ce nam des noi' rets, parcequ*elle est environnée de salines et de brasseries, dont la fumée répand ses noirets, sur toutes les maisons qui y sont proximes« Cette rue est laide / étroite » obseare et obliquante à angles droits. dby Google $18 HSSlFpIRB L'ôtt y TOÎt la pôtte àe dé- charge de rhôtel de Monsieur le baron DeGazier Bu ^eucq^ bâti en 1774 > par Monsieur Hangouart; marquis d'Hayelin/ La rue des noirets à cent quatrevingt'Cinq pieds de lon- gueur et vingt de largeur* 121. «UE D^OBIGNÏSS. Cette^rqe est situëeen la p9^^ roisie de Saint^lœ. Elle aboutit d'un côte à la rue codiau « d'&ulre aax mes de» capucins I de corde et dû la barre Saint-Bries. dby Google SE f #milÀ¥. 6lg 4e langueur e^ Irenle-an piecU 4e largeur. L'on y voit à gauche^ en venant de la rue des capuctn» , Ifi Ixelle^ élégante et régulière maisai)!, ^b^Ue en 1702 ^ par Mddemoi4f!Ue Havre , rentière. Ctii9 maison , fui bâtie sur le beau plap donné par feu MoiiaîeuK Haeglie « maître f:;har- penlier denieurànt rue perdue^ à Tdumajr* Ladite demoiselle Havre la légua, à (la mon arrivée en 181 a , au Terne lêt. B 3 stédb^^OOglC:, H' ^' xf?j?* ' 64f HISTOIRE sieur avocat Delhajret du village de Grandmetz , son exécuteur testamentaire , à charge d'uue pension viagère k son domes- tique. Ledit sîeur Delhaye Ta oc- cupé depuis i8a2 jusqu'à sa mort arrivée en iSag. Joignant cette belle maison^ ae voit Thôtei appartenant Tan 16691 à Monsieur De Gordouan^ mon cousin, alors conseiller de la grande chambre, au parle- ment de Tournay. Sa fille unique), qui épousa dby Google DE TÔUJINAY. fi4t Monsieur De Gambry de Bau- dimont, vendit cet hôtel, vert Tan 1740, à Monsieur Delvi- gne De Deurvraders , conseiiler pensionnaire des Etab du Tour» nësis, qui Toccupa jusqu'à sa mort, arrivée Van]l%^6o. Ses eitfans le vendirent pour la modique somtneride dix mille cinq cents florins au sieur Des- enfans De Ghisegniesi qui venait dVpoaser à Louvain , une de« xnoiselle Beeckman, iilie du re* ceveur des États de Brabant, pour le quartier de Louvain. Cette demoiselle avait de la dby Google 6^2 HISTOÏSÊ fortune et était dâmë du viUdgë d'Avertiat.$, en Bra-bâHt. Cet hôtel fut occupé après le décès da sîeur De Ghîse- gnies , en 1799, par sa fiU^, qui avait épousé le sîeur Pe Villers Grandchamps, mort en 1800, originaire des Àrdeniaes* Sa reuve fnouruk en 181S. Son fils , le sîeur Charles De Villers, chevalier de l'ordre de Guillaume et ancien sous^Heu- tenant dans les hussards De Croy, au service royal des Pays-Bas^ le yéiidit , en 1819, cjuarante dby Google DE TOURNiY. 643 mille francs» au sîeur Delossy, propriétaire qui v demeure encore aQ]oni:d'hai i83i. Vis-à-vis. ledit hôtel, se voit TaDcien refuge de Tabbaye du Sanichoir, lez-Tonrnajr» acheté de la grande nation rërolutrice pa - risienne, en 1799» par le notaire Hyacinthe Huré. Ce dernier le yendit en i8aô, au nommé Âagnstin Hubert « (fils du serrurier f Fidel Hubert.) Ledit Augustin Hubert, avo- cat et avoué, Va rebâti à neuf avec somptuosité, et y fait sa demeure depuis lors. dby Google H^ HISTOIRE G est cet Augustin Hubert ^mî> en 1820; a épousé Id fille dû trop célèbre maître ibï^^m Frenniau, mort subitement la- dite ibnée; 122. RUE DES (MtFÉVÏlÈS- Cette rue est tituée en la jpà- roîsse de Notre-Dame. Elle a deux, cent cinq pieds de longueur et vingt-^itatre de largéuh Sa |[:)o$ttiôn est 'mdntiiéux. Elle aboutit par haut à la grande place, par bas aux rues dby Google DE Wmk\. %0 ûés chèh-kii^ et Ûû fbiif cha^ pitre, et sur sa droite , en dèi^ cendant» à Ja placette de Fé- L'on y reinarqué à gâacbè ., en la montant , Pànèien Iiôtèi des États do Tournésis^ dont la propriété éUJt celle des évê- qoes de Tournay. GilBért De Clioîseul , l'un de €èë derniers, Farrénta pour gg ans aoxdits États do Tournésis. Lo#a dé Tarrirée dès troupes françaises à Tournaj, Tan t'jqi, om en fit Je siège de radministra- dby Google €46 HISTOIRE lion de Farondissement de Tour-^ Je m^appérçus Taa 17969 ^ue quelqi3és spéculateurs de la ja- cobinière, voulaient soumission- ner et acquérir tout-à-la fois cet hôtel et le palais épicopai y attenant. Pour empêcher ce nouvel acte de vandalisme!, j'occupais de mon autorité, ledit hôtel des États du Tournésis et \y établis n^es séances judiciaires, comme juge- de-paix à la rive gauche de TEscaut. J'engageai le sieur Ghenard , dby Google DE «OmRRàT % Jirerteûr du jilrjr et pt^denl dti tribunal eôttétiioûïiel de Tomnéy , rené de Màm , à'y prendre son iogemeat et d'éta-^ blit* iêé &ëàhcé'8 dadlt tribunal côrfettibùûe\ ào palais ëpisco- ^àl de "fôûHiây. Téus le bèthévit de les échap- per ainsi Tun et l'autre à la rapace voracité et au vandalisme jâcobinal dé Lutècé an Badau- âbÏ9. Cela dura jusqu'en tSoo^épo* que de k nouvelle organisation |udîciàire. Il devint alors le siège du dby Google 648 fflSTOIRE nouvéaii tribunal civil établi à Tourhayi , el resta ainsi cons- titué jusqu^aujourd'htti i83i* La partie gauche de cette rue» venant de la grande place , con» tenait irhè anciennement les murs et fortincatioDs extérieures de Tantique castellarium ou cha- telet. Comme on Ta vu*, ce castel- larium appartenait aux évêques de Tournay, depuis Tan SyS. A cette époque, ChilpérîcP^, roi de France et petit-fils de Cloyis, en fit don, avec tous ses dby Google DE TOUPNAY* 64^ droits rëgaliens en Tournay, à Chrasmer, évêque de celle der- nière ville, el à ses successeurs en ce siège épiscopal, h perpë* tuité. C'est dans ce castellarium que nos évêqoes batlireot monnaie, en leurs noms, dès Tan S'jS à l320. Sous le r^im^ romain c'était gynecœum où résidait le tribuii romain. Fûj-ez cet ouvrage ^ vol i page 176. Volume 10, page aSS. • 9 dby Google €50 HBBTeiftï Folume 12» page a85,; Itenif pages 99 à 104 ; Volume 22 , /?agrô i83. isâ, EiTB BBS cmssEiaos, aut#er fokf r2^ lir/ sén^inaire^ aujour- d'hui des incurables. Cette rue est situëe en la pa« roisse de Saint-Brice. On la nommait très ancien- nement la rue de ••';..• • Mais lorsqo-çn y batil lé su<^ dbyGoogk t)B TOURNAIT. 65e perbe édifice da sëmioaire épi$m cbpal âe Tournajr, Tan 1669, cette rue prit le nom de rù^ du séminaire* Lea frèrea et amia de la fa* cobinière pariaienne, s^emparè-^ de ce auperbe édifice , Tan 1798^ et en expalsère&t lea sëmina-^ ristes, au nom de la liberté de tous les cultes\ consacrée et jurée par Tarticle 354 de la consti- tution pariaienne, du cinq fruc« tidor an 3, (as août 1795*) Lea jacobina pariaiens Tendi- rent ensuite ce local an bureau Tome f OK C 3 dby Google é% ÉtstoatA des hô?pîcesi de Tontmy , c» " Feu le maire Heiiry Derassè, de déplorable mémoire , y pla- ça le^ orpheiiner de Tourtiajr , et d^ son imtCHtté^ il dosUm dàs^Iors à celte rue » le tiom de ru$ des orphelines^. I4& mngktrat de Tournay^ pour rendre cet établis^emenl plu» religieux et utile, y plaça, en 1819» le^ soeurs de charité, ins- tituées Tau i6Î2,par Sainl-Vin- cemt de Paul. Uou en fit en même temps dby Google ©BJOÇJMIAy. 65 J un hôpitsA j^ouv àe$ maux rëpii- tés incurables. Cet ëtabJis^menL 9 reçu i'ap» plaudissement universel, par la charité chrëtienne avec laqueile ces saintes et pieuses religieuses y remplissent les devoirs de leur état. Ainsi q;u*oD Va vd , leurs sta- tuts furent approuvés par arTâlé du roi* Cette rue aboutit d'un coté à là rue de morelle et de l'autre h la rue de marv^. Elle a mille septante-cinq pieds dby Google £54 HISTOIRE de longueur et vingt-huit de iargeur. Vojez cet ouvrage^ voL 2g, pages 199 à 284. Vol. 3i , page 2'] 2 inclus 297- FoL c^i^ inédit ^ cahier . . • * 124. ^^^ i>^ VÀI4AJA S^• JACQUES. Cette rue est située eii la pa^ roisse de Saint-Jacques. Elle a six cent cinq pieds dQ longueur et quarante de largeur. i;ile aboutit dun côté k ia dbyGoogie DE TOURNAT. <5S rue de Saiot-Jacques et d'autre à la rue du bourdon de St.- Jacquet 1^ On lui a donné ce nom^ parce- que le derrière du chœur de IVglise parofssiale de ce nom^ où e$l le tabernacle , dans lequel est placé jour et nuit le Saint Ciboire, dans lequel se trouvent tou]our5 des bosttet consacrées^ est désigné à Textérieur , dans cette rue , par un tableau re- présentant Tadorable Saint-Sa- crement de rauCei. Delà vrent que celte rue a rêlenne le nom de palais de St.^ t; Hostedby Google 65S HISTOIRB. Jacqueî^ parceque le siège du Saint des Saints, est le vërila- Jble palais où repose le coeur des vrais chrétiens. Voyez cet ous^rage^ voL 68, pages 4 ^^ S* Foh g8 , pages 6:29 à 633* Vol 12, page 149. Vol 17, page 245. , 135. I\UE DES PA5ÎIERS, Celte rue est sitncie en la pa- roisse de Sainl-Piat» Elle a cent septante-cinq pieds 4e longueur et seize de largeur* " ''■'", il^'Sf ^r- ^*fete4 by QoO^g , DE TOURNAT. 65f Elle aboutit d*an côte à la roe des fësuites et de Tautre à Tesplanade. Oo rappelait ainsi, parceqae , ^^ des fabricaos de j^aniers y fai- ;^r| «aient leurs demeures. r^$ L'on voit au haut de cette rue , la fondation instituée et dotée Tan i6ia, par demoiselle Jeanne Ricard, pour des meures. Vo/ez cet ouvrc^^ vol. 28^ page 197. 126. RUE DE PARIS. L'hôtel de Tille ancien de ■ i V': -''^^^ dby Google 65S, mSTO^E Tourn^jf joignait la ru^ de Pa- rîf. Cétait on édifice gothique , dont lea d^iices des Pays^-Bas ont donné l'estampe, au yol. 3r. ^ Cet endroit, par les deux portes donnant sur la place et ladite rue de Paris , formait un lieu fermé » fiûr, vaste et commode^ Làf se trouvaient les prisons d'arrêt. Se trouvaient aussi dans cet endroit y les archives ^ les greflFes» trésorerie ^ conciergerie et jar- ctitis. dby Google DK lOUKMAt. €59 Tout cela fut démoli de i8i4 i 1817 et remplacé par ua iou- tUe et dispeodiea:iiL * parc , dit municipal , ainsi que par une ridicule masse de pierres d'é- caussifieà piliers, surmontée par une salle à pincettes et à^r^ lututUf et où Ton grimpe» par une large échelle , quarante-qua*^ tre dégrès. Voyez cet ou9^ei vqL 77, pc^es 65 à 71. Volume 78, page 4- volume Si , pages 3'j3 à 3^4* volume 85, pages 58» i5a^ 578 à 58o. dby Google 66^ msTQim volurm Qi i pages ^5$, ^^7 et 758. volume ^^^ pages 37 à 4«» 804» 109a et i456* vokcme g^ f tout à la ia^ encore ^£/t mo^ 5i*r fe pmù à t arche, 3»^ partie. Mais revencms à la me de Paris- Cette rm ?e* aitu^ cii la pa* roisse de Notre-Baaie. Efla a deox cent guab-^viiigt- troi^ pied$ de loûga|>ur et npgl- cinq de largeur. dby Google DE TOtdEtffÂTl ^1 Elle aboutit d'nn côté h la roé dés cfiâpelier» et d'autra à la rue de la tête d'or. Von y voyait autrefois la pri* 8po 'de police municipale du niaglstrat, à laquelle ou donnait le ooDu de^ I4 tçimerie. Elle fut àinai appelle, paroë- qlse lét oOàpabJe^ de quelques délits, y étaient frappa par ordre du magistrat de^ Tournay , de quelques coups dé nerf de hœnf, q|ii Jour étaient infligés par un suppôt de la police , traresti en arUquin. dby Google 662 RISTOtRfi Delà vint le dictam du peil«^ pïe tournésien, vous aurez de Fartequin^ pour signifier, yoaa aurez du nerf de bœuf, on tous serez tanné par le nerf de bœuf. Mais cette prison offusquait U maison dé ravocat-âTOuë et l^ua des triumirirs des hospices, G...««( Celui-ci parvint à la faire démolir en 1799 , pour y roir plus clain n pu voir de plus eft pIuÉ clair depuis la superbe inven- tion de la démolition de Tbôtet de ville et de ses belles et ma^ gnifiqu^s dépendances. dby Google DE TOUKNAY. 663 Cette délnbtitioii eût lieu , afin d'y créer un plil*c îbuiii- cipal , p Ce règlement contenait 52 ar- ticles. J'éluis abrs Vwn éss firés. Je coiiipe&ab el rédigeais par leur ordre ce règlement » .et th Tadoptèrenl à Tunanimitë. J'en ai parlé en Tannée 1797 dbyGoogk 6f<| HISTOIRE d^cet ou^rage\ volume 96 ^ pages 36 à 319. Le plafond de la salle de spec- làcle de Touraày » est peinte aupérieurenfient par le sieur Den« drillon. II attire Tattention des con-* naisseurs. . L'on voit à droite , en mon* tant ladite rue perdue, le ma- gnifique et vaste hôtel, appar- tenant à Monsieur le baron De Maelcampe. li se fait remarquer par un dby Google l)eM< giîUage^ em hvmum Ae bsU sur la longueur extérieur de ce bèi hôtel y au i^'. étage. hea canrmtneurs , tauteo Pad- iniratrt,. regrèlcnt qu'oni ne lui ait pas donné six pouce^ de plus dfe largeur. Gela lui aurait ôté Tair étran- glé qu^tl offre aox regarda des personnes instruite^» Cette TaT^geur eiirélé au moins €ù Fiarmonib arec sa langueur. Monsieur le baroc Pe Mael- dby Google 672 HISTOIRE ^arnpe Tarait achète, en i8o5« à Monsieiif LevaiUaDt ,^de Jol- IdiD. Sa nauvelle construction ne fut achevée par Monsieur De Maelcampe , que vers Tan 181 1. Plus bas^ sur le même rang de ladite rue perdue , se voit un nouvel édifice bien et régu- lièrement Jbâlî, Cet 'édifice , connu sous le nom de vauxhallj depuis 1789, e'tait autrefois un café ou cabaret, connu sous lè nom de tripot. Celle dénomination de tripot dby Google DE TOURKAY 673 lui fat donné , parcequ'il s'y tronvaient trois billards, piiis un jeu de paume. L'on y vojrait avant sa recons- truction , l'an 1789, les veitiges des anciennes fortifications de notre ville, qui allaient se join- dre à celles encore existantes du jardin des arbalétriers ^ près du local de ee nom , sis au bas de la rue perdue , et faisant face à la rue dorée. La veuve Morand f marchande de vins/ et à laquelle appartient le vanxhall, voulut j jetter lis dbyGoogk ûji ^ HISfCBRE fonéemens d'une ,ni>fi Telle cià^^ l'an i8oa. Son maçoA Delbarre y déterra plusieurs vases antiques de terre et dés bs , de siquéUete humain. On y dëcouvrlt aussi des tnë- dafUes en cuivre^ des empereurs Néron, Aurelius Probus et de Constance Gfhorre« pèredn,grattd Constantin. L'endroit e:scavé ir6 ttoùvait hors Tanctenne enceinte dés n^u- raîlles priixiiCives de la cite de Tournay , marquée telle en 407 1 dans hi notice des villes des dby Google DE tOimSAT 675 Gaules, dr^fSdée par les ordre) de J^Empereur Honorais , fîls du grand Thëodose. Gomme ce local présebtait une ëiëvation , l& rois dé France y construisirent « au moyen âge^ une forteresse (selon Poutrain) que Toti appelait le fort rouge* Mais certains critiques préten- dent d'autre part « n'en avoir jamais existé que dl08 fimagi- nation creuse et chimérique de cet ignare écrirain. Cette fortification aoit-dfi^ant appelée , à cet endroit du tripot. Tome ioi. E 3 dbyGpogle 6j6 HISTOISË fut partiellement dëmolie Van i5ai, et totalement Tao 1668. L'on fît une large roe de cet endroit, qui était encore planté de tilleuls en 1778. Le roi Louis XIV ^ en rendit le local à divers particulierst Ce fut alors que Ton bâtit des maisons sur les côtes de cette très larg« rue. C'est pour cette raison qne cette rue fut appelée rwe /?er- due ; . Car, afant cette époque, on dby Google DE TOURHAY. 6jj rappelait rue des arbres dont elle était plantés. Voyez cet ouvrage ^ volume premier^ pages 3q, 72 et 74- Volume 72^ page 282. LesiearKÎDson a fait ^ en i83o, au bas de cette rue , neuf bàtiiiiens dans les fortifications dudit jardin des arbalétriers^ et qu^on nomma rue trou^ée^é 1:18. EUE DU PETIT RÉCOUT. Cette rue est située en la pa- roisse de Saint-Piat. . Elle aboutit d*un côté à la rue de la montagne des réco- lets et d'autre au quai des mou- lins à l'eau « dby Google ^7^ Hl^OIHÉ EiJe a cent noaanté pMcfcde JoDgueur et dix-neuf de largetir. On lui d donné ce nooi» p«j?- cequ'au 17»"^ siècle, rpn je«-^ posa- un enfant mâle, nùxiveau- né , affublé d'un costume de réco« Jet, et que la méchanceté disait être Je froit des œuvres char-^ ne] les d'un dés pères de ce couvent, avec une fille du viii- sinage« Le nom de cette rue a pré- valu, sauf le vrai ou le faux du motif qui lui a fait dqnner ce nom. 129. RUE SAINT-PIAT. dbyGoogk DE TOURNAY. 679 Celte rue est située en la pa- roisse de Saint- Piât. Elle a mille dix-neuf pieds de longueur et quarante-OD pieds de largeur. Elle aboutit d'un côté k la rue des |ësuites, aux rues des clairisses, madame, merdenchon et de bève. Elle a été relevée de quatre pieds» en i8o5. L'on y voit à gauche en venant de la rue des puitsieaux, et sur 1* partie de ladite rue de St.- Fiat^qui fait coin avec celle des carliers, l'endroit de la maison où Ton prétend que Sainl-Piat fît dby Google 6io HISTOfflÇ sa résidence» lorsque ce SainI apôlre, venu l'Italie, ¥int| par nïissfoD des Papè's Saint-Cojus et Saint-Marcelin, y prêcher la foi chrétienne Tan, 236. A df dite , se v^ôîl en Viéhant de ladite rue de^ piiîlsleàûx , la façadf» avec grillage de la belle fabrique de tapis de Mes- sieurs Piat Lefebvre et fils. Cest en partie le local de l'ancien couvent des clai/isses. Notez que cette partie de la rue de Saînt-Pial, s'appelle en- core aujourd'hui rue des clai- ^isses. d byt oogk DE TÙtmkY. 6»i Voyei cettû më, eh ccvôl. A la fin et au conflaent de là rue de Saîat-Piat / donnant vers la rue des jésuites et celle des cariiers, se roit Tendroit ou plaeette où la tradition constante porte ^ que Saint-Plat subit le martyre et eût la tête tranchée, Tan 299, par la. puissance ro- maine. Cela eut lieu , k cause qu'il était chrétien et quUl en était nn des ardens missionnaires. A cet endroit I se trouvait une fontaine fort belle, depuis cou» dby Google (58a mSTpUlE vertre en pompe, qui donne de l'eau excellente. L'ëglise paroissiale de Saint- Piat, se trouve vis-à~?i8 de cette fontaine. Elle fut dotée Tan 1200, par noble demoiselle Agnès De TEs* caut« de six honniers déterre* Suivant i'ëglîse, et allant vers la rue Sainte-Catherine , se voit fhôtel appartenant aujourd'hui i83i, à Monsieur Grombë dit le riche, propriétaire. Celui- ci l'a acheté des héri- dby Google oB wmâmt: esi ûiasê à^éntomeUe Pottier^ mar- chande de nns. Ainsi qii^on Va va en cet ou* vrage^ c^en: on fief relevant de la eauf do: maire .<1^ Taurnay , en la personne duvi^Nfld pré- vôt. Le derrière, de cet bétel fait partie de Taiicienne enceinte des fortifications de Tonrutay» et qui forme éàfiÉi^d'htS , 182a & i83f, partie da jardin de cet hôtel. Plus knn , à Ve^rémilé de cette rue, |oignante les rues de Saintei^artbfirriili^ et de bève , se dby Google €84 IHStOlRE trouvait anciennement ta porte de Sainte -Catherine. Le magistrat de Tonrnay, la fit démolir, Tan 1670, lors de ?a constmction de la citadelle^ Voyez cet ous^rage, vol. 14, page 87- VpL 3o^ pages 102 inclus 129» i3o. RUE PIQUET. Cette rue est située çn la pa- roisse de Saint-Jacques» Elle a deux cent septante^trpis Hostedby Google DE TOtJaHAT. 685 pieds de longaeur et yiogUnn pieds de largeur. Elle aboutit d'an côte à la rue des petites boucheries» au bas de la rue de cologue ei^ ^l'autre au cimetière Saint-Jao-* ques. Elle aboutit encore aux rues du louvre» et k la placette aux oignons» i3i. RUE DE «iA PUNCHE. Cette rue est située en la pa* roisse du château. Elle aboutit d'un côté k U dby Google 686 iaST(»KE roe du p&ûi caroir, d'iiutn à la rue et cul-ce^^-stc de l'arse- nal , et à la grande rue du dbâleau. La rue de la planche à qmir Ire cent cinquante pieds de Ion* gueur et Tingt*-neuf de largeur. Cesi ^ne rue pairtiellement déserte. Les portes cochères et de dé- charges, d^s h^els Dé Mois» D'ÂroudeaUy De Briois et Ho- verlant De Beauvrélàere donnent dans le latéral droit de cettot rue. ^oltedby Google >^ DE TOURIIAY. 687 L9 côté opp<^é donne yen un passage à pied el fermé, de nuit par uiie porte qui donne snr les remparts du château ; par une piedsenle. L'on y voit anjoard'Iim i83i» rhôtel appartenant h Monsieur Presin , seigneur de Fenini et de Girardcroiz« Cet hôtel se Cron?e sur le côté opposé aux derrières des hôtels prémentionnéi et sur le coin de la grande rve du okkz leatt. Tome lêu F 3 Hqgtgd byGoogk m msTORE i3a. RUE AUX POIDS. Cette me est sUùëe eo Ii pa- roisse de Saiote-Maguerite. Elle a treize cent trente pieds de longueur et trente pieds de largeur^ ËÏle aboutit à la rue du bal- lon, & la porte de Lille, à Tan* cien marché aux Taches et & la rue de France. L'on y Toit, N*, 386, le local de la fondation, dite le teurë Saint-JNiceise, faite et dotée le 'Google tA TOmUSTÀÏ. 689 18 i^Mibfe f649f par Mon- stear Jean Doqatrine. Ses fevteoi Mouefe eo 1784» étaient rédokt à trois cent sep- tante-huit livres* Le loe^i de cette fondation» fut esiiqië deux milb firant^9, au mois de septembre i8o5, pour être rendu pftfrr \eà fmhniâftidns io^hatee ef tyfmmi^iits des^ iir- chf-nsnti^ftteari nimmamés. Ce local fut acheté lora , par ...... pour le prix.de . . . lisa trcm usurpateurs àé\k dby Google ôga HISTOIRE connus du lecteur, firent rendre en même temps, une maison dans la même rue, N^ 4^t , appartenante à la fondation dite' 'veuvé de Sainte-^Magueriie* Cette maison, estimée six cent» francs, fut acquise lors par....» pour le prix de . . . . L'on voyait aussi dans cette rue, le local de la fondation pieuse et charitable des six fil- les de la paroisse de Saint-Ni- caîse. Cette fondation fut dotëe et instituée par le testament de Jean dby Google DE- TOURNAT. 6^t dlBiersigilii» i en dale du 8 dé- cembre 1696, pour y rçcev^oir six filles de bonnes vie et mœurs. Ces filles perdaient leurs pla- ces de pourvues à cette fonda* tion, si elles Tenaient i prendre état de 'mariage ou si elles ve» naient à accoucher hors d'état de mariage. Le fondateur avait institué le curé de Saint-Nieaise ^ à perpé» tuité, pour seul administrateur de cette pieuse fondation. L'administrateur était ehar{(é de ny nommer aux places de dby Google 693 HISTOmB pourvues que les parentes dudit fondateur. L'on voit encore dans ladite rue aux poids , à gauche , en venant de la porte dé Lille, les vestiges de rancién local du monastère abbatial de S«int«-M^« dard; Ce monastère fut fonde pri- mitivement au village de Cbercq, l'an II 25. Lès religieux de ce couvent sont venus s'ëtablir en ladite rue aux poids I Tan 11 32. dby Google DE TOtmifAT. 693 Lear église fat bénite par Simon « érêque de Toarntj. Us quittèrent ce dernier local en 1780» pour aller établir leor couvent an collège conrentuel des pères jésuites de Tournay, paroisse de Saint-Piat. Ils Tacbetèrent^ avec les mai* sons adjacentes, cinquante-mille florins du gouvernement Autri- chien. Ils vendirent leur monastère de la rue aux poids à divers particuliers. Le sieur Péterinck, manufac- ,y Google m KISTOmE turier de porielaiîieir, 6n Mbéta une partie» Sdti beàil'-âli, le iieiir Dèfiet- tigûfed, lé fevendit en i8o3, aoit franc^'-ina^dm de Tourùiy. D'une autre partie dudit mo- nastère , on fit le presbytère du curé de Sainte-Marguerite. Monsteur yandergracht De Grand Rieux » Bourgmestre de Tournay^ jusqu'en 182a, (mort en 18^5), fit lâchât d'une autre partie du méiite inonàiière. Il en fit un hôtel fort agréa- dby Google DE TOUIUIAX. 6»5 ble, et le rerendit en 1B12, h Monsieur Delacroix d^Ogimont. Ce dernier y fil plusieurs em* belîssemens éi l'occupe josqn'à ce jour i83i. La rue aux poid^ s'appelait atnsî , parceqne plusieurs mar- chands y fabriquaient des poids et mesures. Fùjr^ cet im^rage]^ whane 5, page â53 /usqu'à la fin» Wolwnù ê^ page 208. VoluTàê 26, pages 184 et i85. VoUime 3i , pages 106 et 107. Volume 77, inédit y i8««.^iè- dby Google %6 Èisimm. cîe^ année 17^1 ^ catàer ^. page première. i33. RUE DE PONT. Celte rue est située enja pa« roisse de Saiht-Brice» Elle a cinq cent vingt-quatre pieds de longueur et trente de largeur/ Eiie aiNïutit d%ii cM4 aEitpOnt aux pommes et à la rite droite de l^JËscaut, d'autre i Taneiemie rue des tanneurs, aujourd^bui qoâi des quatre bras. Cette rue aboutit enopre au3( dby Google DE mmsàx. %7 rues do quesDOj, de Saint-Brice et de la barre Saint-Brijse. L'on y Toit à droite, en ve- nant dn pont aox pommes, et fakant le coin gauche de Fan- cienne rue des tanneurs , aujour- d'hui ^ai des 4 hras^ l'ancien li6lel-de-fiUe de Saint-foice^ où «'assemblait le magistrat de ce district. Sfjûs comme le . ma^^strat de Saint-Briet ou de la nouTcUe ^Uf lut supprimé par le roi d'Espagne 9 en i666« e| rënnià celui de fancienoe nîle, le ma» gistrat de Tournay, en rendit le locel en 1668. dby Google 6^8 .mswaam Ceét un vaste bâtiment ii Taii* tique, occupé aujourd'hui iSSi, par UD marchand, nommé. • . Au coin opposé à la rue an- cienne des tanneurs, se voit dans ladite rue de pont , un vaste et antique bâtiment , qu'une tra- dition constante porte avoir été le grand couvent de Tordre mu Ittaire et hospitalier doB tem- pliers. Ce couvent fut supprimé en i3i I et i3i4f pdi^ 1^ pspe Clé- ment y et le roi Philippe lé bel. dby Google DE ^iWÊfsnii. ^ loog souterrain qui dcHatoafit à ce» religieux Vâccès à Vé^ha paroissiale de Saint-*Brice« Ce local appartient aujoar-. (Fliui i83r, afû sieur Cette rue est bien bâtie* Elle porte te tmm dr i oe dt pont y parcequ'elle aboutît^ à r£scaat et à Tancienne fille ^ f^f utt puni ûe pfernen. Ce pont &i fefa^ à la^ m0^ der« et en pont tournant^ ea Totiie ioi« G 3 dby Google 7W Vojez cet ouvrt^e^ vol. ta 4 page 241. Vol. II, page 6^i ii4. RUE DU POT D'ÉTAIN. Cette rue est située en la pa* roisse de Notre-Dame. Elle a trois cent quarante pieda de longueur et dix-huit de lar-; geiir. Elle aboutit auK rues de la lanterne de la triperie et au marché auK poissons. Elle a été relevée de plusieursr pieds en 1809, dby Google DR TOURKAY. yei L'on y voit deox maisons nu- mérotées io58 et io59t appar- tenantes Tune à la fondation Del* Barre, rue da sondard , paroisse de Saint-Brice , Tautre à riiôpî- tal marvis* CSes deux maisons, estimées dix-neuf cents franes , furent vendues au mois de septembre 9805, parla volonté infernale desdits trois usurpateurs T........ .G«««*. et Li.«« Cette rue a Retenu ce nom parcequ'un cabaret y sitoé lEivait pour enseigne un pot dV- tain. dby Google .Fqy^ cet çmrag^e.^ woh ^ , p.c^s iij et ,1.1^. i35. RUE PES EOTJERIES. d^tte rue est située en la pa- roisse de Saint-Brîce. Ei]e a qualreVicgt dix-liult pieds de longueur et trente-i^eux pieds de largeur. E!le aboutît d'un côté au quar- tier ou cRserue de» capucins , id^aulre à fa tm^ d'obîgnies» I m RtJE PRÉVOST. On ignore Torigine ëtimotc^i^ que^ de cette rue* dby Google DE TOURNAT. j<^% Elle est situëe en la paroisse 'ûe Sainte-Mdguerite. Elle aboutit d'un côte à la rue aux poids, d'autre à la rue Saint-Nicaise. Elle a deux cent septante-huit pieds de longueur et trente*un pieds de largeur. l37« RUE DES PROC0REUES « alias du^ grand procureur. On rappelai^anciennement rué du gf and procureur ou du fiscal de la ville f parcequ^un de ces magistrats y faisait sa demeure* dTy'Google #«8. est située en la pawîsse de Saiot-Pkl. Elle % tpôî» cent Vin^reole iJièds He loogttewr^ dix pieds de largeur. 'Elle àboulU d'on côte au bas de la rue des jësoites et d'au- tre au vieux marché an beurre. L'on j vbitia grande pof te de rhôlel du sjeur Désiré DehuUs, marchand de vins expert et éche- vin, aujourd'hai i83i , bourg- mestre. Scm cher papa décéda avoué dby Google DE TOmfiFM 7él prcKsoretir , près 1e Tril>uûàî Civil de Tournay, en 1809. jf38. RITE BU TOITS 1**8^0 BATOIto, nwHgdiremeitt rue des puileauK. Cette rue est située en la pa- roisse de ^aint-Pierre , démolie en 1820, par la clique trluni" virale des T..,..,.. G et L.... 'Celte rue fâil^ujourd^hui iS3i, partie de la paroisse de Notre* Dame. Elle aboufit par bas au pont à pommes^ à la rue des bras* seurs, à la rue de la triperie et dby Google ^oé HKIOBtEv par hauit aux rues dea clairisses, «aux rais et de la tête d'or Elle â quatre cent quarante- <;uatre pieds de longueur et trente- huit pieds de largeur. Cette rue a élê relevëe en 1808^ de trois à quatre pieds. On rappelait rue des puits Teau Bauduin , parcequ'un riche bourgeois deTournayy fît creuser un poifs à ses frais, pour Tusage des habitans du roisinage. Celte rue est très marchande el contient de beaux édifices, tous à l'usage du commercé. dby Google. DE temmmi ^ Cette ,i*ue est «ituëe ^p la oa* rpUse 4e .Ifpt ce-Dame. > %\\e a iionante pieds de Ion* gueur et trente pieds de largeurl Elle aboutît d'un côte à la rue du chevet Saint ~ Pierre , d'autre à la rue de » • . . . . . On rappelle de ce VLom^ par» cec^oe'tres ancien nement, un rîéhe Imupgeois » 'nomade Wagnon , y fit construire on puits « pour l'usage des ^hafeiténs voisina de jcctte rue. dby Google Î0§ HISTOIRE On y Toit une maison ^ ajrant ponr enseigne Teau d'or, laquelle tient par bas » dans sa direction Têrs l 'église paroissiale de Saint- Pial et à la maison appartenant à René Mida vaine , ajant pour enseigne le cocq hardu Cette maison avait appartenu au:£ héritiers du sieur Haghe au lieu du sieur Prayé. Cette maison doit aux évêques de Tournay^une^ redevance an- nuelle et perpétuelle , à la Sti- Beipi, de six florins 9 dix--sept patards^ un denier. dby Google DE TOm^ÀY. fog » £a oQtrepne maîion appelée le grand noble p doit aussi à l'évê- que de Toarnay, une prœstatîon annuelle e| foncière, payable à la Saint'Remi. Cette prœstaitoh consistait en une KeuUre de prêtre , évaluée chaque année, à quatre pàtards trois deniers/ une obole. i4o. RUE DU QUESNOY. Cette rue est située en la pa^ roisse de Saint^Brice» Elle aboutit d'uB côté à la rue de morellei dite aussi di| noYtctat des jésuites. dby Google 7fO MS^SBSSi et Saiti^-Brîcé; Êflè * quîatï*ërhafgt'^trn^ pMll de longueur et yîâgt-tifstif de largeur. Les fondatioiis pieuses du Sour dard et de Marvis y possé- daient une maison N^« 5ë» occupée en ]^oSv|[fti^Mi»mearBQ|/Pirdin. il» pMinfiteêid# ee» fiii^kMîéns fut instituée* piHp Cb^rkfei ^im»* dérdonck, bourgeois de Tour-- ^^Jh P^^^ y ïoger éî donner la pitance ^ sept iréuTël. dby Google SEk TOURITàY. fit Les revenus annuels de cette fondation éfaieift rëddits » en 1^84 f ^ cent li'n*es. La fondation de Qlarvis fut instituée par Monsieur Hiingouart Pour revenir à la maison N^. 36, dont s*agit Gi*des$uS| elle fut estimée 1900 francs et ren-» 4ue par ordra des trois usor-» IHStenrs ansnomm^^ Fayez cet ùuwage^ vol, ^6^ page 12». Volime Siti^^e^ lia et 11.^ Tome ipu H 3 dby Google 712 lusrowB i4i, RUE AUX RATS. Celte rue est située en la pa- roisse de Noire-Dame* On rappelait rué aux rats ^ parcequ^au moyen âge, les ani- maux de cette espèce , Tenus de la triperie et des boucheries qui en sont proximes, y affluaient avec abondance. L'aSluence fut telle» que l'on eut toutes les peines imaginables d'y porter remède. Aujourd'hui i83i, les rats y abondent encore en grand nom* • bre. CetU rae a jde^x cea ts pie dby Google m MtmnAY. 7tî '4^ loDgaeur et vingt-cinq pieds de largeor. Elle aboutît d*un côté aux rues des paitsleaux\ des clai- risses et de la lête d^or et d'au* ire aux rues des chapeliers et de la cordonnerie. Ladite rue aux rats fut rele^ vée de deux pieds, en 1807. Cette rue est très marchande* Adrien Quinque^ imprimeur célèbre , au commencement du 17"^. siècle, y demeurait & la maison, appartenante aujourd'hui i83i au libraire JosuéCasterman* dby Google 7«î msfomu Fo/ez cet ouvrage ^ ml. jo, pages i5q et i6o. 142. RUE DES «ÉCOLETS. Cette rue est située en la pa- roisse de SaÎDt-Piat. Cette rue s^appelait aDGienne- rue du quenneson. £1 le a six cent trente-cinq pieds de longueur et vingt de largeur. Elle aboutit d'un côte à Tes- plande m mofi^tagne 4eB rëçplets e( à la rue du pistit récoletf L'on y Toit la fondation pieuse et charitable de Notre-Dame des sept douleurs. dby Google DE TOtIKNA¥ jiS Cette fondation fat iDStiluëe ao 17^. siècle, par Mademoiselle d'AubemiOD , pour y recevoir , loger , nourrit^ et édaguer acpt jeunes filles depais T&ge de s^f t ans josqo'à quatorze. Les revenus annuels de cette fondation ëuient réduits à huit cent trente livres. Tan i784. En septembre i8o5, les mêmes trois usurpateurs T. G. et L. ont fait Tendre le local de cette fon- dation ^ qu'ils ont aupprimëe. Attenant ce local , se voîenl les vestiges d« rancien couvent de» dbyGoogk ^i6 ffiSfOmt rtfcolets; fofid^ à Tournaf «Tan laSo. Ce «ea^wiit fcit supprime pai* if grandj^ &»tioi| téfolntrice paf* risienne Tan 1 7960 Il fut aehetë en 1798 ^ par HermenegUda DaDcaine» fermier de la censé de Saiot-Nicolas à Chercq* Celui-ci es AérnoVii TëgKseet presque tous les cloîtres. Fojrez cet ouvrage \ vol. 27, pa^e f 47* f^oî. 3a, /Jrtg^e 254. dby Google DE fôtJftIiàT. 7if f^. RUE RÏFPLÉB. Cette me ert située en la pa* roisse de Saint-Jfean. L'oa jr roit, N^ 4^8? one maison appartenante à la fan- dation pieuse de Delbarre çt de Marris, rue du soudard* Cette maison estimëe, au mois de septemi>re i8o5, deux mille francs « fut vendue lors, à . • . pour le prix de Cette Tente eut lieu par or- dre de la clique triumvirale. Voyez cet ouvrage, voL 3r , page 110. dby Google yiï HIfflr0I8R; i44* A^B ^»v wmPàM 3V cvLkrËkvir Celle rue n'a qu'un rang de maisoiis. Elle est située en la paroisse du château. Elle a quatre cent trente pieds 'de longueur et quinze de lar- geur. Elle aboutit d'un côté à la grande rue du château et d'autre au marché aus bêtes. L'on y voit plusieurs petites maisons avec (jardins » apparie^ dby Google naatea à ht fimdatkin (Meuse des Verdelola, donl le local fait le coin de cette rm. Les trois mêmet ttsurpatenrs ci-dessus nommes» firent vendre le local de cette fondation, an mois ée septembre 1806» arec les maisons appartenantes aux dits Verdelets, N«». 422, 480, 481 et 483. Un Français , nomme Gollë , brasseur, en fit Tacquisition pour iringt mille francs. Ces mêmes maisons furent ven- dues par expropriation forcée « dby Google yao HISTOIRB Le sieur Devaax-Macau s^en rendit acquéreur et en fit sa demeure jusquVn iSâSi. Voyez cet ouvrage^ ^61. 22, pages 142 et i43«- 145. RUE ^OGK SAIMT-NICilSB. Cette rue est situëe en la pa- roisse de Sainte-Marguerite. Elle a mille cînquante-deux pieds de longueur et trente^-un de fargeur. . . Elle aboutît par haut à la rue du ballon et par bas à la dbyGoogk SE TOURNAT* yat rue prëvost et au vieux marché à la paille. Cette rue est montneuse et d'uue poshion irrëgulière. £IIe a reçu ce nom* de ce qu'on y dëcouyrit un banc de pierres, lorsqn^on y construisit l'egiise paroissiale de Saiut-Ni- caiâe. Cette paroisse fut restaurée dans sa dotation, Tan ia55, par demoiselle Marie-Anne Caleone et demoiselle Gatrice. Fqjd/siz cet ouvrage, voL lo, pages 8i et ao6, dbyGoogk 7^a HlSmiftE V^l. ^7, page i^^ Fol. Q2, pages 55 et i88. L'oD voit dans ladite rue rock Saint-Hicaise 9 à droite en la montant , riiôtel appartenant en 1780, à Monsieur Oe Ville « de- puis à Monsieur le comte De Garnin* Sa fille unique a ëpousë en i8t8 Monsieur le marquis De Wignacourt, fiîft aîné, qui oc- cupe encore cet bôtelf aujour-i d'httî i83i. Sur le même tmg et k Vetr- trémité de ladite rue^ «e voit dby Google DE T«0RNAY. 71$ li'hôtet appurtenant I feu M% Cornet Dezau , coc^eiller pen- sionnaire de Tournay. Celot^ei le ▼endUten iSoS^ k Monsieur Hangouart D'tiairelii} ^ qui y |il eonsSSHwe une fsçade régulière. G^st au? le terrain d^une par- lie de cet lidiel qu'ait aulre- fiais coBstPuito i^i^iie paroissiale 1^ Saittt'Nieaîae^ at^rimée saaa moti& iiâaiHinid>lee, ifi t^êg et démolie en 1772. ïi'fui roli misé j|i9a |a4it$ w^ roc Saint-Nicako t là f9|i4«tÎ0P Tome !•!• 13 dby Google f^ fiiSTons pieuse et charitable, dite le veuçé de Samt'Nic{use. Cette fondation fat faîte et dotée par Monsieur Jean Du- querne, en rertu de son testa fot estimé au mois sep- tembre i^5i six mille atx^Éts Le sieur Anard-Viochent , ma- çoB , s'en rendit acquéreur pour le prix ^e ainsi que des maisons appartenantes à cette même fondation et numérotées i3^i i^o «t i4'« ytit/ez cet méWBge^ 'wjI. a6 à Fohùme 92, /7^|[^e 4^o. dby Google 732 HISTOmS i48. RUE DES SIONS. Cette rue est située en la pa§ roisse de Saiote-Marguerite. Elle a cinq cent Tingt-cinq pieds de longueur et dix-sept de largeur. Elle aboutit d^un côté au ré- duit de» dominicains et d^autre à la grande place. Les religieuses d^s Siens de ror» dre de Saint-Augustin, Tinrent jr établir leur couvent, Tan 1609, d'où cette rue a retenu le nom» Ces religieuses furent instituées dby Google ï)E\TOURNàY. 733 , lors paT Monsieur Jacques Bas* qoillion, directeur spirituel du couTent des religieuse hospita-* lières de mardis, à Tournay. Cette rue se nommait', avant 1609, rue de rarbre veri, qui *" resta au milieu de cette rue jus- qu'en 1776. La grande nation jacobinale parisienne supprima ce courent en 1796. Jacques Duviner 1 fils d'un pei*-* ruquier de ce nom, et qui avait fait faillite en I79ai acheta ce loeal en' 1798. dbyGoogle^j^ 734 HISTeiSS l\ y bâtit UD hôtel qui a issue dans la ruf Saint-Martin , et q^i fut achève en iSio. Il cëda cet hôtel à son fils Ë^ile, aneien garde d'honneur. Celui-ei fit également faillite en 1822, et se refugif^ ep Italif^ a?ec un gousset bien garni. Soâ mabiUer f^t f fi^in m m^fi 1822, en vertu d\in {ii^inont du tribunal de commerce de Tot|r«aj , en àMe du se voit Tanisien Um^^àtàfid^^ dby Google DE TOURNAY, 735 des Htfaei'nois « (Irlandais) , fondé Tan i6io, v par M. Maximilien De Gand, ërêque de Touroay. Ce local fat aussi Tendu par ordre de la grande nation r^vo* lotrice parisienne, en i8o5, à Monsieur Tabbé Jacquart » qui y demeure^ au prix d'environ trois mille francs. L'on voit aussi dans ladite rue des Sions, la pieuse et charita- i>le fondation « faite Tan i6go« par demoiselle Marie- Anne Présin, mon arrière grande tante mater'^ nelle, née à ToumaJT le 17 oc^ tobre i63d , y décédée le t^ juillet r^o. ïoine wi, I ^ Hostedby Google 736 msmm^ Elte iMtitiift cMte S^ndatibDY par $0D t»stalteent du i«^ fiiiti 1690V potir y recevoir 9 logëi* et donner la pitUnce hebdomadaire à (j^uatijD filles de fih^piklrènté. héi pourvoçs devaient y tenir école et enseigner le calëchismev la lecture et récriture aux pati- rres enfans de la paroisse. La dDAatioù de cette fènda- tioii consiëtait, outré le local de liAiitë^étidatlon , en t^. tJne mai- sdti éfec jàtnlin, rue du qué^-- noy « à Totirtaay , et louée eu 1787 à Béndît Dujardin ^ Cïut qu^nté*nëttf f(^ifts ilin* dby Google éf. Voe mute due ptr la filie d^ ToorBajr, e&lremûe delagë^ nërale recette, N«. 3i , capital quatre cent trente-un florins. 3^ Une MuJUe^^ entremise soUe^ H\ 74 f capital quinze cents florins: > f J^. Une autre, ^tremiie for- lifwaiims, N*. aiS, au eapitai de ,^ mille florins. 5*. Une wlvt^imtiiemhtMand .,^ et tiers impôt, IK 38, cq^ital % cent quarante-quatre ^fiorijQ^* .^ 6>. Un billet 8àr le àé^nia dby Google 738 IHSTOIRE de la rîlle de Taurnajr, de (kut mille cent florins. .**■..> Les rerenos de celte fonda- tion, en i^QOf étaient par an, de deux cent M>nante-neuf flo- rins quatre patards , outre le local. Les trois usurpateurs T..«.o*. G et L».«. firent vendre, en vertu de leur pouvoir jacobinal et vandale^ le local de cette fon- dation, N^ 22g. Voyez cet ous^rage ^ voL 75 , pag^s, 283 et %g5* Yis-à-Tis l^àncien couvent des dby Google l>anqaen9tiit^ O^ftfler , |)ère par Monsieur Delcourt » tréso- rier éfi'l'Mnon^Ssfi&mmtàeWout'^ ^^y) f M ▼oit lo local de la pieuse &i]fdatioii I faite en f6io. par Monsieur Jean Kermaere, curé de "" Elle fut instituée pour y re-^ cevoir et loger s^t Teuyes de bonnes ne et mœurs. Vqjrez cet ouvrage ^ volume 17, page 277- Volume 2^9 pâg^^ ^* Volume 36, /^ag'^i 88 inclus 911 6/ i4t ihc/Mf iSq. dby Google ' Volume 3i ^ page M* Volume 75 , pages 2B3 à 2^5. 1 49* RtnS 00 SCEi.U ( CUt^DE-^AC 0E ) Ce cul-de-sac est situé eu là paroisse de Saînt-Brice. Il a cent septaute-cinq pieds de longueur et onze de largeur* ^ i5o. RUE DES SIX FILLES, Cette rue est située en la pa- roisse de^ Saint-Jean. Elle aboutit à la rue des mou* lins et a quatre cents pieds de longueur et dix-buit de^largeun dbyGoogk DE TdCRHÂS; 7$t On rappelle ainsi^ I cause d'one piêuae el cl^rîtabte fon* dation, institaée Fan i65â, par Monsieur Joachîm Raquet, pour y loger et donner une pitance hebdomadaire à aîx vieilles filles» ' Cette fondation fut augmentée dans sa dotation ^ Tan 1724 f par Monsieur Leloytre* Ses revenus annuels, en 1784» étaient de dix huit cents livres. Elle fut dissoute en 1798 » par la clique triumvirale, à Taide de la menace et de la ibree. Monsieur le Président Derasse dby Google Be Ija&illerie 'éUÂt premi«f pa- rent aos foodateurs* J^ojf^z cet m^reige^ voL a6. Vol. rjS, jpages 382 à 389. iSi- BUE DES SŒURS NOIRES. Cette rue est située en la pa» roisse de Saint- Jacques* ^ Elle a ac^pt cents pie^s de Ion* gueur et trente-six de largeur. Elle abautît aiix rues des car- mes ♦ du bo^rdçii $atpt-:J[aQqueSf des augustios et du floc-à-bre- dby Google DE TOUilHA¥ 743 Elle ik été rigaUnsée dans son nireao et haassëe 4® deux pieds^ Tan 1806/ Cette rue s'appelle aiosi, par- ceque tes religieuses du couvent d'Artevie^ (arctœ vitœ) , connues sous le nom de sœurs noires , Tinrent y étabHr leur nouveau monastère » Tan i66q« Elles durent ëvacuer lors leur ancien monastère ^ qui» à cette ëpoque, était situé via-à-vis rhô* pital Delplanque; et qui fut dé- moli lors de rërectioo d^ }a citadelle de Toumay^ Cétait à cet endroit qu'ellea dby Google 744 Hisfomfi avaient été primitîveme&t domi^ ciliées , lots de ieitr fondation ^ Tan 1240, par la muiiificenoe de Wautier De Marvis , ëvêque de Tournay, jointemeat celle de Jacques Letondeur^ riche bour- geois tournaisien. Ces religieuses furent supprt» mées par le directoire executif français. Tan 1798. ]En 1799, U fils d'wn perm* qni^r. Belette , eélibatairet is^cb^ta le cfimmi .cte la rae dies soeiics noii^ , et y 4^b\it un atelter de inécaniquf» aiiglaises pour filer le coton. dby Google DE TOURNAT. 74S Il lé fila tellement bien qu'il fit définitivement en 1820^ la révérence à ses crëanciers « c^est- à-dire faillite* Sa maison fat vendue lors par œprbpriation forcée. Un ilôiiîtnë Nicolas Brabant , religieux de Saint-^Amand- , né d'an petit paysan d'Ennevelain, l^Vàncé y eii fit' Facquisition pour 1« somme de ringt-qaalre mille iirânts. Il le revendit pour le même I^Hk, an «nofs de niafs 1822^ au sieur Augtiste Lefebvre^ pro» prîétaira «t fabriquant de tapît- dby Google 746 BISTOUE Ce dernier se proposa d'jr ré- tablir à ses frais des filles pieuses qui se voueront au service des malades. ïl sollicita à cet effet du gou- verDèmeiit des Pays-Bas , Fau^ torisation d'organiser ce pieux et utile projet I sous «es aupices. Le gauTernement nomma ad hoc ^ une commission féminine, composée des dames suivantes , savoir: 1. La baronne De Cazier 0a Breuc^t présidente. dbyGoogk DETOUBNAY. j4f d. Ld dame ienve Desenfaott DupoDthois* 3. La veuve da pharmeclea Goblet, née Guvelier» de Leoze» 4* Et la demoiselle de cette dernière, en qualité de secré** taire. dette commiâsion était char- gée de chercher des an jets prô» près à cette utile et pieuse beso- gi^ et de les surveiller»' lors-!: o;u'eUe$ seraient établies. A gauche et snr le même ruf de ladite f aa des asars iioin»^ T0«e {«îi 1 % a. dby Google è% fait fh^êt de^^^^!^ I^n^ur le conseiller Moreh ^{îehtj à Monsieur llividfèài ft avoué DuBus, de Dottigoies^ et dont fi6a8lBttôtr8 ëtilretènti le W- tétir en ce vbitttoe, pages iSbB à 607. Pïtis lôîta et jciîgiîàlit rhôtel Htààit^ sfe vàît cehii appartenràt à MoiMeûT fe bàt^oïi De Bènn &«ért. Au côté opposé , se roit la grande porte de décharge de fliôlel appartenant à Madame la Douinh: dby Google DE mmk\ %ik éét le 17 join 1817. Cet hôlel fat vendu quaran- te-deux mille francs , par ses enfant en i8tiQ, au sieur I\>b- selief , filtier. Geluî-ci 1; aJ9^al§ dç çrfftds ëdifiëes pour (|ciltter lef traTau; d* sa fifatore. pages i33^ 1% e^ 1-^ f\>/. 22» /i^5 fil et ri2. F^l/ 34: /^^^^ i<5 A 291. dby Google i53. fiUE DU SONDARD. - Cette rue est située en la pa- roisse de Saint^Brice. £{)a a sîx cent quarante pieds, de longueur et vingt-un pieda, de largeur. Elle aboutit d'un côté au mar- che aux bêtes et d'autre au quar« tier des capucins» Son niveau a été relevé et pavé à neuf, Tan 1809. L'on y voit à droite , venant de la caserne des capucins, TIiô- dby Google DE TmmMf. y«i tel Af^rte^jMct i JAf^d^ma h DQu^m^.e Ji)^. Xermoiide* par Jiqjgi^ur Jl^çtepprt , fe| dç|^]|ît occupé par Monsieur Van Bal- Terfint <^9Jl0!^ aç» réginu^iot des Jbiiu^aards Hff. 6, ao service de l'ex-gpuirer{imiçnt des Pay9-9«s» Attjourd'hiM |j|3i» eat hptel est opiçppë par la demoiselle 0e Terman4e. Oa voit de plus en ladite rue dl»,s|]^diiri4e local de ràoeieune fQH^iUoQ, dite le veu^^é* Cette foudatiou fut instituée dby Google f|;« EISTCHftÊ . ' l^ar fen Jérôme Gilles^ capitaicW d'aoe compagnie Bourgeoise, par son testament, en date du 3o août i652, pour / recevoir et Joger deux pauvres veuves. Les pourvues devaient recevoir^ outre ie logement , une pUance liebcomadaire de six patards* Ce local , estimé trois cents francs, fut vendu^ au mois de septembre i8o5, par ordre de la clique triumvirale* On voit encore dans cette rue la pieuse fondation , dite le veuve méimSf iiistiluée par Monsieur. dby Google DE TÔmLSAY; fSSv Hangouarl, Vam ... » pour y nceyoîr et loger hait veures^ Par suite de k perte des Biens 3e cette fondation, le nombre des pourvues fut réduit à six. Ses revenus étaient rëduits , en 1784» à cinquante livres. Son loca! N^« 35 1 , fut estimé liait cents francs. On remarque de pins dans la lïiême rue la fondation dit rhos- piee de Vanderdonck. Cette fondation fut instituée dby Google €| doMe Taù • . . , par l^Ott*^ sieur Gti^lésyan^jerdoBck^ peur y recevoir et loger sept reuves et leur fcurnir une pilaace heb- domadaire* Ses revenus annuels, en 178^, étaient rédu^U i. î^eal livres. Son îocfîl fut ^îsi^më et vendu par iadile clique deux mille cinq cent vingt francs. On remarque encore dans la même rue, la fondation^ dite l'hospice de Saint-François^ îns^ tituëe et dçtée Tan • . . . par la dame Dugard, pour y loger ;x veuves. dby Google SB XOURHiT. 755 Se» revenus «niiuels , en 1784* étaient rëcluits è trente livres. Son local fot eatimë quinze cents franco. Tous les locaux ci-dessus furent vendus en i8o5 par ordre de la cliqué (riumvirale* Voyez cet ouvmge^ vol. st6, pages ti5^ 119, 121, Ï22 et Fol. 3i, pages 88, 109, iio i53. RUE DES TANNEURS. Cette rue abontisaait à la rue dby Google %m mmm d$, (^çï^.etj %Bm»kt mtm^^ » DftIHJÎA ^1^ Ton ai 4^9^; le latéral de cette longue fite,4l}i^«, nant vers TËscaut, en 1809 et iSio^ elle a pepd>ii son nom pour prendre celui d« ^wa£ éfo Waterloo , en commémoratioii' de la batailie du 18 juin i8i5« On Pappelait rue des tanneart, parceque plusieurs tanneurs y araient fait leur rësidei>ce i^rs TEscaut. ter f 00. dby Google Cette rue est située en la pa- roisse de Saint-^Quentin* Blie aboutit par haùl aux rues âe coFogiie et àes petKes bou- ^eKeries et par Bas aux ruéif'St;- Jacqùes et Hu Tieux mairie aux poissons. ïlHe a ^éHx '^ëtit iiâ&aftCi^ deux 4e'tJtf|ctfr. ISJÉé ^mé^ ^âe tiirt^nd tikt iToigeia; dby Google .758 HfêfpIRE« : i55. &VB M hA TÊTE o'oftf an«é GÎeonement me capon. L'ëvêque de Tournay, possë* dait au haut de cette rue ane maison quil arrenta à perpétuité, pour une rederance anniielle^ échéajQte à laSaint-Jean^Baptiste. Cette redevance consistait eD une keultre de prêtre et une fourche en pré, évaluées dizr oeuf sols quatre deniers. Cette mai ël dôm«r la pîfâftce à huit reures. Eo i6ê^, touîs XtV les y tedby Google plaça k èèÉi 1^18, 1èt%q^% dé- ïàblit tëur local i^ttfê râd'Blidte- Catherine , pour y èohll^uiire resplànade de là citadelle. Fqjrez cet ouvrage^ vol. a'6, page 170. Volume 28, pag^e 169. f^o/. 92, />âg^e5 912, et Q\Z. l58. RUELLE DU CAFÉ S^»BRICE. Cette fore est située en la pa» roisse de Saint-Brice. On Tâppeile de ce nom, par- eeqae^ café éxide Saint-Brice en fait le coin. dby Google f 66 «BTbntÉ &tte ruelle aboutit par b^s au quai Ghildëric et par. haut è Tabliau* Elle a cent trente-neuf pieds de longueur et vîngt-^ept de lar- l5g^ RUELLE DES TROIS COQUELETS, Celte ruelle, située en la pa- roisse de Saint-Brice^ aboutit d'un côte à la rue de pont et de l'au- tre à celle des campeauis:. Elle a deux cent quinze pieds de longueur et seize de largeur* i6o. RUELLE DES CL03HES. Cette ruelle, située en la pa- dby Google à'uû^e^^iU ^kcêtiëitix dfgâôHë et de l'autre à la rae des boa- èhés* lEflë a cent hn^é pieds dé ion* g1aèti¥ et ààhïU de ïàrgeùr. l6ï «UëLLE DU DÉSERT €eiee ruelle ^ située en la pa- roisse du Château , aboutit d*un côté aa qViai de rarsenal, et d*autre à la rue* de la pfa^ôhe» L'bôtel D'ÂFOtt^Mi y ^ ^ pe- tite porte. On y voit aussi la grande porte' dby Google 768 fllSTOIRB; de la brasserie des enfans de Madame veuve Vandergliote. 162. RUELLE St.-GEORGES. Cette ruelle, située en la pa-^ roisse de Sainte-Marguerite, était en 1798, une rue fort étroite ^ qui fut agrandie lorsque le jar* din de ce nom, (^^^ ^^ ^î'^^ avait concédé à la compagnie bourgeoise des canoniers), fut usurpé par la grande nation ré« volutrice parisienne» Cette dernière en fit rendre le local et en reçut le prix , en vertu du droit du plus Jortt et dby Google DE TOURNAT. 769 le toat pdarU plus grand bon- heur du bon peuple souTeraio parisien. C'est ce bon peuple sourerain parisien qui a ourdi de mois en mois de nouvelles conspirations contre Louis XVIII , pour ré- compense de lui avoir pardonné toutes ses /redaines révolutrices. Gest ce bon peuple qui a bou- leversé et incendié TËurôpe depuis quarante-deux ans et qui veut en- core régenter les peuples et les rois et bouleversir TËurope » TAsie, rifrique et TÂmérique. Deni fois on à conquis eîr Hosted by Google %f9 HISTÛUE. eoatft toute aspçce de goun^r^ Dément. Revenant a rfielle St.-6eor- gesp elle est aujoardliui hiea iarge et alignée. £)li3 a trois cçfit çinquaiitç pig^l de lofig^^qr et YÎii|t^fte^^ de largeur. Elle f^houlit d'un cètë à ta roe Sainl-Nteaise et d'autre auy fédùita d#8 §i(mt et d(§ domi^ niofiDS. '^ Monsieur Spreuji^-Dumoneeau ^ dby Google DEtOURHATf yfi a acheté le fardin dont noat Tenons de parler, (situe dans lea anciennes fortifications de Tour* nay), de ladite grande nation parisienne, pour le prix de et il le loue à usage de caba^ ret. Ce jardin de Sàint-Georgea , faisait partie des anciennes for* tifîcations de Tournaj, qui fu- rent paracheyëes es-années 1200 et celles suivantes, etce^ aux fraii de la fille de Tournay , comma^ on Ta vu en cet ourrage* Par conséquent]^ en oaurpa&f ces jardin et maiiQii » aor là iftÉ^ dbyGoOglf 77» umumB mone de ToutMy , é'étàitmtil» h droit de propriété, ^îsôiisàî»^ far la cpostitutioa petist^oie de Tan 3 , qui ^^égîsslAt étinB Tournay. Mais xnalgrë les représentations à ce sujet et l'adage qui porte ^ue , ce qui est bon à prendre est bon à rendre f MM. du gon-- rernemeut parisien prëférèretit âd^'^térradagede^Bazile à Figaro^ 4JUÎ porte qtte : Ce\qm est bon àprenêf^ est bon A GARDER. V0X«X7ME lOI. ,y Google '^ Hé bien! M. M. les triumnri bureaucrates, ai^au^s^ procureiurs, qu'en ditesovous , vos prdeédés sont'Us éyidemment mis au grand four ? Vous qui êtes venus tout ex près de vos bourgs et de. vos villages ^ pour approprier à vo^ tre buremicratiè , lant de ca- pitaux et de reveipius de Ibudf» tions capitQfaii*es et de paren<» telles 9 dites-moi, s'il vous plait: t^ En vertu de quelle loi , •ve&vourfeit tairt ^usurpattoi»? ym. dby Google ^•. Quel usage en 8vez«»Taus ftiU? 3*^ Et par quel droit en àtejt^^ ▼00$ disposé? ^ le répondrai pourrons à ces, trois questions; quant à la pre* mière^ je vous dirai que les lois . des mois de Tendémiaire etfri* 1 maire an Subornent vos attri^ I ]>ufion8 légales à rempIacGuljpar I le choix 4t nos magistrats, comme ci-detant le bureau de la pau*^ * vreté dite général d^ Tournajr, et'qui Gonâistait dans les cinq reg cettes établies par arrêt du con^ $eii d'État de Uuii XIV , de l'an 1704* dby Google DE TWWIIât: 77S ^M cootéiiiiaiil la ddalioB Itmtarial qm doeodit alors un reveno annuel de lo^ooo flortni eDTiron« deratt contourner à nour« rir cinquante vieux hommes et cinquante vieilles femmes de notre cité. Hors de cette dotatioui tout est usurpation. La loi du 25 messidor an 5 est venue à l'appui et h ta conser- vation des fondations particuliè- res et de leurs régîmes anciens. Les arrêtes royaux émanes en f8i5et 1816, soni dans la même dby Google Mneiir ei porte la coadamnAtion 4« (oQtea f oa uaurpationa illégales; SficowB QoBmoM. ' Quel emploi arez-vous fait diepuia 1797 jusqu'à i83x» des capitaux et des revenus de cette foule de fondations particulières dont vous vous êtes emparées sans droits légaux f BÉPOIfSE. Toute fondation de cette espèce doit être maintenue comme elle Va été par les lois et arrêtés , dans son institution primitive et spéciale « comme U rotre dam dby Google DE 'IWMM- m le cerde Mgdle 4.e «ts aUrîJîjUh* tion». Or, quetqâ(B^-unei de ces fon» dations particulières, qui heu- reusemeùt ont ëciiappé à ros enrahisBemens, s^administrefottrès bien et rendent régulièrement leurs comptes aux agens prëpdsës par leurs institutions primitives pour les ouïr et clôturer. Partant , Messieurs , vous deves en faire de même^ car la loi du i6 vendémiaire an 5, vous w- donnede rendre vos comptes tous les trois mms an magistrat de dby Google 7^ aispioiim Tèuniigr , doftt m^m 4^ In commis; fkê comptes durant être ren« dm pabliqueft> d'après les oônW lîtutibns qui fous ocit régis de* puis 1797 jusqu'en i83i, La constitution de Tan 3 , de Tan 8, encore celles de i8i5et i83o, et encore les lois de cette année vous imposent l'obliga- tion de rendre vos comptes et de les port M«M. les iriamvirs, h loi qui vods exempte spécialement de rendre et de pu* btlier vos comptes? En attendant Fexliibition de ce privilège en votre faveur, vous devez ê(re regardés, comme vous Fêtes effectivement, pour des ré» fractaires au régime constitution* nel et légaL Vous êtes donc dtss ftnarchistts, et dans k fait vous formez «H état dans ttn^tiit^ Cet ordre de choses nkâanl^ dby Google ^Qetropbiiig4i6inf»^U Importa au bien public que roQs ne tar* €iez'p«s 1^08 long-^teiâps à être triidiifts piiirdèrant les tribiiiliiit fiour être contraints ànmdreét "à pubHer vos comptes ; Car il est constant que là où il n'y a pas deireâdHion de compte, il n'existe pas de comptabilité, et où il n'existe pas de compta» bilitë, il n^ pas de régime de finances. Par eonsëqutot ^étët cli il àTeifote pas de rëgiraîa Ênan- cler, ést on 'étlit ^01 meure et f èi'iottUte daos'le tAm. dby Google 7fti HiSTOmB TAOBlÈaiB QlTESTIOir» De qael droit tous êtes-y emparés et reienez-roos enc les capitaux et les revenus toutes les riches fondations p ticulières f Réponse. Vous ei( ayez donné la so> lion vous-mêmes il y a un qu^ de siècle, è Monsieur Ghava parent pourvu à une fondatio par une lettre à lui adressée» par laquelle vous lui ordonne d^ëvacuer bien vite le logemeq à cette fondation t ôli II ^ral dby Google râ TOUBiNiT, 78» élé légalement nomme , à péril que ¥008 Ten feriez expulser par la force armée , ce que tous avez exécute, et transformant le sanc- tuaire des jeunes lévites do Sei- gneur en nos hôpitaux de pota- gres et de chartiers, tous ares usurpé par la force lés biens qui appartenaient au séminaire épis* copal de Tournajr, et il a fallu * tout Téchit des foudres impérialea de Napoléon, pour vous les iaira dégorger et restituer àsajusteet légitime destination. Enfin vous n'arez rien res- pecté, et vous voulez C[u'qu yg\i§ respecte! Cette lettre que je détiens en fine tett ^ 3 dbyGoogk orffiliafy a éï(^ insërëe âiàs le téotps eiti cet outrage. Est-il proQTë à Térideoee qitii Je droit en vertu duqoâl voqs TQU8 êtes empares de toutes eas^ ^ndationa, o'e$t le droit du plus fort? ^ Les animaux, dîtÂpticus, n^en connaissent point d^autres , mais les hommes en connaissent un fout-à~fait dissemblable au pre» mier, c^est celui du plus juste. Voyez cet ouvrage^ voU 37 » pages 283 à a86. Volume 2^^ pages i à 8. Volume ga^ pages cli% àg8d. dby Google mmmps;==ss=aé^, ERRATA ET ADDITIONS 4» Y|l^«pie I9^i> pçfipaière pirties Page 34 f Hgne péoiilUème ^ tu lieu dé francs, lises florins. 3 (dt ligne io« âu liea de 18071 liMps 1817. 2 24 * ligne 6 » après les mots : pauvres mala^ de la^ dite paroisse^ ajoutez: en 1B06, iesdite trium* irirs Tendirent la mai-* eoik occupée aujour- d^fani par Deleœuil- lerie, appartenante à la fondation des Ver- delots, sur Tetismatidn dby Google ÊMASA. préalable de six mille ^00 francs, cl faisant le K^ i68 de la sec- tion 2^^. 373 , ligne 8 , appartient au* I ocr4'hu i encore audit Vemarescaux. 4^9 f ligQ^ première, au lieu de on fut ^ Ikez en/ut. 44^» ïîgne 9 y après le mot puitskaux , ajoutez : diteanciennementpmàs^ 458^ ligne 8, après tes mots hôpital mUitaire, ajou* les: en iB3t« on a repris audit local dei dby Google cfofsskrs , les cours inltfrrampaf dea }eçons é^açaiomie |de chirur- ^^ie, de médecine et de pharmacie; Tana- tomle^t enseignée par Monsieur le docteur Gambier, la chirurgie et racoottChement par UoDsieur (e docteur ThoDO , Ja pharmacie et le botanique par 'HfonsieurBelTat , phar- macien ^ etlesiostituti- 008 médicales par M. Tonùelier. Les cours de eea levons ont !i«^ri tous lep jours, depuis onze heures ub ^\}èn dby Google 4tt mitm jusqa^à une heure. 491» lignes 9 et £0 » lisez dix pieds de largeur. 497» ''g^^ II f supprimez le mol Jour. 524» ligne la, au lieu de 800 florins, lisez 1600 Jlorins. 533 1 lignes 8*^, après les mots Tan 1818, ajou» tez : cet hôtel appar- tient aujourd'hui au sieur Sacqueleu-Fon* nelier. |65 1 tprès la dernière lîgnei •)Qi2ttt : lilQstitQteur dby Google de Wrw madame se nommait î)elagë^ fran» çais de naissance , qui avait pour ëponse nne des filles du médecin Maillet 4 ^t )oaissait d^une 'appointement annuel de 1200 flo- rins , en sm du loge* ment , £eu et lumières» Ce réfugié instituteur prit la fuite à la fin de l'année i83i , cri- blé de dettes et lais- sant les tapisseries de son logement (tapis- series fourmes par la dby Google .nlîe).das9 une dégra^ ^^th& effrajrante. ^ISoi^ieiir Telle , beau- iMs de M'. Gauthier, liPlUSttteur , tournai- iStep^eUtomme de mé- t^e^ dni succéda eu ces foDciionSf aT«G un i^^ppomtenient; réduit à ^^00 florm*. Il passe pour consta&t qu'au commencement du !#He. siècle ^ ^jjg madame portait le nom 4e meées jésuitesses qsi^^Ue eonserra ju^^ quW iSSi, époque à {aquelie la duchesse dby Google ERRATA. gouvernante de Parme, ayant comble le cou- vent susdit de ses bien* faits/ Quinte Monnieri en reconnaissance, la fir appeler rue madame. 607, ligne i3f après les mots par Monûearf ajoutez, De Coninck^ officiai et cîianoîne de Tournay, y décédé vers le mi- lieu do ï8»«. siècle* 62*] f ligne 5, snpprimez le tnot hoH€Uidais et lises TiXT^lâis. 8 i après h mot mathé- matique^ ajoutez : on y enseigne aussi depui» i83i, uû cours com- dby Google |>!#t de philosophie ^ devoir : les hautes ma* lUématîqqes , la phy- sique, la métaphjsî- .que et la logique, et ce^ par quatre profes- seurs qui sont Messieurs Dijon , Lechevîn........ 644 i ligne 5 , après les mots mort subitement ladite année , ajoutez : des renseignemens ulté - rieurs m^ont appris qu' uneabbesse de Saul* choir, prè$ de Tour- ^37 f qui ^e nommait D'pbîgnîes et qui avait ^^cbeté dans ladite rue ^n refuge pour aon dby Google «^vj^ mtgQ 0t «tloi de ces we^ffmm^m^im a donné m nom d« me ^f 0^ &)pisff V f Hblle a con- SOTiFë fasqa^au jo ur <» 687, après la Kgpe dernière^ ai^^M^^Une tronvtiit ^3m eetté^ roe trois m^ons {soignantes, ap- parteoantea à la fabri- qn$ de Fëglise parois* Mlle du châtean , corn- BM oa Ta rn au ro- hiQie d7 de cet ou- trage; mm pendant rort^r^iM des biens dthdUi paroisse par Ifi margoeliers dk ^ dby Google ^ ^ ERRATA. Brice , ces Messieurs les iaissèreot dépérir et les abafidonnèrent. Uq cabaretier nommé Dupré s'en empara et les fit restaurer à son profit. Cette rue a pris le nom de la planche, parcequè pour arriver par cette rue au rempart» Von devait y passer sur une planche, traversée par lia courant d'eau, et aussi parceque les scieurs en bois étaient dansFhabitude d'y scier dei planches* dbyGoogk EUiTA. 70S, Uff» 4, au lien àt jpuikaux, Usezpuits- leaux. 7S6 , ligne 4» •<> ^c<> ^* longue Iket to^jue. Hosted byGopgle'. .. ^-